La peinture d'Olivier Desvaux
Les mains blanches
Comme des mains blanches
Au-dessus de l’eau,
Deux fleurs font la planche
Entre les roseaux.
Un martin-pêcheur
Choisit pour perchoir
Un saule pleureur
Qui devient plongeoir.
Sous les nénuphars,
Au fil des courants,
Glissent des foulards
De soie d’Orient.
Un caillou de plumes
Est entré dans l’eau.
Un poisson d’écume
En sort aussitôt.
Et les deux mains blanches
Promues oiseleurs
Cueillent l’avalanche
De l’arbre qui pleure.
//Pierre Coran (Belgique 1934 - )
« Je n’ai pas le choix ! Il faut que j’aille remettre cette lettre au Père Noël. »
Le chemin vers nos rêves n'est jamais trop long.
A trop vouloir, on finit par ne plus rien avoir.
Ecureuil se sent à l'abri. Il s'endort comme un petit loir.
Il ne voit pas que le ruisseau devient rivière et que la rivière devient fleuve. Il n'entend pas que le ciel déverse un océan de pluie sur la forêt.
Donner, c'est donner; voyager, c'est rêver.
Blaireau est surpris, il croyait que les carpes étaient muettes.
Soudain, ils aperçoivent un drôle d’animal qui vient vers eux. Il tire un carrosse de verre.
- Il est bizarre, cet ours, dit Loup.
-On dirait une grosse peluche, murmure Écureuil.
- Bonjour, je m’appelle Pim, dit le panda. Je voyage au fil du vent afin d’éclairer mon esprit.
Rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout nous transforme.
- C'est un cadeau que l'on écoute, que l'on respire, que l'ont ressent.
Vous ne le posséderez que dans vos coeurs.