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Critiques de Fréville (32)
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Un jardin

Une grande déception que ce livre, qui ne correspond pas vraiment à mes attentes. La première de couverture m'a trompée, car ce dessin de jardin attirant l'oeil laissait présager de belles illustrations.



Eh bien non! Aucune image, aucune photo dans ce livre que je rangerais plutôt dans la catégorie " essai" ou " réflexions". Certes, de nombreuses phrases ont eu un écho en moi , tout amoureux des jardins approuverait des notations comme" un jardin , c'est une incitation irrésistible à la méditation et à la rêverie" ou" un jardin , c'est l'expérience quotidienne du cycle de la vie et de la mort". Cependant, elles m'ont souvent paru évidentes, presque clichés.



L'auteur ne nous présente finalement que partiellement son jardin, en plus , dans un chapitre, il est question de ruches , qui ne me semblent pas évoquer vraiment l'univers jardinier. Je comprends bien que c'est une observation toute personnelle , donc subjective, et je sais que si nous admirons le jardin des autres, nous n'aimons que le nôtre, nous ne vibrons que pour lui...difficile donc de communiquer son enthousiasme. Enfin, le dernier chapitre, à résonance religieuse, ne m'a pas attirée du tout. Là encore, c'est un ressenti intime...



Mon avis fort mitigé vient surtout de ce que je croyais découvrir un jardin à la fois visuellement et textuellement. Et en ce qui concerne l'écrit, il manque pour moi de l'originalité, de la poésie. Néanmoins, je suis sûre que ce livre trouvera ses lecteurs, je le souhaite à l'auteur et je remercie Babelio pour cet envoi.
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Un jardin

Bon, ben, voilà quoi. RAS. En fait, je n’arrive pas à lire ce livre reçu lors de la dernière masse critique. Un livre sur Un Jardin, oui, d’accord, mais je m’attendais à ce qu’il y ait des photos, des illustrations. D’autant plus, que je viens de terminer la BD « L’oasis » qui m’avait enchantée.



Donc je ne peux rien en dire. Pas envie quoi ! Chose qui arrive.



Voili, voilà, je ne vais pas m’étendre plus.



Merci à Babelio et aux éditions Chemins de Traverse pour l’envoi de ce livre.
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Espérance de vie de l'Amour dans une économie g..

2008

Hé voilà ! Théodore est heureux ! Alors qu’il ne s’y attendait pas, n’étant que Product Manager Junior, il se voit « contraint » de participer à Berlin à un « European Congress de quelque chose »… Il annonce à sa copine Elizabeth qu’ils ne vont pas se voir durant trois jours. Elle tente de l’accompagner, mais il n’en a aucune envie et trouve une excuse professionnelle qu’il a du mal à justifier ne sachant pas du tout ce qu’il va aller faire à ce congrès…

Le voilà à Berlin… Au Sheraton ! Cinq étoiles, s’il vous plaît ! Jamais il n’aurait imaginé se trouver dans un endroit pareil un jour, sans même avoir à dépenser un euro !

Avant la première conférence, un petit tour par le buffet s’impose. Là, en un coup de vent, il fait la connaissance d’une belle italienne, Pamela Mantegazzi qui disparaît aussi vite qu’elle était apparue. Il se rend compte qu’il ne maîtrise aucune des techniques de contact auxquelles il assiste. C’est le cœur en joie qu’il se dirige vers la première conférence, convaincu qu’il va beaucoup apprendre...

Sa première soirée ne lui permet guère de séduire une de ces nombreuses jolies dames venues de toute l’Europe malgré qu’il se soit attardé à jouer du piano.

La deuxième soirée est une soirée très spéciale avec un spectacle digne d’un James Bond, et cerise sur le gâteau, il retrouve Pamela, et c’est ensemble qu’ils dînent sur la scène.

