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Citations de Anonyme (7434)


 Anonyme

Ainsi parle l'œuf, je suis le pouvoir, si vous me serez trop fort, je me casse, si vous ne me serrez pas suffisamment, je tombe et je me casse.
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 Anonyme
Les moments où l'Histoire s'accélère sont rares. C'est ce que vivent aujourd'hui l'Algérie et son peuple. Voilà l'instant que l'on attendait depuis si longtemps, celui qui brave nos peurs, nos réticences et nos scrupules.
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 Anonyme
Les moments où l'Histoire s'accélère sont rares. C'est ce que vivent aujourd'hui l'Algérie et son peuple. Voilà l'instant que l'on attendait depuis si longtemps, celui qui brave nos peurs, nos réticences et nos scrupules.
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 Anonyme
«Traiter l'Algérie comme une réserve d'indigènes, auxquels il suffit de leur assurer une ration quotidienne de couscous et un gite pour se procréer afin de les emmener paître là où on veut, est la plus grosse erreur qu'un système de gouvernance puisse commettre à l'encontre de son peuple et de sa constitution. Cette dernière qui de tout temps a été traitée comme une vulgaire fille de joie, violée par le premier seigneur du domaine qui se pointe».
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 Anonyme
La dignité ne s'achète pas !
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 Anonyme
En politique il n‘est jamais trop tard pour vouloir bien faire ; tout dépendant des intérêts en jeu et du sens du vent.
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 Anonyme
«Gilets jaunes» : la presque réussite d'une marque
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Je crois être obligé de m'avouer que la morphine, qui me donne du bien-être et de l'activité physique, m'enlève plutôt la tendance rêveuse, poétique. Je deviens un homme comme les autres, plus apte à jouir mais beaucoup moins enclin à chercher, à rêver. Elle supprime donc jusqu'à un certain point le désir, l'inquiétude, l'ardeur inassouvie qui sollicitent l'activité mentale.
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 Anonyme
Il vaut mieux vaincre par la «culture», expression de la vie, que par les armes, expression de la mort. »
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 Anonyme
«Mieux vaut la dictature du fer que l'anarchie de l'or» (Proverbe allemand)
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 Anonyme
«Il n'y a pas d'âge pour la sagesse, qui est un acte orientant tout l'homme vers sa vérité, une conversion et un arrachement».
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 Anonyme
« La citoyenneté est une attitude, un état d'esprit, la conviction émotionnelle que le tout est plus grand que la partie … et que la partie doit éprouver de la fierté à se sacrifier pour que le tout survive ».
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 Anonyme
Celui qui ne sait pas sourire ne doit pas ouvrir boutique .
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 Anonyme
«Il y a deux sortes de bergers parmi les pasteurs des peuples : ceux qui s'intéressent à la laine et ceux qui s'intéressent aux gigots. Aucun ne s'intéresse au mouton.» (Adage populaire).
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 Anonyme
Voilà donc un paradoxe français. Se proclamer républicain, défenseur de l'égalité – et de la laïcité - mais, dans le même temps, être obsédé par les origines d'une partie de la population. De fait, le véritable enjeu est résumé par la question suivante : Comment faire pour que ces Français que l'on rappelle en permanence à leurs origines se sentent totalement Français ?
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 Anonyme
«Les frontières séparent, les douanes rapprochent».
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 Anonyme
A quoi rêvent en fait les agneaux ? A manger les loups ? Non, ils n'ont pas les crocs nécessaires. A ne pas être leur proie ? Non plus, ils n'ont pas la bonne défense. Dilemme difficile. Rêve complexe et antinomique. Les images ne collent plus. Des canines contre de la laine, le combat reste toujours inégal, félon et inhumain. Animal.
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 Anonyme
«N'est pas alarmiste celui qui exprime une inquiétude fondée»
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 Anonyme
Ceci aurait pu être autobiographique ...


15 janvier

Ma Princesse,
Je peux enfin t’écrire quelques mots. Il me laisse sans doute quelques minutes de répit pour tenir un crayon.
Je n’en peux plus de cette prison.
Hier, j’ai pu marcher quelques minutes dehors mais pas tout seul. Jamais tout seul. Il ne me laisse plus rien faire tout seul.
Mon geôlier est cruel.
Nous étions amis, du moins, le croyais-je ?
Comment croire que nous avons pu nous côtoyer, lui et moi, tant d’années dans une certaine harmonie ?
Sans autre discorde que quelques rares chamailleries sans conséquence, souvent dues à un manque d’écoute de part et d’autre ?
Et que nous en sommes là aujourd’hui ?
Il n’y a pas eu de procès, pas de débats, je n’ai pas eu le droit de me défendre, pas eu d’avocat. Qu’aurait-il pu plaider, d’ailleurs ?
Une peine à perpétuité, décidée arbitrairement, unilatéralement. Et me voilà emprisonné. Je crie mon innocence mais à quoi bon ?
Quel pays, quel régime peut accepter de telles conditions de privation de liberté ?
Personne, pourtant, ne semble se préoccuper de mes conditions de détention. J’ai beau crier, personne ne s’émeut.
Si, on s’émeut, on me plaint, puis on passe à autre chose.
Les gens libres ont tant de choses à faire.
Je dois rendre le crayon
Je t’aime
Philippe

