Bédu

En faisant de l'ordre dans les affaires de mon papa, j'ai trouvé cette BD et ne pouvais m'en débarrasser sans y avoir jeté un oeil. La psychologie m'a toujours passionnée, l'humour aussi. Je devais donc me régaler en cet après-midi pluvieux automnal.

Si certaines planches m'ont tiré des sourires par leur côté absurde et décalé, la dernière séquence intitulée "Araignée du soir... couard !" m'a fait me replonger instantanément dans mon quotidien estival et automnal 2022. Jamais tant d'araignées, plus moches les unes que les autres, plus grosses les unes que les autres m'ont fait hurler, cauchemarder et trépigner d'horreur. J'ai bien appelé Tarzan, Spiderman (il devrait avoir l'habitude lui, non ?), Rambo, Inspecteur Gadget, Lara Croft, Rocco Siffredi, Mère Teresa et Mac Gyver à la rescousse. Aucun n'a pu venir à bout de cette invasion poilue et de ma phobie arachnide.

Il ne me reste qu'à consulter. Vous n'avez pas le nom d'un bon psy à me proposer ?



Une chouette BD à lire sans modération et sans Charlotte au plafond.

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée SangDragon de Bédu.

Dans les hautes terres d'Ergwad, le roi Arthmel vient de mourir, laissant son trône au brutal prince Oghor.

Ce dernier, craignant de se voir évincé par sa sœur, la princesse Hélia, la fait emprisonner.

Son seul crime ? Que la Pyrize, une pierre mystérieuse, l'ait désignée responsable de l'éveil du dragon qui va ravager le royaume..

Hélia, rebelle et fougueuse, va s'évader, emportant la Pyrize.

Accompagnée de Yoyo, de la race des Khtolls, elle va se diriger vers Kohrmor, la terre des dragons, afin de combattre la terrible créature menaçant son peuple.

Elle n'est dorénavant plus princesse. Mais guerrière !

Et elle ira jusqu'au bout d'elle-même, de tous les dangers, de toutes les surprises que lui réserve sa quête.

SangDragon est une bande dessinée d'héroïc fantasy qui avait tout pour me plaire sur le papier. Malheureusement, cette fois ci mon avis est un peu plus mitigé.

J'ai immédiatement eu quelques difficultés avec le langage utilisé. Les termes sont ceux de l'ancien temps, ils ne sont pas actuels. Cela colle parfaitement avec l'univers crée ici. De même, l'ensemble est compréhensible.

Toutefois j'ai trouvé ça un peu difficile à déchiffrer par moment.

C'est écrit assez petit, il m'a fallu revenir en arrière à plusieurs reprises pour comprendre ce que je lisais.

Heureusement je l'ai lu en numérique ce qui m'a permis de zoomer régulièrement une fois que je me suis souvenu avoir cette fonction ;)

L'histoire est classique mais bien ficelée dans l'ensemble. Il y a de l'action, de l'aventure, de la magie et.. des dragons. Cela tombe bien, j'adore les dragons :)

Hélia est une héroïne qui de princesse va devenir guerrière. Certaines choses la concernant sont surprenantes, notamment sa vraie nature.

Le prince Oghor est cruel et détestable à souhait.

Toutefois, j'ai trouvé ça un peu trop convenu, assez prévisible. L'auteur aurait pu aller plus loin sur certaines petites choses.

Il y a de bonnes scènes de combats avec de magnifiques illustrations de dragons.

Mais à d'autres moments les dessins sont moins précis c'est dommage.

SangDragon est malgré tout une bande dessinée intéressante à lire et je la note trois étoiles :)

Le roi Arthmel vient de mourir. Son fils, le prince Oghor, par peur que sa sœur Hélia ne l'évince, l'accuse du meurtre de son père. D'autant que la pyrise, une pierre mystérieuse, la désigne comme ayant un lien avec le réveil d'un dragon. La jeune femme part alors en quête d'une solution pour sauver son royaume.

Ce one shot est une excellente surprise. Doté d'une héroïne forte et futée, cet album nous entraine dans une quête peuplée de personnages haut en couleurs. L'humour point aussi son nez pour apporter un peu de légèreté à l'ensemble et empêcher l'histoire de trop se prendre au sérieux. le résultat est prenant, plaisant à lire, enchainant les péripéties et offrant une histoire complète, même si la fin, suffisamment ouverte laisse la possibilité d'autres aventures.

Côté graphisme, le trait est simple mais plaisant. C'est efficace, mais un rien basique, rappelant les dessins des bandes dessinées des années 80.

Cet album est une bonne surprise que j'ai pris plaisir à lire.

A noter une planche étonnante dans des yeux de 2015 : p. 24, les auteurs nous livrent la conception classique de la place de la femme chez les talibans. Il fallait oser...

