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Citations de Anonyme (7359)


Couart entend ces terribles paroles ; il veut s’échapper, il était trop tard : Renart le saisit aux oreilles : “Par le corbieu, sire Couart, vous n’irez pas plus loin seul ; vous viendrez avec moi, de bon ou mauvais gré ; je veux vous présenter ce soir à mes enfants qui vous feront bonne fête.” Et disant cela, il l’étourdit d’un coup de son bourdon [bâton].
Puis il se remit en marche avec son prisonnier
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Juge
Sus ! Revenons à nos moutons. Qu'en fît-il ?
Drapier
Il en prit six aunes de neuf francs.
Juge
Sommes-nous béjaunes, sots et niais. Où vous croyez-vous ?
Drapier
Sangbieu ! Je pense, il nous fait tous bons à paître, bêtes de sommes.
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L'âme humaine est l'image de l'Âme divine.
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 Anonyme
La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui."
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 Anonyme
La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui."
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 Anonyme
La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui."
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Extrait de La farce de maître Pathelin :
"PATHELIN -- Guillemette ! Un peu d’eau rose ! Redressez-moi. Relevez les coussins derrière moi ! Fichtre ! A qui est-ce que je parle ? Le pot à eau ! A boire ! Frottez-moi la plante des pieds !
LE DRAPIER -- Je l’entends là.
GUILLEMETTE -- Bien sûr !
PATHELIN -- Ah ! méchante ! viens ici ! T’avais-je dit d’ouvrir ces fenêtres ? Viens me couvrir ! Chasse ces gens noirs ! Marmara ! Carimari ! Carimara ! Emmenez-les moi ! Emmenez !"
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Tout ce jour-là, le roi Arthur fut extrêmement préoccupé et il avait l'air beaucoup plus sombre que d'habitude : on voyait bien à son apparence qu'il était très irrité. A l'heure de none, monseigneur Gauvain entra directement dans la grande salle accompagné par son frère Gaheriet. Aussitôt qu'ils virent le roi, ils comprirent à l'expression de son visage que les autres lui avaient raconté les rumeurs concernant Lancelot du Lac ; c'est pourquoi loin de se diriger vers lui, ils allèrent s'appuyer aux fenêtres du palais. La grande salle était complètement silencieuse et paisible, car il y avait là fort peu de chevaliers qui eussent prononcé une parole à cause de la mauvaise humeur que le roi Arthur manifestait.
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« Au moment d'être pendu, Renard tente une nouvelle ruse »
« Au moment d'être pendu, Renard tente une nouvelle ruse »
« Renard ! Pourquoi donc vous éloigner ? La paix n'est-elle pas jurée ?

Jurée, oui, répond Renard, mais non publiée ! »
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Renart, ses amis, ses parents
Renart appelait Ysengrin le loup, son oncle.Mais nulle parenté ne les unissait.
Ils étaient, seulement de fort bons amis, et ils le demeurèrent pendant longtemps, car Ysengrin, puissant baron, était courageux et brave, mais peu rusé et tous les tours que lui jouait Renart était en tortillas de tant de malice qu 'il ne pouvait comprendre.
Il prenait donc ses mésaventures pour de mauvais coups du sort et conservait toute entière son amitié à Renart le fourbe, pour lequel, il faut bien l'avouer, Dame Hersinde , femme d' Ysengrin avait un faible, comme il arrive fort souvent que des personnes sages se sentent pleines d'indulgence envers de mauvais garnements spirituels.
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Le sultan fit ouvrir la porte de la chambre de la princesse, et le prince Firouz Schah entra. Dès que la princesse le vit paraître, comme elle le prenait pour un médecin, dont il avait l'habit, elle se leva comme en furie, en le menaçant et en le chargeant d'injures. Cela ne l'empêcha pas, et, quand il fut assez près pour se faire entendre, comme il ne voulait être entendu que d'elle seule, il lui dit d'un ton bas et d'un air respectueux à se rendre croyable : "Princesse, je ne suis pas médecin. Reconnaissez, je vous en supplie, le prince de Perse qui vient vous mettre en liberté".