17 février
Ma Princesse,
Les jours s’écoulent et se ressemblent. Non, imperceptiblement, ils sont différents.
Chaque jour une nouvelle brimade, une nouvelle restriction. Chaque jour est pire que le précédent.
Quel plaisir prend-il à me faire souffrir jour après jour, de plus en plus ?
A briser, sans relâche, chaque parcelle de liberté qu'il me reste.
Je tente en cachette de recréer, dans ma prison, des bribes de liberté. Tenter de gagner une infime parcelle de terrain, c’est ma résistance. C’est risible. Surtout au regard de ce que je crois gagner et de ce que je perds chaque jour.
Il est le plus fort, il me tient dans ses griffes. Je sais qu’au final, j’aurai perdu. Mais cette lutte inégale et sans espoir est la seule chose qui me maintient encore en vie.
Je t’aime
Philippe


22 mars

Ma Princesse,

Ce matin, je me suis éveillé presque heureux.
Un peu plus, et j'oubliais les obstacles qui enferment mes projets tout autant que mon corps.
Ce matin, l'espace d'un instant, l'instant béni de certains matins, entre sommeil et éveil, quand la nuit tire sa révérence, et où l'esprit la dispute aux songes, j'ai été heureux.
Je savais confusément que je ne devais pas lâcher mon rêve, et que dès que ses brumes s'estomperaient, la réalité me rattraperait. J'avais oublié combien elle était cruelle.
Ce rêve, tu sais ? Celui qui me rejoignait déjà parfois, alors même que nous dormions encore ensemble ?
Celui qui me laissait au réveil avec une envie irrépressible de t'aimer, de t'aimer comme si c'était la première fois

Je t'aime

Philippe

25 avril
Ma Princesse,
Ma liberté de mouvement n’étant plus qu’un souvenir, je tente de m’évader en pensée.
Je sais, c’est un vieux classique.
Tous les prisonniers l’ont fait.
Je ne fais pas exception.
Je pense à toi, à tes journées chargées, aux amis que tu vois, aux activités que tu fais.
Je m’évade à travers toi.
Continue à me raconter ta vie dehors.
Continue.
Même si ça fait mal.
Je t’aime
Philippe

12 juin
Ma Princesse,
Il s’attaque à mon sommeil maintenant. M’empêche de dormir une nuit complète.
C’est la pire des tortures.
A ce rythme, je ne vais pas tenir. J’essaie de me rattraper la journée. Je ne fais quand même rien de mes journées. Ou si peu. Mais même en journée, il trouve le moyen de m’empêcher de dormir d’un sommeil réparateur.
Je t’aime
Philippe

22 juillet
Ma Princesse,
Tu t’éloignes, je le sais, je le sens. Tes lettres se font plus courtes, plus rares.
Mais comment t’en vouloir ?
Comment vivre avec (ou plutôt sans) quelqu’un qui ne peut sortir, qui ne peut t’accompagner chez des amis, quand tu enfiles ta belle robe rouge que j’aime tant et tes souliers à talons qui te donnent une démarche chaloupée.
Cette semaine a été la pire.
Pas de promenade dehors. Juste quelques pas dans ma cellule. Pourtant, il faisait beau. Mais c’est lui qui ne voulait pas. Avant, je pouvais encore un peu l’infléchir. Maintenant, mes supplications, mes efforts sont vains. Il est inflexible et de plus en plus dur avec moi.
Je suis innocent, tu comprends ? Qu’ai-je pu faire pour mériter ça ?
Je t’aime et j’espère que tu liras ces lignes.
Philippe

13 septembre
Ma Princesse,
Je suis révolté.
Et pourtant je sais que dans un instant, un peu plus peut-être, je serai à nouveau résigné.
Ni prisonnier de droit commun, ni même prisonnier politique, je ne suis rien de tout cela. Un prisonnier tout court. Sans motif, sans mobile, sans droit, sans loi.
Sans toi
Je t’aime
Mais toi ?

Philippe

31 octobre
Ma Princesse,
Cette fois, je n’ai même plus le droit de tenir le crayon. C’est une visiteuse bénévole qui écrit pour moi.
C’est sans doute la seule chose qu’il me laisse. Des visiteuses bénévoles.
Des visiteuses bénévoles. C’est-à-dire qui viennent gratuitement, sans contrepartie, sans obligation. Tu ne viens plus. Tu ne te sens plus d’obligation non plus. Tu as trouvé un homme qui te fait danser dans les soirées animées. Les bals dans lesquels les gens vont et viennent librement. Toutes choses que je ne peux plus t’offrir.
A cause de cette condamnation injuste, brutale et inique.
A cause de ce geôlier cruel, ce corps, mon corps, qui ne veut plus me répondre et qui me garde enfermé.
Philippe
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 Anonyme
«Nous répugnons à savoir, parce que savoir signifie changer.»
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