Combien de fois j'ai entendu, dans nos discussions avec les gros éditeurs, des phrases du genre : « Mais de toute façon, le lecteur, ça ne l'intéresse pas de savoir d'où vient le papier de son livre. Et l'auteur non plus. » Tant que ce n'est pas une demande forcée de la société civile, les groupes d'édition n'ont pas intérêt à changer des pratiques qui les enrichissent.
"L'écologie du livre est donc, à la racine, une écologie des imaginaires : un soin porté à tout ce qui s'invente et qui nous guide, d'une manière ou d'une autre, vers des territoires collectifs émancipés"