Le lendemain, il assiste au départ de Pamela qui se la joue grande star ! Le congrès est terminé…



2009, annus horribilis…

Mauvaise année pour l’automobile. A son grand étonnement l’European Automobile Summit de Madrid n’a pas été annulé, même si les vaches maigres passent par là et que le vol se passe sur Easy Jet sans supplément de bagage. Cela ne pouvait que faire du bien au moral de Théodore qui avait perdu son cousin engagé en Afghanistan et qui y avait sauté sur une mine, Elizabeth qui ne pensait plus qu’à son business plan pour l’ouverture de son salon de coiffure, sans oublier les fermetures d’usine qui risquaient de lui coûter sa place…

Heureusement, le congrès à tout de même lieu dans le Sheraton de Madrid et pas dans un F1 ! Et, oh, quelle charmante surprise : Pamela est là…



Critique :



Le livre contient quelques coquilles. Ainsi, page 9, Théodore effectue un saut dans le temps et passe subitement de 2008 à 2018 ; page 27, Pamela était tombée sur le cliché (de Pamela)… Non, c’est Elizabeth ! page 101 ; « Ils réalisèrent l’improbabilité de cette île, remorquée puis abandonnée avoir d’avoir gagné le large »…



Ces coquilles mises à part, le livre se lit très facilement, et on se plaît à suivre Théodore qui évolue de congrès en congrès, trouvant peu à peu ses marques et se rapprochant de plus en plus de Pamela.

Ce roman d’amour raconte une liaison commencée en 2008 dans un Sheraton de Berlin et s’achevant en 2039 dans ce même Sheraton de Berlin, après être passée par bon nombre d’autres Sheraton d’Europe.

De la façon dont l’auteur décrit ces congrès, on a l’impression qu’il s’agit davantage d’un site de rencontres à connotation sexuelle que de rencontres professionnelles, que les participants sont là pour bien autre chose que pour découvrir l’avenir de l’automobile…

C’est amusant, on passe un très agréable moment de lecture avec le style très personnel de Fréville, l’auteur, dont certains paragraphes ne manqueront pas de choquer… la gent féminine en particulier.



Merci aux éditions Chemins de Tr@verse et à Babelio.

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Le calepin de ma tante

Bof, rien à dire… Mauvaise pioche lors de la dernière masse critique de Babelio.
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Le calepin de ma tante

De moi-même aurai-je lu ce roman ? Pour cela il aurait fallut connaître l'auteur, ses œuvres, ou encore influencée par un avis ou un conseil de lecteur. Il n'en est rien.



Il aura fallut la masse critique de cette rentrée. Une découverte littéraire pour laquelle je suis mitigée. La plume est originale, l'histoire peu banale. Le genre d'ouvrage qui attise soit l'enthousiasme, soit la désolation.



Fernand, qui peur d'être moqué de son prénom, se protège par un état d'esprit acerbe sur lui-même et son environnement notamment familial. Il s'agit que d'une interprétation de ma part. Oui, c'est vrai ça, qu'est-ce que l'auteur a-t-il voulu interpeller chez son lecteur ?



Donc Fernand, au décès de sa tante, se voit recevoir le calepin de sa tante. Un carnet de contacts qu'il doit arpenter pour informer du décès de sa tante. Un calepin qui recèle de surprises à la hauteur de sa personnalité originale et excentrique. Cet ouvrage est le premier opus d'une trilogie familiale.



La plume est ironique, le mot est tranchant et la critique acerbe. Il en découle une analyse sans concession de la nature humaine, notamment celles des relations familiales. Le texte est aéré et le récit fluide. J'ai apprécié un humour flirtant avec le cynisme et un récit moderne.



Je suis curieuse de poursuivre la trilogie pour me faire un avis plus affirmé.
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Les 7 prochaines vies de Greta Thunberg : Q..

Tout d’abord, merci à Babelio et aux Éditions Chemins de traverse pour m’avoir permis de découvrir un nouvel ouvrage grâce à l’opération Masse Critique !



