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Quand le vent
Fait claquer
La grand-voile du silence
Quand le vent
Dissémine ses notes aériennes
Échappées de sa harpe azuréenne
Quand le vent
Tourne l’une après l’autre
Les pages du livre de l’arbre d’or
Quand le vent
Frôle la vitre
De mes pensées
Je lui offre mon visage
Qu’il caresse
De son pinceau d’azur
Et je reste là
Immobile et sans voix
Sur le pas de la porte
Etourdie
Par le bruit de cuivre
D’une envolée de feuilles mortes
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TOI
Toi
Qui m’accompagnes
Jour et nuit
Et qui partage ma vie
Toi que l’on nomme poésie
Toi
Qui est venue à moi
Un jour qu’il faisait froid
Toi qui m’a ouvert les yeux
Sur un monde que je ne soupçonnais pas
Mais qui était au fond de moi
Un monde qui respire si fort
Qu’à chaque instant je sens sa vie
Qui bat au bout de mes doigts
Toi
Que chaque jour je viens cueillir
Dans les nuages et sur la plage Toi qui m’accompagnes
Jour et nuit
Et qui partages ma vie
Et que je nomme poésie.
Je t’écrirai. Partout.
Dans les nuages et sur la plage
Et je te nourrirai
Pour que tu ne meures pas.
Et tu me nourriras
Pour que je ne meure pas…
Je me dis qu’à notre époque où la culture est mise à mal, un recueil de poésie serait sympa dans la hotte de Noël. J’ai même d’autres idées pour les amateurs de romans comme les livres d'amies : « Lumière » de Christelle Saïani ou « Cachemire rouge » de Christiana Moreau. Et même quelques livres d’art pourraient compléter la hotte ?
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Dans mon jour vagabond
J’ai mis mes pas
Dans les pas de l’aube naissante
Dans mon jour vagabond
J’ai cueilli cette petite flamme
Qui plaisait à mon âme
Pour l’apprivoiser
Il faut juste écouter battre son cœur
Et connaître les secrets de son humeur
Pour l’apprivoiser
Il faut juste ouvrir la porte de l’enfance
Et elle te dira le langage de l’innocence
Pour l’apprivoiser
Il faut juste essuyer la vitre embuée du temps
Et sentir avec elle d’où vient le vent
Et pour l’aimer
Il faut juste suspendre un court instant la marche du temps
Puis l’embrasser du bout des yeux seulement !
Sous ce petit cœur qui flamboie
Se cachent des ailes de soie
Alors, prends garde à toi si tu les froisses de tes doigts
Car plus jamais la petite flamme ne refleurira
(Francette m’a fait savoir que la poésie l’abandonnait en ce moment. Pour que sa petite flamme renaisse, elle a besoin d’encouragement)
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Assieds-toi là sur ce banc
Et prends le temps
De scruter l’horizon
Caracole dans les mailles de la brume
Oublie pour une fois la lune
Suis des yeux le feu qui brûle
Sous mes semelles de poésie
Point de pluie point de bruit
Juste quelques feuilles rabougries
Qui tracent un chemin
Pour aller vers demain
Où tu iras c’est certain
Prends le temps
De saisir l’instant
Qui passe furtivement
Assieds-toi là sur ce banc
Et prends le temps
D’attendre le temps
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“Si je te dis que la fleur parle
Me croirais-tu ?
Si je te dis que l’abeille lui sourit
Me croirais-tu ?
L’abeille
La fleur
Des pétales
Des mots couleur de miel
Pour sucrer
Mes poèmes arc-en-ciel.”
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Tu étais là
Discrète fleurette
Que le temps a oublié
D’éteindre
Que le vent a oublié d’atteindre
J’ai frappé à la porte de la jolie demoiselle
Et suis venue prendre de ses nouvelles
J’ai poussé la petite barrière rouge de son cœur
Qui craquait de lumière et de couleur
Sous les chuchotements moqueurs
De ses amies aux robes toutes flétries
Et qui hier sentait bon la vie
De ses amies déjà en route vers un ailleurs
Pour habiller la peau glacée de l’hiver agricheur
Tu étais là
Discrète fleurette
Et je t’ai cueillie
Dans ta housse de silence
Aussi légère qu’un pas de danse
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Octobre peut être beau poétisé pas Francette lg
Déjà octobre…
Et dans l’air aux frissons de soie
Tout barbouillé de brume,
La feuille
Plume sans aile
Délicatement
Se pose
Et boit.
Elle boit ce que l’ondée
D’automne ce matin a déposé
Larmes, perles ou diamants
Peu importe le nom qu’on leur donne
Alors la feuille vit et s’abandonne
Un peu encore
Un peu jusqu’à demain
Ou après demain
Aux rives d’une nouvelle aurore.
http://images-imagination.blogspot.com/
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Après ma chronique d’hier, « J’ai envie de dire »
J’ai envie de dire
Sans moi elles ont dormi
J’ai envie de dire
Pourquoi n’ont-elles rien dit ?
J’ai envie de dire
QU’IL FAIT BON VIVRE ICI
J’ai envie de dire
C’EST BEAU LA VIE
J’ai envie de dire
Ce sont les fleurs d’aujourd’hui
Elles sculptent le souffle du vent
De la lumière et de la pluie
Et ce sont elles qui m’ont choisie.
Cela fait vraiment du bien... Merci Francette
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Et passent les saisons...
Quand l’été se déshabille...
Petite respiration de velours
Dernières braises assoupies
Ciel piqueté de timides chants d’oiseaux
Ultimes étreintes de soleil chaud
Sous la vague bleue de l’onde
L’été s’étire
Et tire derrière lui
Sa barrière d’écume blonde
Sous la lumière neuve qui rayonne,
Caresse féline et amie,
Il s’en va chercher un abri
Et pousse la porte de l’automne.
Il écoute cheminer son souffle
Qui se mêle encore au sien
Souffle de laine
De soie de cuivre et de carmin
Il aime à paresser dans le petit matin
Avec le jour levant qui accroche
Ses perles et ses frissons qui s’effilochent
À la toute dernière rose du jardin
Et dans le crépuscule aux frémissements bleu roi
Il confie à l’automne qui émigre
Les secrets les plus doux et les plus chauds
Que le soleil a écrits sur sa peau...
Quand l’été se déshabille
Quand le soleil se fait jeune fille
L’automne danse le quadrille...
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Accueillir l’instant
Qui flirte avec l’éternité
Faire un avec le silence
Et s’asseoir à ses côtés
Pour l’écouter
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