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82 pages
Francette lg (01/06/2021)
5/5   1 notes
Résumé :
Dans ce 13ème recueil, comme dans la plupart de mes recueils précédemment édités, la photo et la poésie sont intimement liés.
Il est une invitation à regarder le monde qui nous entoure, à "écouter le silence".
La nature est ma principale inspiration.
C'est un tête à tête avec ces petits riens rencontrés qui font de ce recueil un paysage où règne la simplicité.
L'œil capture, la main écrit.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
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« Je me suis efforcée de donner à ce recueil le sens que j'ai toujours voulu dans mes écrits, à savoir : mettre en exergue la beauté, la lumière de mon environnement, avec le silence tout autour, cela avec des mots simples, et en étant libre des contraintes formelles de la poésie. »

Tout est simple pour Francette.
Sa poésie s'inspirant de photos, le plus souvent celles de sa douce Bretagne, et voilà, le tour est joué. Pourquoi faire compliqué lorsque l'on peut faire simple ?
Elle rajoute dans l'introduction du recueil une citation du poète Émile Deschamps :
« La poésie c'est de la peinture qui marche et de la musique qui danse »
De quoi faire de l'ombre au grand Léonard de Vinci lui-même, disant : « Si vous appelez la peinture une poésie muette, le peintre pourra dire du poète que son art est une peinture aveugle – Traité de la peinture »

Ensuite, les poèmes de Francette nous apparaissent en couleur, tout simplement :

Le premier nous met en condition de suite :
« le ciel a soulevé son chapeau d'azur.
Un parterre de fleurs d'or,
Coquille de lumière,
Ensoleille le silence qui dort
Dans le jour qui s'ébroue.

Sous le grand éclat bleu,
Les fleurs, dans leur robe de soie jaune,
Offrent leur calice doré
À l'oiseau de passage.

Sur les plumes arc-en-ciel,
Des poussières de soleil,
Qui bientôt rempliront
Les poches de mon tablier de poésie. »

Elle enchaîne :
« La harpe du soleil
Fait chanter ses notes »

Son enfance nous apparaît :
« L'enfance aux joues rouges
Est là tout près qui me regarde
Et me sourit. Alors je l'ai invitée
À traverser la vitre embuée du temps
Pour se poser sur les pages
De mon carnet de souvenances »

Et le temps passe :
« Ce temps qui nous parle
Ce temps qui nous prend par surprise
Et parfois nous éteint
Mais aussi nous étreint »

La fin de l'été arrive :
« La petite fleur rouge baiser
Tire sa révérence
Au jardin de l'enfance
Et de l'été qui vient de passer »

Elle nous quitte sur un :
« Battement d'ailes
Sur les franges de l'infini
Comme des papillons de nuit »

N'attendez pas pour vous procurer le recueil de Francette, un cadeau à lire et à offrir. C'est de la grande poésie, lumineuse.
Simple.
De plus, elle vous l'offre sur son blog, uniquement pour s'abreuver du plaisir ressenti par ceux qui viennent la lire :
https://images-imagination.blogspot.com/

Lien : http://www.httpsilartetaitco..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les fontaines avec leur voix de fée
Chantent une mélodie
Que seules les pierres assoupies
Depuis des décennies entendent
Musique d’eau miroitante
Musique d’eau envoûtante

Les fontaines avec leur voix de fée
Offrent au pèlerin qui passe
Cette eau de Vie
Qu’il reçoit avec envie
Au creux de ses mains
Engourdies

Eau vive Eau salutaire
Transparente comme le verre
Ruisselante de lumière
Eau qui rafraîchit
Eau qui purifie
Eau qui nourrit

Les fontaines avec leur voix de fée
Conversent toujours
Avec le silence
Silence des pierres qui gardent
Les secrets enfouis
Des âmes recueillies
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Coudre sur les ailes du ciel à la peau de velours
Cette graine de silence qui bat comme un cœur
Ce murmure azuréen épousé par le vent
Ce petit rien accroché au cou de l’océan
Qui fait frissonner l’air et le temps

Graver dans l’herbier de notre âme
Ce petit morceau de vie suspendu
Cette petite musique de tranquillité
Qui nous emporte sur son rivage
Qui nous inonde de sa simplicité

Goûter jusqu’à l’ivresse aux parfums de l’azur
Plonger dans l’éphémère embellie
Pour oublier un instant les brumes de la vie
Saisir les arabesques de ce peu de chose
Et rêver d’apprivoiser l’éternité…
Commenter  J’apprécie          31
*****

Accueillir l’instant
Qui flirte avec l’éternité
Faire un avec le silence
Et s’asseoir à ses côtés
Pour l’écouter

***
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Des photos de pommes rouges du jardin accompagnent ce poème...
***
Petits bouts d’automne
Perforés de lumière
Frissons de silence
Au parfum d’espérance
Venus d’un velours
D’aube bleue et blanche

Fruits qui viennent de naître
Et qui embaument l’air doux et cuivré
De leurs innombrables ailes
Au parfum de fougère et de miel

L’enfance aux joues rouges
Est là tout près qui me regarde
Et me sourit. Alors je l’ai invitée
À traverser la vitre embuée du temps
Pour se poser sur les pages
De mon carnet de souvenances
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Des carrés de ciel bleu
Ont pris mon âme
Au dépourvu
Au beau milieu
D’un océan de verdure
Et ces lumières océanes
Suspendues à mon regard
Sont des petites sources
Où mes mots sont venus
S’abreuver

Des carrés de ciel bleu
Qui chantent l’adagio
D’un azur plus bleu
Que le bleu de mes pensées
Avides de poésie
À la recherche
De ces petits trésors
Enfouis dans le jardin
De la simplicité
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