Aucun peintre dans l'histoire ne surpassa Diego Velasquez, pas même les divins Italiens. Son incomparable talent lui fit inventer la vérité dans l'art. Il rendit un juste hommage à son roi, qui le tenait en affection. Il fixa pour l'éternité la grâce rieuse des jeunes princes. Il anima la Bible. Il représenta les durables vertus des victoires et des triomphes. Vélasquez ennoblissait tout ce qu'il peignait, jusques aux nains et aux bouffons. Par-dessus tout, il connaissait la beauté de la femme et, en osant révéler cette beauté dans sa vérité, il surpassa les artistes de la Grèce et de Rome.
Extrait de la biographie de Diego Velasquez par Antonio Palomino (1724)
Aussi invraisemblable que cela parût, tout le rez-de-chaussée de la National était sous la responsabilité d'un unique surveillant.
... elle s'accroupit dans un coin sombre, derrière une banquette pour voir si le gardien faisait sa ronde. Elle ignorait comment il procédait : selon une routine bien établie ou au gré de sa fantaisie. Au bout d'une heure et demie, elle eut la certitude qu'il avait décrété que le musée était bien vide, il se retirait dans ses quartiers et écoutait la BBC. Incroyable !
(il s'agit de la National Gallery à Londres)
Quel amusant spectacle ! déclara-t-il, montrant les Chinois massés autour des vases exposés. Songer qu'au bon vieux temps certains d'entre eux étaient sans doute des gardes rouges et qu'ils sont maintenant devenus de fervents capitalistes et des collectionneurs en herbe me semble désopilant.
Quand au bout de plusieurs années, les Etats-Unis avaient réintégré l'Unesco, la situation était la même. Plus on créait d'organismes internationaux pour rapprocher les nations et plus le fossé se creusait entre lesdites nations.