Des aventures amicales et douces un peu dans l'esprit du "Vent dans les Saules" de
Kenneth Grahame.
L'époque ne sera pas la même que pour ce roman, plus actuelle à juger de la mode vestimentaire des protagonistes, plus proche de celle des lecteurs.
Précédemment, nous avions assisté à l'arrivée d'un nouveau voisin venu de loin au Bois-sans-mousse, un Panda.
Ce matin, Blaireau est parti conquérir la bête. Armé de sa canne à pêche, il est sûr et certain d'en avoir vu un gros, un énorme dans l'étang des Quatre-Vents.
Mais quoi?
Que pourrait-il y avoir d'énorme dans un étang qui enflamme l'imagination et l'esprit de compétition d'un pêcheur à la ligne?
La question sera amusante et nous voudrions savoir, forcément.
Le ton des débuts suggérera une retraite, surtoit avec l'occupation à la pêche.
Tout est doux, calme et serein, surtout grâce à cette campagne belle et reposante croquée par
Olivier Desvaux (une impression buccolique reliée au choix de l'illustration en peinture) et nous voudrions savoir ce qui pourrait troubler une tranquilité pareille largement installée et quotidienne par ici, selon nous.
Il n'empêche que notre ami Blaireau n'en dormira pas.
Ce qui confortera le lecteur dans l'idée qu'il faille affronter ce fantasme sans tarder, comme un cauchemar vivant.
Notre "Georges en noir et blanc" terrassera t-il le "dragon" pour qu'il finisse grillé dans une assiette (ref. thème pictural et religieux du bien contre le mal: Georges et le dragon)?
Cette parenthèse récréative du pêcheur aura un goût de grande aventure, comme pourraient le ressentir les pêcheurs en tous genres si l'optique est d'en attraper un gros.
L'histoire se confondra un peu avec le "Conte du poisson d'or" d'
Alexandre Pouchkine pour offrir une pirouette inattendue à l'affaire. Il faudra prendre garde à ce que l'on souhaite, pas vrai et se sentir capable de surfer sur la déferlante si l'on demande quelque chose d'énorme.