Un ouvrage qui explore les possibles futures vies de Greta Thunberg, la jeune et célèbre activiste qui lutte contre le réchauffement climatique.

Les sept perspectives de futurs imaginés par l’auteur sont très variés : de l’activiste devenue maman éloignée de l’action, de celle qui arrive aux affaires en devenant première Secrétaire de l’ONU, d’une femme qui a pratiquement retournée sa veste, jusqu’à l’activiste recherchée comme une terroriste… Au niveau des idées, il n’y a donc rien à dire. C’est plutôt sur la forme que le livre me déçoit. Tel qu’il est écrit, on est sur une description de la vie future de Greta Thunberg. Un ton didactique qui manque d’émotion et d’énergie pour moi. J’aurai aimé une écriture plus romancée qui explore également plus le monde dans lequel vit les différentes Greta Thunberg du futur.

Le dernier texte qui montre Greta sombrer dans le militantisme radical et violent (enfin ce que le pouvoir en place la fait passer) est le plus intéressant mais on reste sur sa faim avec une simple introspection de Greta sur pourquoi elle en ait arrivée là.

Tout comme l’exemple d’une Greta devenu mutique, récit qui manque également d’émotion. Aussi, je regrette que l’auteur ne soit pas aller plus loin dans ses descriptions des mondes futurs.

Bref, c’est un livre tout de même intéressant, que j’ai lu avec intérêt, notamment parce que je trouve la personnalité de Greta Thunberg courageuse.

Pourquoi ne pas prolonger le concept en développant l’une de ces histoires sur un récit plus long ?
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Genèse de Fit-ce-Monde

Je n'ais pas pu aller au bout de ce livre.



Dès les premières lignes, on comprend que nous avons affaire à un ouvrage pittoresque avec son vocabulaire "vieux Français revisité" qui, à défaut d'être une lecture fluide, pourrait s'avérer original.

Sauf que là non. Malgré tous mes efforts pour aller au bout, je le dis avec honnêteté j'ai lâché prise. J'essaie pourtant de toujours terminer mes lectures mais ici, passé la page 40, je fus pris de crampes d'estomac et mes cheveux commençèrent à tomber, trop effrayés par ce qui se passait un peu plus bas, là-même où je tentais une réflexion sur l'ouvrage.



Le livre parle de fées qui seront en retard pour l'accouchement des femmes du village de (...) prévu au potiron 21 de l'an 2 avant le début. Ces histoires de cerises et de potirons... Curieux mélange dont on a aucune explication. J'ai passé trop de temps à m’arrêter sur chaque mot inventé et cela au détriment de l'histoire qui n'est pas assez finement construite pour équilibrer l'ensemble. Je ne peux même pas le conseiller à un jeune public, qui trouvera plus de féerie a inventer sa propre histoire!



Je me suis senti tel un naufragé voyant le bateau narratif voguer au loin à l'horizon me laissant seul sur la berge, chauve et plié en deux par la douleur de ne pas pouvoir embarquer.



De plus je n'apprécie pas trop la formule de quatrième de couverture :" Une création littéraire naïve, baroque et déroutante, que détesteront les sceptiques et les gagne-petit." N'ayant pas du tout accroché dois-je le prendre personnellement? Il n'y a pas qu'une seule féerie si j'osais je dirais même que vous n'avez pas le monopole de la féerie monsieur Fréville!! Et quelqu'un qui s'autoproclame attire ma méfiance.



