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François Hollande
« La patrie, c'est en son nom que nous avons bâti l'Europe. » — Vœux présidentiels, 31/12/2015. (N. B. : Tiens, c'est bizarre, je perçois comme une légère antithèse dans cette affirmation.) |
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François Hollande
« La patrie, c'est en son nom que nous avons bâti l'Europe. » — Vœux présidentiels, 31/12/2015. (N. B. : Tiens, c'est bizarre, je perçois comme une légère antithèse dans cette affirmation.) |
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Les leçons du pouvoir de François Hollande
Nos médias sont comme les dieux d'Anatole France, "ils ont soif". Mais là, heureusement, il ne s'agit pas de vies qu'il faudrait leur offrir en sacrifices, mais de scènes ou de mots qu'il faut leur servir pour abreuver la machine qui diffuse en continu événements et nouvelles. La tentation est de leur en fournir chaque jour davantage sans parvenir à étancher le flux. J'avoue y avoir cédé au risque de confondre pédagogie et expression. Parler n'est pas communiquer. Réagir aux questions n'est pas apporter les réponses. Etre dans l'actualité n'est pas être dans la vie. Aborder tous les thèmes c'est n'en imposer aucun. J'ai pris conscience que la démultiplication de la parole, loin de me rendre familier aux Français, m'en éloignait. Ils m'entendaient de plus en plus mais me connaissaient de moins en moins. A s'inviter en permanence chez les gens, ils finissent par vous fermer leur porte. A vous voir, ils ne vous regardent plus. A saturer l'espace, ils vous effacent. A leur annoncer chaque jour une initiative, ils ont déjà oublié la dernière. C'est la différence entre donner du sens et faire du bruit. + Lire la suite |
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François Hollande
«Ce ne sont pas les miettes qui font le pain, c’est le pain qui fait les miettes.» François Hollande in Sud Ouest du 16 avril 2021 |
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François Hollande
"Dans les moments les plus graves, dans les circonstances les plus douloureuses, il faut avoir une forme de maîtrise de soi, de contrôle, de sérénité, et l'humour en fait partie. (...) Les fanatiques n'ont pas d'humour." Après avoir reçu le Grand Prix de l'humour politique 2017. |
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Affronter de François Hollande
(Macron) pouvait réunir les Français autour de réformes consensuelles. Il les a déchirés comme jamais.
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Changer de destin de François Hollande
J’ai débattu à la télévision à quatre reprises avec [Nicolas Sarkozy]. J’attends la cinquième. Si elle vient, elle sera la plus décisive. J’ai gardé de ces échanges le souvenir d’un homme énergique et vif rempli d’une certitude. La sienne ! Dût-il en changer régulièrement. Il est sûr de son fait, même si les faits le démentent souvent. Il ne parle pas. Il plaide, c’est une rhétorique de l’évidence. Si vous ne l’approuvez pas, vous êtes dans le déni. Il a inventé un style fait de perpétuels mouvements et de dénonciation d’un adversaire chaque fois différent, mais qui relève du même traitement : la stigmatisation.
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Changer de destin de François Hollande
Mais je le confesse aussi, j’ai regardé, avec respect, malgré ma méfiance, le général de Gaulle. Il était l’homme qui avait relevé la France tombée au fond de l’abîme, le président qui rêvait d’une nation réconciliée autour de la fierté, de l’audace et de l’indépendance, l’homme d’Etat qui confondait sa personne et le destin national.
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Les leçons du pouvoir de François Hollande
Notre société vit un mouvement contradictoire. D'une part, les exigences de participation imposent une gouvernance qui ne peut plus être seulement verticale. D'autre part, les angoisses et les crispations qui travaillent notre société appellent une incarnation et une prise en charge personnelle de la responsabilité. Le chef d'Etat doit être donc tout à la fois lointain mais proche, inflexible mais humain, majestueux mais modeste, mystérieux mais transparent, laconique mais disert, distant mais abordable, monarque mais citoyen. C'est une équation qui parait impossible mais c'est un équilibre qu'il faut rechercher. |
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Les leçons du pouvoir de François Hollande
On m'a parfois reproché cette habitude de plaisanter. On a eu tort. L'humour n'est pas une fuite. Il est le sel du quotidien et surtout il rend moins cruels les heurs et les malheurs de la vie.
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" Il avait conscience d'un partage douloureux dont sa personne faisait les frais. Sollicité parle passé et le présent, par la Russie et la France, il flottait sans se décider entre ces deux tentations contraires. "Je ne suis ni d'ici, ni de là. Français en Russie, Russe en France je resterai toute ma vie un étranger."