Le docteur Médard est psy de métier. Son rôle est d'écouter toute personne qui se présente dans son cabinet. Du cinglé qui se prend pour un chien, du gars qui a la phobie des ascenceurs, de la femme objet de jeux télé en manque de publics.... tout y passe. Mais cela n'est pas sans laissé quelques séquelles à notre aimable toubib.



Cette album est une compilation de quelques angoisses. Réalisation scénaristique par Raoul Cauvin sous la plume de Bédu.



Autant j'apprécie beaucoup cet univers psychologique décalé et ubuesque.

Autant j'aime voir la moquerie tordante des psy qui analysent leur patient et qui se retrouve à leur tour emprunt à l'angoisse et aux symptômes de leur analysé me permet de rigoler en me disant donnant-donnant.



Mais là, je dois dire qu'une compilation comportant 30 pages ne me permets pas de profiter pleinement de la série.

Quelques bonnes réparties mais moins drôle qu'attendu.

Très belle surprise avec ce one-shot original ! Ce n'est pas un coup de cœur donc je ne lui mets pas 5 étoiles, mais cet album mérite un beau 4 sur 5 !



Bédu a insufflé énormément de personnalité et de corps à ce récit de fantasy qui ressemble à une BD à l'ancienne et qui pourtant est infusée de modernisme dans son propos.



J'ai beaucoup aimé la patte graphique à l'ancienne, donc, de cette BD, son côté aventure en un tome, bien maîtrisé et sans construction narrative trop ambitieuse à lire sur dix tomes derrière.



Le récit en lui-même n'est pas d'une complexité folle ni d'un changement de paradigme fou niveau fantasy, mais que ça fait du bien de pouvoir profiter d'une lecture de cette facture !



Mention honorable pour les polices d'écriture que j'ai trouvé très bien choisies, que ce soit celle des "gentils" ou celle des dragons, et qui changent un peu des deux ou trois mêmes que l'on retrouve d'habitude.

J’ai pété les plombs doit être considéré, avec un an d’avance, comme un anniversaire. Les auteurs s’en prennent à cœur joie pour fêter le docteur Médard. L’ennui c’est que justement le principal intéressé n’est pas vraiment à la fête, bien au contraire.



Les gags sont assez variés mais ils se déroulent principalement dans le cabinet bien connu. Les quelques escapades que l’on nous offre sont toujours les mêmes : le domicile du protagoniste et le cabinet de ses confrères. Une certaine monotonie pourra donc agacer les moins indulgents.



Le fil conducteur de l’album semble être l’incompétence du docteur Médard. Celui-ci enchaîne les bourdes et refile avec un entrain certain ses patients les moins sympathiques à d’autres confrères. Malgré un air de déjà vu, certaines histoires nous révèlent de bonnes chutes. Dommage toutefois qu’il n’y ici rien de transcendant.



Les dessins sont toujours aussi agréables et nous font passer un agréable moment. Et là tout est dit : un album plaisant qui n’offre pas réellement d’originalité mais qui parvient à faire sourire ! L’objectif est donc atteint !

Cela dézingue sec dans le milieu des retraités des services secrets de sa majesté. a tel point que notre Clifton national reprend du service pour trouver qui supprime ses anciens collègues. Dans cette enquête, il est épaulé par une jeune femme qui lui vient en aide. Le duo fonctionne bien et l'enquête est intéressante et bien menée.

C'est un très bon tome.

Dans ce nouvel album des aventures de Clifton, le relais est entièrement passé sur le graphisme de Turk à Budé. Les personnages n'ont pas fondamentalement changé, même si je trouve le trait un peu plus épuré, voire simplifié et les têtes un peu plus grosses par rapport aux corps.

Le scénariste revient sur le passé de Clifton au travers de deux épisodes qu'il lie sous la forme d'une interview de notre célèbre personnage. C'est l'occasion de donner un peu plus de densité psychologique au colonel à travers son passé. On retrouve aussi le personnage de l'espion nazi que Macherot n'avait fait qu'esquissé dans un précédent album. On peut regretter un léger manque de vraisemblance. Il s'écoule normalement 4 ans entre les deux épisodes, or dans le premier nous avons in Clifton collégien alors que dans le second, nous avons un homme accompli sous les drapeaux. A part ce détail, j'ai bien aimé l'album.

Je me sens mieux ! Voici un constat que l'on fait assez souvent après avoir lu un album de la série Les Psy. Le vingt-et-unième tome tente de surfer sur cette dynamique bien qu'il soit davantage caractérisé par un manque de souffle.



Que les inconditionnels se rassurent : l’essentiel est bien présent. Le style graphique cher à Spirou nous transporte dans un monde plus rond, plus coloré mais toujours réaliste. L'on pourra regretter que les petits gags de fonds que l'on pouvait retrouver brillent ici par leur absence, à de trop rares exceptions près.



