Les danseurs de brume se mettent à tournoyer de plus en plus vite et forment une puissante tornade, qui fonce droit sur le dragon et l’entraîne dans une danse folle. Il perd l’équilibre, se redresse, puis souffle alors si fort qu’il repousse le tourbillon à bonne distance. Deux fantômes de brumaille, Phylis et Sétor, se détachent et enveloppent Mat et Philomène d’un cocon ouaté tandis qu’une autre Embrumée voltige vers Croquenvert et se pose en douceur à ses pattes.
(p. 166)
– Je suis un nez, je suis un pou, je suis un épouvantail. Je suis tout en paille et parfois, je déraille. viens donc me prendre par la taille.
(p. 20)
– Je ne t’aime pas trop, mais je dois avouer que tu as de la ressource pour une lé...euh, une Huzarde.
– Merci, grosse barrique. Je prends ça pour un compliment.
(p. 21)
Je suis Slaan la Huzarde, mi-humaine, mi-lézarde. Aventureuse, astucieuse, empathique et drôle, je parcours les mondes imaginaires. Grâce à mes pouvoirs extraordinaires, je prête patte-forte aux faibles et aux opprimés. Partout où je vais, je combats le mal et l'injustice.
- J'ai ici la liste des victimes : salades, onze disparues ; courgettes, quinze d'entre elles ont de graves blessures, j'ignore si elles s'en remettront ; vingt concombres rongés jusqu'au trognon, et j'ai arrêté de faire le décompte.
- C'est qui, Pète-sec ? demande Avale-tout, vaguement inquiet.
- Des limages ! s'extasie Slaan en bavant. Génial ! Effrayeur, tu as devant toi Slaan, l'exterminatrice de limaces. Indique-moi où se trouve ton potager et je te débarrasse de tous ces nuisibles.
(page 20-21)
Ce matin-là, parmi les noisetiers, fraisiers, framboisiers et mûriers, les Inséparables, revêtus de somptueux costumes en plumes, s’affairent auprès des éventaires couverts de plantes médicinales : sagittaires, algues cornues, pestes d’eau et potamots. Ils marchandent et troquent, contre les huiles et plantes convoitées, poissons, vêtements de plumes, sabots en aulne, cruches en terre cuite ou anneaux de cheville.
(p. 7)
Ses fantasmagoriques sont éparpillés sur la colline. Elle les récupère un par un et les glisse dans son sac Avale-tout.
- Ma cape de sommeil, mon casque puant, mon anneau de visibilité, mon trou sans fond, ma chaise porteuse à bretelles, mon arbalète lance-gluants, ma boule emmêleuse, mon GSM - gestionnaire sphérique de marches - mon GPS - godillot à propulseur supersonique, ma patate à goupille, mon éponge absorbante, ma lampe à lucioles rechargeable, mon coussin absorbeur de chocs et, pour finir, mon livre des mille et une façons de se planter.
(Page 09-10)
Avale-tout survole le marécage en mode supersonique, s'approche à toute blinde de la Cité des Maisons Tours, frôle le promontoire de la Tour penchée, zigzague entre les passerelles en s'aidant de sa langue pour éviter les collisions avec les Inséparables zombies et se plante sur le toit de la Tour de Loki avec un boing retentissant.
(Page 121)
De grands oiseaux au long bec, au plumage roux doré et tacheté, accroupis sur leurs pattes, les contemplent d’un air désapprobateur.
(p. 88)
- Corde de fakir, proclame Slaan, soulève le rocher.
Aussitôt la corde prend vie, se noue autour de la longue pierre, la soulève comme une plume, la fait tournoyer en l'envoie avec force reboucher la brèche. Le vent s'arrête net. La corde s'enroule ensuite autour de la taille de Slaan, lui donne plusieurs claques dans la tronche puis se glisse dans le sac. Elle est remplacée par une bouteille de pensées. Les Choes éberluées fixent Slaan sans rien dire.
(Page 65)