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Critiques de Bandini (12)
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Tout conte fée

Un jolie femme demande à son miroir : “Qui est la plus belle ?” Puis on y croise un personnage qui s’apparenterait au petit chaperon rouge, j’ai eu l’impression de me retrouver dans une adaptation d’un conte dans un univers fin XIXe début XXe siècle, ambiance de polar, et puis un homme qui veut se suicider en se jetant d’un toit rencontre le Père Noël coincé dans une cheminée. C’est loufoque, absurde, les habitants de l’immeuble semblent tous un peu décalés, on navigue dans une étrange ambiance. Il y a deux disparus, dont une petite fille, et un indien mort tué par une de ses flèches. Le style de dessin est subitement modifié, il y a quelques illustrations en noir et blanc, pleine page, comme les illustrations dans Jour de France, qui viennent ponctuer, et quelques image d’une histoire du Petit Chaperon Rouge, dans un style encore différent, plus coloré, plus enfantin. On trouve plein de personnages de contes, de personnages imaginaires (les auteurs vont même oser y intégrer Jesus !), beaucoup de jeux de mots vaseux et des citations extraites de “Psychanalyse des contes de fées” de Bruno Bettelheim. Le récit semble nous embarquer dans une parodie de conte puis bifurque dans une analyse, il passe de l’un à l’autre, jouant de transgressions, de décalages, de télescopages, ce n’est ni l’un ni l’autre et les deux à la fois. Le graphisme varie encore et réserve quelques surprises. L’histoire se base sur les analyses de Bettelheim, mais part dans plusieurs directions, on peut choisir celui de l’analyse œdipienne, ou celui de l’humour, et au final, c’est une voyage étrange dans le fantastique, loin d’un récit rectiligne, c’est tout un univers qui se transforme au fil des pages comme notre perception du conte qui se modifie avec l’âge. C’est en tout cas une bande dessinée très originale, déroutante et réjouissante.
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Tout conte fée

Très vite, l’album lasse, par une accumulation de calembours et de dialogues grotesques.
Lien : http://www.bodoi.info/tout-c..
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Tout conte fée

Tout conte fée réalise le grand écart entre Bruno Bettelheim et Tex Avery, tout en naviguant des Monty Python et Lewis Carroll.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Tout conte fée

Attention délire ! Sous prétexte d’une enquête policière suite à la double disparition du petit chaperon rouge et du père Léon/Noël, nous avons une histoire totalement déjantée dans laquelle sont présents plusieurs personnages de nos contes de fées, qui habitent tous le même immeuble. Je préfère ne pas les citer pour ne pas divulgacher, car c’est drôle et totalement décalé de les voir apparaitre dans cet immeuble parisien en 1915. La misère sociale dans laquelle ils vivent, et le graphisme assez gris, sombre, donnent une tonalité et un sentiment encore plus amères à ces personnages qui, hormis le père Noël, ne brillaient déjà pas par leur bonheur dans leur histoire d’origine. Ils font pitié, ces héros. Jeu de mots plus ou moins fins, décalages temporels, ça part dans tous les sens, c’est inventif et fou, une folie jubilatoire et irrévérentieuse.

Et petit à petit le propos du livre s’oriente vers l’approche psychanalytique des contes de fée selon Bettelheim : complexe d’Œdipe, refus de grandir, angoisse de castration… Les auteurs nous font passer de l’autre côté du miroir, entrer dans le monde parallèle des contes, qui est aussi l’inconscient du lecteur. Et là on passe un cap dans le délire et dans la variation des stymes, mais on perd aussi un peu le fil de l’histoire et du propos. Car l’aspect psychanalytique, qui est jeté en quelques phrases comme autant de cheveux sur la soupe, donne un mélange incongru et déstabilisant de loufoque et de leçon, mais une leçon bien mal amenée.

Je ne vous parle même pas de la fin de l’ouvrage qui change encore de registre, sans transition.

Et au final ce qui me reste c’est un sentiment de confusion et d’incompréhension. Dommage.
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Face contre ciel

Glauque mais touchant ! Un dessin assez beau mais très noir. Une intrigue qu'il faut attendre en phase 2 pour s'y accrocher (j'ai failli abandonné avant) et dont on pressent le dénouement assez vite ; une impression oppressante et désagréable tout au long du livre. j'en ressort un peu partagé.
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Chine : Regards croisés

Comme l'ouvrage sur la Corée, on découvre ici des visions de la Chine (on apprend plus de choses sur la Chine ici que sur la Corée dans l'ouvrage similaire). Les récits mêlent l'histoire récente ou l'adaptation de contes ou d'histoire ancienne chinoise. Un petit regret : les auteurs ne sont plus présentés en une demi page comme dans le livre sur la Corée. Je le conseille néanmoins.
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Chine : Regards croisés

Nul comme son auteur plein de préjugé.. ne voit pas plus loin que le bout de sa vie d'expat fénéant ^^ a éviter et ... bon jeun mental autant que physique monsieur sylvain si vous vous etiez intéréssé a autre chose que votre propre personne (avez vous aider quelqu'un ? Vous?) Vous auriez compris que votre vision se base sur l'apparence et pas le fond des choses.. faites des mangas pour enfants privilégiés plutot 😌
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Tout conte fée

[...]J’ai tout aimé, ce titre est aussi génial que loufoque. Tout commence à Paris en 1915 avec une belle qui n’a rien d’une reine et qui parle à un miroir qui n’a rien de magique. Le drame, le malheur, la voici en quelques pages, alcoolique et prostitué. Mais ce n’est pas de cette femme que parle la BD. Non, c’est l’histoire d’un petit chaperon perdu. Enfin d’une petite fille qui a disparu. C’est l’histoire d’un inspecteur qui vient enquêter sur la disparition d’un vieux bonhomme. Attendez ! Ce n’est pas une fillette qui a disparu ? J’y viens, j’y viens. L’inspecteur arrive pour le vieux Léon et se retrouve avec une fillette disparue, un indien assassiné, un homme à deux têtes, un collectionneur de petits trains, deux enfants mineurs, un loup bedonnant… Pendant ce temps-là, le père Noël est coincé dans une cheminée, un bourreau tente de se suicider, Jéso fils Dedieu se cache sur les toits de Paris….



