Il faut avoir une haute idée non pas de ce qu’on fait mais de ce qu’on pourra faire un jour ; sans quoi ce n’est pas la peine de travailler.
Il faut avoir une très haute idée, non pas de ce que l'on fait, mais de ce qu'on pourrait faire un jour. Sans quoi, ce n'est pas la peine de travailler.
Le dessin n’est pas la forme, il est la manière de voir la forme.
Quand quelqu'un paye un tableau 3 000 francs, c'est lui qui plaît. Quand il le paye 300 000 francs, c'est qu'il plaît aux autres.
C'est donc cela le téléphone ? On vous sonne et vous accourez comme un domestique.
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La peinture, c'est facile quand vous ne savez pas comment faire. Quand vous le savez, c'est très difficile.
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L'art n'est pas ce que vous voyez, mais ce que vous faites voir aux autres.
C'est très bien de copier ce que l'on voit ; c'est beaucoup mieux de dessiner ce que l'on ne voit plus que dans sa mémoire.
Edgar Degas
Avec une noix, un grain de raisin et un couteau, il y en a pour travailler vingt ans en changeant seulement son couteau de place.
Ce n'est plus (...) la beauté féminine que Degas a voulu célébrer dans ses études de nus. Elles se composent principalement de femmes se lavant dans leur tub. Il n'y a pas beaucoup de vénusté dans ces figures-là. Elles ne manquent pas néanmoins de sensualité, mais on serait tenté de croire que le peintre, comme pour les danseuses et les blanchisseuses, a voulu noter, avant tout, la catégorie sociale de ses modèles
Georges Rivière, Monsieur Degas, bourgeois de Paris, Paris, Floury, 1935, pages 150-151.
Vous n'êtes pas obligé de trouver belles ces femmes, monsieur Rivière, vous pouvez même passer devant sans les voir, ça en fera plus pour les autres à croquer !.. Et puis ne dites pas on, c'est vous, pour qui vous prenez-vous ?