Citations de Elyna E.C. (24)
— Je me vante d'être toujours sincère. La contrariété ne vous sied guère.
— Il me semble qu'elle ne valorise personne.
— Dans votre cas, cela se voit d'avantage.
— Flûte alors ! Même pas capable d'afficher une splendeur surhumaine au quotidien ! Mais qu'allez-vous donc pouvoir faire de moi ?
- Penses-tu que toutes les âmes méritent d'être sauvées ?
— Vous avez raté la partie où je vous traite de gros connard narcissique ?
— C'est de loin ma préférée.
— Tu as une mine effroyable. On dirait que ta peau se ride au niveau de ton front.
— J'ai mal à la tête, Aldrik ! Chez les gens normaux, ça déforme les traits, je te signale.
– Tu étais mignonne à quatre ans, dommage qu'on n'ait aucun contrôle sur le temps.
Aussitôt, j'estime que sa voix est trop nasillarde, que ses pommettes creuses ne sont pas sans rappeler un masque d'Halloween et que son front est beaucoup trop large par rapport au reste de son crâne. En bref, il me fait penser à un emoji squelette.
— Tu sais que tu es bizarre parfois comme fille ?
— Je préfère toujours prendre cela comme un compliment.
— Toujours ? Parce qu'on te le dit souvent ?
— Plus que tu ne l'imagines.
Je déteste l'expression 'la vie continue'. Après tout, la terre ne s'arrête-t-elle pas de tourner quand un malheur nous tombe dessus ou touche l'un de nos proches ?
Les gens qui souffrent sont souvent de mauvais conseil.
Qui serait assez stupide pour se lancer dans une aventure périlleuse avec un type à qui on n'oserait même pas emprunter un stylo ?
- Pense à quelque chose d’heureux, suggère Lucas.
Super, merci du conseil monsieur Patronus.
Il m'a l'air d'avoir les chevilles assez grosses pour porter les responsabilités de deux personnes.
- Je croyais que tu voulais dormir, pas que nous allions discuter des fois où j'ai agi comme un parfait connard.
Deux fous aux caractères explosifs, cherchant désespérément une âme insupportable au péril de leur vie. Vous en connaissez beaucoup, vous des individus aussi altruistes? Certains diront avec bon sens que nous sommes des imbéciles.
- Mes félicitations, Allyn, tes idées n'étaient pas aussi foireuses qu'elles en avaient l'air.
- J'ignorais que tu possédais un tel talent pour les compliments.
- Et moi qui pensais que tu avais appris à me connaître depuis le temps, se lamente-t-il.
- Crois-moi, Lucas, j'en apprends tous les jours à ton sujet.
– Ce qu’on t’a raconté sur les Affres, ce que Loïc Fortin ou Josias ont essayé de t’expliquer au sujet des dangers de cette dimension, n’est rien comparé à la réalité. Le Haut-Juge de cette Organisation, tout comme le directeur adjoint à deux balles que nous nous coltinons, n’ont jamais mis les pieds dans cette atmosphère oppressante et traumatisante. Alors dis-moi, Allyn, pourquoi devrais-je t’emmener ?
« — Les choses ont un plus grand impact sur toi si tu les laisses t’impressionner. Plus tu accordes de l’importance à ta peur, plus les créatures des Affres seront susceptibles de te faire du mal, y compris si aucun Ange Noir ne se trouve à proximité. »
Je jetais un coup d'œil rapide à mes ravisseurs qui se sont réfugiés dans le silence. Que comptent-ils faire de moi ? Je n'ai pas d'argent, du moins pas plus qu'un individu lambda, et je ne possède pas plus de qualités qu'une autre femme prise au hasard dans la rue. Non, la seule différence qui fait de moi la cruche emprisonnée d'une berline noire, c'est ma parenté avec Axel. Dans quoi cet idiot est-il encore allé se fourrer !
Je grommelle à son intention durant l'heure qui suit, ne m'interrompant que pour contempler les reliefs importants des chaînes de montagnes que nous avons fini par atteindre. La ville est loin, maintenant, tout comme l'illusion de ma liberté. Et pourtant, c'est avec une logique qui me dépasse complètement que j'en viens à pleurer pour le sandwich que je ne pourrais finalement jamais m'acheter.
- Chapitre 1.
Seigneur, un partisan du monologue...
— Tu as jusqu'à minuit, Cendrillon, insisté-je d'un air important tout en le réprimandant du doigt, ne commence pas à faire ton difficile.
— Crois-moi, si j’étais Cendrillon, c'est un autre souhait que j'aurais fait pour ce soir, réplique-t-il en plongeant son regard dans le mien.