Je mets malgré tout une étoile car cela m'a permis d'avoir au moins une expérience de lecture désagréable à prendre en exemple à l'avenir et aussi parce que toute oeuvre a sa place et doit pouvoir trouver ses lecteurs, qu'ils soient 12 ou 500.000 :)



Je remercie vivement babélio et l'édition chemin de traverse de m'avoir fait parvenir ce livre qui, vous l'aurez compris, est disponible à tout moment pour échange.
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Maxime 24, douce agonie

"Maxime 24, douce agonie" est une curiosité, un roman et une romance situés dans l'au-delà... Je me suis parfois intéressée aux "expériences de mort imminente" et aux récits qui en ont été faits ; je ne suis pas très sensible, en revanche, aux histoires pseudo-scientifiques d'orbites, de spirales et de trous noirs qui sont à la fois l'explication et la toile de fond du récit. Mais j'ai toujours aimé l'idée des anges gardiens, qui est devenue très à la mode ! Heureusement, pour parler d'eux, la plume de fréville se fait légère (comme une plume d'ange) et non pas dogmatique, dans les réflexions relayées par les personnages.



Il n'oublie pas son sens de l'humour : N, N + 1, N + 2... le classement céleste (?) est moins contraignant que la hiérarchie terrestre, cependant, à l'en croire, il existe bel et bien !



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Les 7 prochaines vies de Greta Thunberg : Q..

Voilà une lecture assez sympa, l'exercice de style est assez original, en tout cas par rapport à ce que je lis d'habitude.

Imaginez ce qui pourrait se passer dans vingt-cinq ans c'est toujours assez tentant, surtout avec quelqu'un comme Greta, on se dit qu'elle aura forcément un impact sur l'avenir, mais en même temps, et si on en entendez plus parler du jour au lendemain. Je ne savais pas qu'elle était autiste, j'ai bien aimé cette lecture. Merci Tata pour le partage :)
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Les 7 prochaines vies de Greta Thunberg : Q..

Je ne m'étais jamais intéressée à "Greta", je savais seulement qu'elle est une militante engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique, et qui a fait parlé d'elle pour ses discours tranchants.

C'est donc, sans beaucoup d'informations sur Greta, que j'aborde ce livre qui m'a été envoyé à l'occasion de la masse critique organisée par Babelio.

Le livre comporte 7 récits futuriste et hypothétique sur l'évolution de la militante, où l'on aborde quasiment pas le sujet de l'état de notre planète (ce qu'on peut lui reprocher, ou pas). De la situation la plus idéaliste, voire utopique (à mon sens), en pensant par d'autres plus "sages", puis à l'opposé ; plus dramatiques, plus tragiques, nous suivons une personne attachante que l'on soit en accord ou pas avec ses idées.



J'ai apprécié suivre toutes les aventures et mésaventure tout à fait spéculative , certes un peu trop courte à mon goût, de l'avenir d'une jeune fille qui a osé exposer son opinion.

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Maxime 24, douce agonie

Agréablement surprise !

J'ai reçu ce livre grâce à la masse critique Babelio, et j'avoue que je n'en attendais rien de particulier. Le roman est court, la couverture lambda, le titre ne donne aucune indication sur la nature de l'histoire et le résumé non plus.

Au final je l'ai lu en quelques heures, et j'ai eu l'impression de replonger dans une version différente des Thanatonautes de Bernard Weber.

L'écriture est particulière mais je l'ai trouvé très agréable. Je me suis de suite attachée au personnage de Julien/Maxime 24, et j'ai beaucoup apprécié de suivre son évolution en tant qu'ange gardien.

Je lirais les suites avec plaisir.
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Un jardin

Pour parodier Charles Trenet, je dirais que "ce n'est pas un jardin extraordinaire, il n'y a pas de canards qui parlent anglais, ce n'est pas un jardin extraordinaire, il n'y a pas d'oiseaux qui tiennent un buffet..."

Non c'est un jardin bien ordinaire que freville nous décrit, un jardin aux quatre saisons. Dans le froid de l'hiver ou sous la chaleur du soleil de l'été, il plante le décor du potager, des haies vives, du gazon et j'en passe. Par contre, je suis persuadée que l'auteur est heureux dans SON jardin comme nous le sommes dans LE NOTRE. Mais les mots et les phrases m'ont parus fades pour exprimer toutes les formes, les couleurs, les odeurs, les saveurs qu'un jardin peut receler .
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Les phoques de ma soeur

Merci à Babelio et aux Editions Chemins de Traverse de cette découverte.



