Notre droit se moque et s'éloigne de la justice. La science juridique s'est donné pour tâche de décrire le law as it is, le droit tel qu'il existe en fait (ce qui d'ailleurs ne signifie rien). Sa fonction fut de légitimer, sous le capitalisme libéral, d'excessives inégalités, qui se perpétuent en de nombreuses régions du globe, et, diversement accentué selon les pays et époques, l'asservissement au Pouvoir.
Désormais tout l'ordre juridique procède de l'Etat et se trouve enfermé dans ses lois. C'est le positivisme juridique, philosophie des sources du droit qu'acceptent la plupart des juristes et qui les dispense, en les soumettant à la volonté arbitraire des pouvoirs publics, de la recherche de la justice.
[Les Déclarations des Droits de l'Homme] furent, je le répète, une arme défensive (...) généralement un remède à l'inhumanité d'un droit qui a rompu ses amarres avec la justice.
Le progrès sort du mûrissement de l'esprit humain, de l'accumulation des connaissances positives, de l'avancement des sciences, de l'essor des techniques de la production.
Le christianisme a libéré les individus, apporté le sens de la liberté, de l'égalité et de la fraternité de tous.