Au ton de voix et aux traits du haut du visage qu'elle reconnut en même temps, nonobstant la longue barbe que le prince s'était laisser croître, la princesse de Bengale se calma, et en un instant elle fit paraître sur son visage la joie que l'on désire le plus et à quoi l'on s'attend le moins est capable de causer quand il arrive. La surprise agréable où elle se trouva lui ôta la parole pour un temps, et donna lieu au prince Firouz Schah de lui raconter le désespoir dans lequel il s'était trouvé plongé dans le moment qu'il avait vu l'Indien la ravir et l'enlever à ses yeux ; la résolution qu'il avait prise dès lors d'abandonner toute chose pour la chercher en quelque endroit de la terre qu'elle pût être, et de ne pas cesser qu'il ne l'eût trouvée et arrachée des mains du perfide ; et par quel bonheur enfin, après un voyage ennuyeux et fatiguant, il avait la satisfaction de la retrouver dans le palais du sultan de Cachemire. Quand il eut achevé , en moins de paroles qu'il lui fut possible, il pria la princesse de l'informer de ce qui lui était arrivé depuis son enlèvement jusqu'au moment où il avait le bonheur de lui parler en lui marquant qu'il était important qu'il ai cette connaissance, afin de prendre des mesures juste pour ne la pas laisser plus longtemps sous la tyrannie du sultan de Cachemire.
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Le prince Firouz Schah monta, et il aperçut son aimable princesse assise négligemment, qui chantait, les larmes aux yeux, une chanson par laquelle elle déplorait sa malheureuse destinée, qui la privait, peut-être pour toujours, de l'objet qu'elle aimait si tendrement.
Le prince, attendri de la triste situation où il vit sa chère princesse, n'eut pas besoin d'autres marques pour comprendre que sa maladie était feinte, et que c'était pour l'amour de lui qu'elle se trouvait dans une contrainte si affligeante. Il descendit du cabinet, et, après avoir rapporté au sultan qu'il venait de découvrir de quelle nature était la maladie de la princesse et qu'elle n'était pas incurable, il lui dit que, pour parvenir à sa guérison, il était nécessaire qu'il lui parlât en particulier, et seul à seul ; et, quand aux emportements où elle entrait à la vue des médecins, il espérait qu'elle le recevrait et l'écouterait favorablement.
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Mais quelle fut la douleur du prince Firouz Schah, quand il vit qu'à ses propres yeux, sans pouvoir y apporter empêchement, l'Indien lui enlevait la princesse de Bengale, qu'il aimait si passionnément qu'il ne pouvait plus vivre sans elle. A cet objet auquel il ne s'était pas attendu, il demeura comme immobile ; et, avant qu'il eût délibéré s'il se déchaînerait en injures contre l'Indien, ou s'il plaindrait le sort déplorable de la princesse, et s'il lui demanderait pardon du peu de précaution qu'il avait pris pour la conserver, elle qui s'était livrée à lui d'une manière qui marquait si bien combien il en était aimé, le cheval, qui emportait l'un et l'autre avec une rapidité incroyable, les avait dérobés à sa vue. Quel parti prendre ? Retournera-t-il au palais du sultan son père, se renfermer dans son appartement, pour se plonger dans l'affliction, sans se donner aucun mouvement à la poursuite du ravisseur pour délivrer sa princesse de ses mains et le punir comme il le méritait ? Sa générosité, son amour, son courage, ne le permettent pas. Il continue son chemin jusqu'au palais de plaisance.