Ce roman est donc le dernier d’une trilogie, après Le calepin de ma tante et Les maîtresses de mon père. Je n’ai pas encore lu les deux premiers, mais ce n’est en rien gênant pour la compréhension de celui-ci.



Fernand, donc. Fernand est inquiet pour Maude, sa femme, qui, malgré une vie idéale et une ascension de carrière parfaite, est en proie aux doutes à la suite du licenciement d’une des employées de l’agence bancaire qu’elle dirige. elle va cependant trouver un moyen de se remonter le moral : Fucking Bob, l’idole de leur jeunesse, vient d’être à nouveau arrêté. Elle va donc le tirer de garde-à-vue et tenter de le réhabiliter.



C’est une courte fresque familiale. Fernand, Maud et Isabelle s’interrogent sur leur existence, assument plus ou moins bien leur quarantaine. L’occasion d’une introspection de chacun, comme un premier bilan d’une vie bien remplie. Un récit léger, loufoque, enjoué. Un roman dévoré en deux petites heures à peine.



Une agréable découverte.


Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Genèse de Fit-ce-Monde

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique. Je remercie Babelio et Les Editions Chemins de Tr@verse de m'avoir permis de découvrir cet auteur et cet univers.

D'abord l'histoire. J'ai cherché un résumé de l'histoire avant de commencer et je n'ai pas trouvé, alors je vous donne ici ma version. L'histoire se passe dans le village de (...)(oui c'est bien comme ça qu'il est cité) à l'an 2 avant le début et principalement durant la période de potiron. Ce village a d'étranges coutumes, parmi lesquelles la nomination d'un menteur officiel qui a la lourde tâche d'annoncer les mauvaises nouvelles sous la forme de bonne afin qu'elles soient mieux accueillies, l'interdiction de concevoir des enfants entre deux lunes, et chaque année les fées viennent au village pour la période des accouchements. Mais en cet an 2 avant le début, les fées ne peuvent venir pour l'accouchement. Que va-t-il advenir des mères et des enfants ?

Au début j'avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman. Il faut quelques pages pour s'habituer au vocabulaire de cet univers, l'auteur invente beaucoup de mots. Il faut aussi s'habituer aux particularités de style, comme le fait que le village ne soit jamais nommé. Mais une fois cette effort d'une trentaine de pages fait, je suis complètement entré dans l'histoire, me laissant porter par l'histoire de ces fées et de ce village. L'auteur sait bien alterner les passages rythmés avec des passages plus lents, dans un esprit plus conté.

Ce livre m'a enchanté, dans tous les sens du terme. J'en ai même oublié à plusieurs reprises mes stations de métro. Pour dire...
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Espérance de vie de l'Amour dans une économie g..

« Espérance de vie de l’Amour dans une économie globalisée » - quel titre que Fréville a choisit avec perspicacité ! Pour ainsi dire, en jetant un coup d’œil sur la liste des livres de Masse Critique, j’ai tenté fortune, de le découvrir, de le foncer et de vérifier si son contenu arriverait à nous retenir aussi bien que sa couverture.

Ce livre est facile de suivre du départ jusqu’à la fin car l’auteur élucide l’évolution sentimentale de Théodore – le personnage principal – au fil des années, ou plutôt, au fil des « European Automobile Summit ». Là, en 2008, à Sheraton Berlin, il rencontra Pamela et deux ans plus tard, on débuta le lien extraconjugal de presque 30 ans. Fréville réussit à mettre en forme l’intérieur de ses personnages à travers leurs comportements, leurs pensées et voire leurs décisions. C’est intéressant de fouiller ces cours des faits en savourant la beauté de son usage des mots. Et ce qui me plait également, c’est sa manière de philosopher des trucs sur le pouvoir et l'économie (par exemple : pg. 31, 214 - 215, etc).