Vous l’aurez compris, cette BD part dans tous les sens. Il y a pléthore de personnages, tous aussi farfelus les uns que les autres, on suit en parallèle plusieurs histoires ayant comme point commun l’immeuble. Tout est incongru, absurde. Et pourtant les auteurs arrivent à garder une cohérence étonnante. Tout se tient, une logique se dégage petit à petit, et chaque élément trouve sa place. [...]
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
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Tout conte fée

Paris, novembre 1915. Dans un immeuble, la concierge fait appelle à la police car le vieux monsieur habitant l'immeuble a disparu depuis plusieurs jours et qui n'est autre que le Père Noel, un indien est retrouvé mort dans un autre appartement, des jumeaux qui entretiennent un mine les invitent à prendre le train pour aller dans l'autre monde, celui des contes.



Une BD qui reprend les personnages des contes ou mythes de notre enfance où certain on de sérieux problèmes à régler et un psychologue ne serait pas de trop pour tous ce beau monde.

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Tout conte fée



Les jolis contes pour enfants ont généré de splendides pastiches, tantôt truculents, tantôt drôles ou décalés, toujours plaisants et sans cesse renouvelés. Ce one shot pour adultes ne faillit à une longue tradition d'hommage ou de source d'inspiration en touillant joyeusement les personnages célèbres des contes avec une intrigue de polar.

Nous sommes en 1915 à Paris et une belle jeune femme demande à son miroir si elle est la plus belle. La première planche pose décor et genre en quelques cases et lorsque l'on tourne la page et qu'on lit :" Bien sûr, ce con ne répondait jamais" , le ton est donné : irrévérencieux et pour public ayant grandi. Tandis que la beauté du début verra sa vie s'enfoncer petit à petit ( pour être enterrée en milieu d'album), se révèle une intrigue se déroulant dans un immeuble où l'on a retrouvé Mr Roger Ronimo transpercé d'une flèche. Et derrière tous les portes de cet immeuble à nombreux étages, on croisera un bourreau, le Père-Noël, Jésus-Christ, Mr Wolf ( sous la forme d'un loup), le chaperon rouge, Peter Pan, ..... L'inspecteur chargé de l'enquête et son adjoint ne sauront où donner de la tête tellement l'affaire tournera à l'absurde. Trouver le coupable dans ce jeu de références, de clin d'oeil et de choses merveilleuses ou magiques deviendra un casse-tête kafkaïen ( tiens, pas de références au célèbre écrivain).

La première partie de l'album est jubilatoire. Tout s'entremêle, se chevauche, jusqu'à l'absurde. Les dialogues fusent, remplis de jeux de mots. On se fiche royalement de l'intrigue car cette déferlante de situations de plus en plus hallucinantes s'imbriquent avec tellement de virtuosité que l'on boit du petit lait. Et puis, soudain, tout part en vrille et ce, exactement, à la page 75 lorsque le personnage du bourreau dit au Père-Noël : " Vous allez vous fourvoyer dans une discussion anti-religieuse,anti-cléricale. Les lecteurs vont se lever les uns après les autres et quitter la BD." Case prémonitoire ? Avertissement au lecteur que j'ai pris au pied de la lettre ?

La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Chine : Regards croisés

Projet enthousiasmant : faire exprimer des auteurs, chinois et français autour, sur la Chine.

Entre tradition et bouleversements sociaux

Oui mais...très inégal !

Sur onze nouvelles, trois m'ont plu.

Mais , contente d'avoir découvert tous ces auteurs.
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Les âmes sèches, tome 3

Suite et fin de cette trilogie dessinée par trois auteurs différents et dont les tomes sont parus à quelques semaines d’intervalle.



Après la chasse au Mal du tome précédent, le lecteur a tout d’abord droit à la confrontation tant attendue entre Israël Horswooth et Pandora. Si le début de la confrontation tient toutes ses promesses et propulse le narrateur de cette saga au cœur même du monde de sa maléfique opposante, la suite devient malheureusement plus brouillonne. En mêlant dimensions parallèles, ectoplasmes, doubles/reflets, changements d’époque et failles temporelles, Antoine Ozanam semble vouloir en faire de trop et, si Israël Horswooth commence à douter de sa propre réalité, le lecteur, lui, a du mal à tenir le fil de l’histoire. Si je n’ai pas su apprécier cette recrudescence du fantastique et cette complexification de l’intrigue, je ne suis pas non plus fan de la conclusion. Vraiment dommage !



Au niveau du graphisme, on a de nouveau droit à un changement de décor et de dessinateur. C’est cette fois Bandini, déjà associé à Ozanam sur "Face contre ciel" qui s’occupe du dessin, dans un style graphique qui se marie en douceur avec celui de son prédécesseur et avec quelques belles trouvailles au niveau des changement d’apparences.



Bref, première petite déception sur un scénario d’Ozanam lors de cette conclusion. Mais comme j’ai apprécié le reste de la saga, je me réjouis tout de même de l’annonce d’un deuxième cycle de trois tomes.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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