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Les femmes de la princesse, après l'avoir satisfaite sur les premiers articles, répondirent sur le dernier : "Princesse, nous ne savons pas ce que vous en pensez vous-même. Pour nous, nous vous estimerions très heureuse si le roi votre père vous donnait pour époux un prince si aimable. Il n'y en a pas un à la cour de Bengale qui puisse lui être comparé, et nous n'apprenons pas aussi qu'il y en ait dans le Etats voisins qui soient digne de vous."
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La princesse à qui le prince Firouz Schah s'était adressé si heureusement était la princesse de Bengale, fille aînée du roi du royaume de ce nom, qui lui avait fait bâtir ce palais peu éloigné de la capitale, où elle venait souvent prendre le divertissement de la campagne. Après qu'elle l'eut écouté avec toute la bonté qu'il pouvait désirer, elle lui répondit avec la même bonté."Prince, dit-elle, rassurez-vous, vous n'êtes pas dans un pays barbare : l'hospitalité, l'humanité et la politesse ne règnent pas moins dans le royaume de Bengale que dans le royaume de Perse. Ce n'est pas moi qui vous accorde la protection que vous me demandez ; vous l'avez trouvée toute acquise non seulement dans mon palais, mais même dans tout le royaume : vous pouvez m'en croire et vous fier à ma parole".
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L'Indien se prosterna devant le trône ; et quand il se fut relevé, en montrant le cheval au roi : "Sire, dit-il, quoique je me présente le dernier devant Votre Majesté pour entrer en lice, je puis l'assurer néanmoins que dans ce jour de fête elle n'a rien vu d'aussi merveilleux et d'aussi surprenant que le cheval sur lequel je la supplie de jeter les yeux.
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Schéhérazade, en continuant de raconter au sultan des Indes ses histoires si agréables, et auxquelles il prenait un si grand plaisir, l'entretint de celle du cheval enchanté.
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Depuis ce temps-là, Ali Baba, son fils, qu'il mena à la grotte, et à qui il enseigna le secret pour y entrer, et après eux leur postérité, à laquelle ils firent passer le même secret, en profitant de leur fortune avec modération, vécurent dans une grande splendeur, et honorés des premières dignités de la ville.
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Après le mariage, Ali Baba, qui s'était abstenu de retourner à la grotte des voleurs depuis qu'il en avait tiré et rapporté le corps de son frère Cassim sur un de ses trois ânes, avec l'or dont il les avait chargé, par la crainte d'y trouver les voleurs ou d'y être surpris, s'en abstint encore après la mort des trente-hui voleurs, en y comprenant leur capitaine, parce qu'il supposa que les deux autres, dont le destin ne lui était pas connu, étaient encore vivants. Mais au bout d'un an, comme il eut vu qu'il ne s'était fait aucune entreprise pour l'inquiété, la curiosité le prit d'y faire un voyage, en prenant les précautions nécessaires pour sa sûreté. Il monta à cheval ; et, quand il fut arrivé près de la grotte, il prit un bon augure de ce qu'il n'aperçut aucun vestige ni d'homme ni de chevaux. Il mit pied à terre, il attacha son cheval, et, en se présentant devant la porte, il prononça les paroles : Sésame, ouvre toi, qu'il n'avait pas oubliées. La porte s'ouvrit ; il entra, et l'état où il trouva toutes choses dans la grotte lui fit juger que personne n'y était entré depuis environ le temps que le faux Cogia Houssain était venu lever boutique dans la ville, et ainsi, que la troupe des quarante voleurs était entièrement dissipée et exterminée depuis ce temps-là. Il ne douta plus qu'il ne fût le seul au monde qui eût le secret de faire ouvrir la grotte, et que le trésor qu'elle enfermait était à sa disposition. Il s'était muni d'une valise, il la remplit d'autant d'or que son cheval en put porter, et il revint à la vielle.
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Elle [Rukenawe] avait beaucoup de sagesse et de prudence, et osait parler hardiment lorsqu’il le fallait. Comme elle était forte, courageuse et énergique, on la craignait partout où elle se présentait.
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