Pourtant, ce serait faux de dire que le livre est parfait pour moi. Je pense que l’histoire serait plus cohérente en aérant quelques détails superflus.

Que veut-dire par l’« Espérance de vie de l’Amour » ? C’est celle de Théodore et Élizabeth (sa femme) ou celle de Théodore et Pamela, après tout ? Un amour mal-tombé, impossible, perdu, s'éteint en silence dans le même endroit où il est né. En tout cas, une très bonne lecture sponsorisée par l’auteur, Chemins de tra@verse et Babelio. J’apprécie énormément le travail de Fréville. J’espère qu’il nous fera frissonner avec ses livres à l’avenir.



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Le calepin de ma tante

Un roman qui se lit rapidement et facilement . La première partie est assez plombante, la maladie de Didi racontée par Fernand son neveu. Puis vient (enfin) le fameux calepin ; Fernand est chargé d'appeler tous les gens inscrit pour les prévenir de l'enterrement de Didi ....

Si la première partie a failli me faire fermer le bouquin, la seconde avec son humour noir et décalé m'a plutôt plu . Cependant les bonnes ficelles ne sont pas suffisamment exploitées : cela aurait pu être jubilatoire et finir en apothéose mais ça retombe un peu à plat.....C'es

Bref, peut mieux faire...
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Les phoques de ma soeur

Je remercie Babelio et son mouvement « Masse Critique » de m’avoir sélectionnée pour découvrir ce roman et en dire ce que j’en ai pensé.











Fréville est un écrivain de romans contemporains, comptant environs sept livres à son actif dont : un cas typique de mort subite de nourrisson ou encore Comment sauver l’Afrique en quinze jours.











Les Phoques de ma sœur est le dernier opus d’une trilogie familiale (Le Calepin de ma tante et Les maitresses de mon père sont les premiers de cette petite saga.) Si on peut avoir l’appréhension de ne rien comprendre à l’ouvrage sans avoir lu les précédents, elle est vite balayée dès les premières pages.











Nous découvrons (ou redécouvrons) Fernand, un quadragénaire bien dans sa peau et dans sa vie, troublé par la soudaine perte de morale de sa femme, Maude. Cette dernière ayant accomplie une vie quasi exemplaire, avec un travail mieux que bien payé, une épouse parfaite et aimante, fière de moult qualités … se voit en proie aux doutes essentiels de la vie, que l’on pourrait qualifier de typique, soit : la crise de la quarantaine. Fernand peine à lui faire retrouver le sourire, se laissant balloter au gré des humeurs changeantes de sa femme, jusqu’à ce que cette dernière ait une soudaine illumination : réhabiliter Fucking Bob, leur idole de jeunesse, en plein problème judiciaire. Fernand était loin d’imaginer que ce serait là un nouveau tournant dans sa vie … A plus de quarante ans.











Fréville met en lumières plusieurs interrogations sur le sens de la vie – sans entrer dans le pompeux – ce que chacun attend vraiment de son accomplissement. Que ce soit la notion du couple, de la parentalité, du monde professionnel, de sa famille … c’est une fresque non moralisatrice, mais existentielle.



Plusieurs personnages se confrontent : Fernand, bien sûr, son épouse, Maud, la fameuse sœur, dresseuse de phoques, Isabelle, Fucking Bob … Et les quelques électrons qui se baladent, mais qui pigmentent un peu la trame narrative de ce livre.











La plupart évolue du point de vue de Fernand, ponctué par des souvenirs évoqués ou par des introspections humoristiques, mais non moins percutantes et profondes. Sous cette légèreté se dissimule un pointage du doigt discret sur certains aléas de la vie, qu’ils aient été concrets dans la jeunesse ou actuels, dans la vie d’un adulte. Et rien n’est lourd, redondant, ou usant à la lecture. La personnalité de Fernand, de chacun des protagonistes, nous aident à assimiler les différents messages sans avoir à soupirer.