Autre grande déception : Je me sens mieux ! donne la très désagréable impression d'être une redite. Certes les gags sont inédits mais à leur écrasante majorité la chute reste la même. Nous savions que le docteur Médard était plutôt doué pour ressembler à ses patients... mais alors là, c'est trop ! D'autres historiettes font référence à des albums précédents, un gag a droit à un rappel et d'autres s'achèvent de manière prévisible ou peu inspirée. Tout cela est hélas terriblement décevant. Le manque d'inspiration est ici hélas évident.



Certains gags sortent du lot. Mal de vivres fustige gentiment végétariens et végétaliens. Réincarnation nous fait rire tout simplement tout comme Parfum marin. Voix de fait achève l'album sur une note humoristique inspirée et ouverte sur les échéances électorales à venir. Assurément ils font beaucoup pour éviter une catastrophe.



Malgré tout cela, c'est avec plaisir que l'on ressort de cette lecture, même si l'album est peu inspiré. Il est donc difficile de trop forcer la critique. Autrement dit voici un album qu'il faudra impérativement réserver à un public déjà conquis et qui désire lire quelque chose de léger.

Ces Lutins diaboliques, captivaient réellement le lecteur de l'hebomadaire Tintin. Azara se montrait tout à fait à la hauteur, avec son dessin collant parfaitement au scénario (bondissant!) de Greg. Il est dommage que ce dessinateur de talent n'ai pas illustré d' autres Clifton.

c cool !

Excellent album de la série des CLifton qui permet de pénétrer dans le monde du cinéma. L'intrigue est pas mal construite et permet au travers du scénario du film d'imaginer une autre vie entre Clifton et Miss Partridge. On trouve aussi notre bourru de colonel un peu coeur d'artichaut. Tout cela laisse place à quelques scènes humouristiques.

Cet album est un hommage aux acteurs sous forme de clin d'oeil : on trouve Bernard Blier en portier des studios de cinéma, un De Funes avec un clap de fin, mais aussi Belmondo, Gérard Jugnot ou Lino Ventura. Je n'ai peut-être pas reconnu tout le monde, mais c'est vraiment très sympa.

Qui est cet homme que Clifton a heurté avec son célèbre cabriolet MG ? Quelle est son identité et son histoire ? Notre célèbre colonel est plongé dans une histoire d'amnésie et d'espionnage. C'est toujours jubilatoire, avec quelques beaux paysages. Cette série mériterait d'être plus connue. Elle est adaptée à tout public.

J'ai récupéré il y a peu de temps pas mal de mes vieilles bandes dessinées. Et j'ai retrouvé ma collection des Psys.

C'est avec un grand plaisir que j'ai relu ce premier tome.



Le psy que nous suivons m'avait manqué. J'ai aimé retrouver tout ses cas psy'. Et je dois dire qu'il faut être sacrément imaginatif pour nous faire rire et pour trouver autant de gens fou !!



Je ne me souvenais pas que dès le premier tome, le psy se retrouvait déjà à aller consulter un psy lui aussi tellement il n'en peu plus de ses patients. Dans mes souvenirs, ça n'arrivait que plus tard.



Les dessins sont assez basique mais j'adore la tête du psy principal avec sa tête qui ressemble au test de Rorscharch.



Elise__♥

Je ne crois pas avoir jamais ouvert un tome des « psy » avant aujourd’hui. Je ne sais pas ce qui m’a tentée : les couleurs vives et le format très agréable, sans nul doute. C’est parfois aussi simple que cela. Mais au fond, allez savoir vraiment ce qui se passe dans nos têtes… Le dessin est très classique, mais j’aime aussi beaucoup cette manière limpide d’aborder la bd, cette façon solaire, qui me ramène aux bons vieux tomes de mon enfance. Notez qu’il s’agit d’un psy qui soigne ses patients, et cette bd serait donc destinée à tout le moins aux adolescents, aux adultes, ou plus encore.



Sait-on jamais ce que vit un psy vraiment, une fois qu’il a fermé la porte de son domaine ? J’ai ri des soucis d’Antoine le psy, qui a une manière pragmatique de résoudre les problèmes de ses patients, un peu comme on recoudrait un bouton. Après avoir consulté, le patient refile parfois son problème à son voisin et ainsi de suite. L'épuisement d'Antoine m’a réjouie, tout autant que ses petites revanches. Ni trop, ni trop peu, très bien fait.

Antoine Médard, sympathique psy, ouvre son cabinet pour de nouvelles consultations à une cohorte de patients souffrant de troubles (...) qui, sous la plume impertinente de Raoul Cauvin, deviennent autant de tranches d’humour.
Lien : http://bdzoom.com/100265/bd-..

c cool !

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