C’est une aventure humaine, calfeutrée dans une banlieue propre sur elle, dans une famille qui a réussie où se croise et s’entrecroise le passé, le présent et une certaine appréhension sur l’avenir. Vraiment ?











On se prend d’affection pour ce joli petit monde, pour certains diamétralement opposés. Nous nous amusons de leurs différences et originalités ou, à l’inverse, de leur « platitude. » Le background de chacun est travaillé pour mieux soutenir l’intrigue en elle-même, s’il faut en définir une au final.











La plume de Fréville est très, très agréable, aguerrie ; très bonne. Les pages se tournent d’elles-mêmes, sans y prendre garde. La lecture est facile et nous fait passer un agréable moment entre sourires et réflexions. Et l'émotion de quelques retrouvailles.
Lien : http://surlesailesdunlivre.f..
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Figure parmi les morts

J'ai gagné ce livre grâce à Masse Critique.

Tout d'abord, j'ai été peu emballée par l'objet-livre en lui-même. La première de couverture ne me faisait pas du tout envie. Le livre n'était pas très beau.

Puis, j'ai eu du mal à accrocher à l'écriture des premiers chapitres et à comprendre où on allait.

Mais très vite, la construction très originale du roman m'a happée et finalement je l'ai dévoré.

De plus, le thème des attentats d'Atocha est malheureusement d'actualité.
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Figure parmi les morts

Madrid, 2004, les attentats d'Atocha. Voilà la toile de fond de Figure parmi les morts.



D'abord il y a David, victime de l'attentat, dans des circonstances qui restent inconnues et que l'envoi d'un SMS à Ana, sa fiancée, ne vont pas aider à éclaircir. L'a t-il envoyé lui-même ? Fait envoyer ? Est-il finalement vraiment mort ou a t-il orchestré sa disparition opportuniste ? Autant de versions possibles.



Autant d'hypothèses qui tournent et retournent dans la tête d'Ana qui reste seule dans son incompréhension de la situation et de la signification de ce message. Qui reste surtout seule pour continuer à vivre malgré tout. Et malgré tous les soutiens et rencontres bienveillantes mais inutiles...



Si j'ai apprécié l'angle original choisi pour aborder la thématique de "ceux qui restent" ou "comment vivre après", j'ai été plus réservé sur deux aspects :



- L'écriture, qui comme l'histoire (notamment à la fin), part un peu dans tous les sens, conférant un manque d'unité éditoriale à l'ensemble.



- Et surtout, l'édition elle-même du livre. Certes, le numérique permet aujourd'hui à beaucoup d'acteurs de publier à faibles coûts (et en faibles séries) des livres papiers. Tant mieux. Mais quand plusieurs lignes de textes disparaissent d'un coup laissant un grand blanc entre plein milieu d'un paragraphe, je me dis qu'il y a des économies (relecture & contrôle d'impression) dont le lecteur se passerait bien.



Comme dans la préface de l'éditeur, j'aurais aimé être "saisi et dévoré" par cette "belle oeuvre". Elle m'a intéressé. C'est déjà ça...





PS : livre lu dans le cadre de l'opération de Masse critique de Babelio. Merci à eux et aux Chemins de Traverse.

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Genèse de Fit-ce-Monde

Merci à Babelio, via Masse Critique, et aux Editions Chemins de tr@verse pour cette opportunité.



Fréville est un touche-à-tout, abordant tour à tour, au gré de ses ouvrages des thèmes différents. Ici, nous sommes dans la fantasmagorie, dans la féerie, dans une certaines forme de poésie fantasque (du moins est-ce sans doute l'objectif), dans ce que l'auteur et son éditeur appelle du "baroque". Les premières pages, durement arrachées à l'envie irrépressible de refermer le livre et de le renvoyer dans un au-delà bienvenu, m'ont surtout très vite lassé.



J'ai pensé à Lewis Carroll, un peu... mais n'est pas Lewis Carroll qui veut. J'ai aussi pensé à Jacqouille la Fripouille... beaucoup. Cet usage des mots sans article, ces mots transgressés, ces expressions créées de toutes pièces, cela concourt à me dire "ouh là, ce livre n'est pas pour toi". Faut-il donc continuer la lecture au risque de ne pas aimer. Je m'y suis engagé. Au fil des pages, on découvre la féerie (et c'est très rafraîchissant) et je me suis mis à penser à Lyonesse de Jack Vance. OK on en est loin, mais quand même, impossible de ne pas y penser.



L'éditeur avait fait très fort, déjà, dans la préface en balançant un "conculquant" de derrière les fagots. Pas de doute, fréville est à la bonne adresse.



Reste l'univers... et là, j'apprécie, par petites touches savamment distillées à partir des pages 30-40. L'idée des légumes, semailles et récolages, pour rythmer le temps qui passe... intéressant. Cet univers se tisse, se crée, se baudrille, s'amalquille un univers riche en foutrusses et en merlinages qui ne peuvent qu'appâtouiller lecteur féru de poétisme métamorphique... J'arrête là et je reprends ma lecture. N'est pas fréville qui veut...



Et le récit, la trame? Bien aussi. On plonge lentement dedans. Il y a une tension qui se crée, sans doute trop lentement à mon goût. Que raconte le livre? La perte de la féerie dans le quotidien des gens. C'est finalement un livre très noir.



Il y a une partie très intéressante au livre. Une petite centaine de pages où l'auteur se calme un peu et fait vraiment oeuvre de conteur. Puis aux alentours de la page 150, l'auteur retombe dans son travers du début, enquiller les dialogues inutiles simplement pour faire montre de son talent à élaborer des mots inexistants et dont le lecteur ne poindra mie.



Inventer un univers et une histoire qui se tiennent, ce n'est pas commode, je le reconnais. L'univers est partiellement construit. L'histoire est cohérente, mais tiendrait en moitié moins de signes. Inventer une langue, c'est autrement plus difficile. Pourquoi l'auteur a-t-il voulu raconter l'histoire dans ce sabir approximatif, alignant les incohérences, les erreurs, les faussetés les plus flagrantes... détruisant dès lors ce qu'il essayait si habilement de bâtir? Nul ne sait. Comme exemples de ce que j'avance, prenons "dors", qui s'écrit parfois "dor" et qui signifie tour à tour "donc", ou "alors"; ou des accords de participes passés erronés, ou des constructions de phrases qui ne sont pas les mêmes d'une page à l'autre, voire des mots qui changent de sens comme "apère", ou menteur qui perd régulièrement sa majuscule (surtout à la fin), ou encore "champie" qui devient "champille", la datation "avant-le-début" qui laisse penser que tout le monde sait l'inéluctable (ou alors il faut inscrire le récit dans un contexte plus grand, ce qui n'est pas fait)... Tout cela me donne un air de non-achevé. J'ai donc décroché à moult reprises.



Le livre plaira (à mon avis) aux ados, qui pourront voir dans le récit un écho à leur quête existentielle. Et le jeu sur la langue devrait leur plaire aussi. J'ai un fils de 5 ans qui adore le Prince de Motordu... La féerie peut plaire. Mais alors, je recommanderai Lyonesse comme seule (première) lecture.



Là où je tire mon chapeau à l'auteur, et pas qu'un peu, c'est sur le final... Les pages 196-215. Il est rare d'avoir une telle abnégation, une telle volonté et d'aller jusqu'au bout de sa logique. Icelle ou icelui qui lira le livre comprendra.



Pour reprendre la mise en garde de l'auteur, sa menace dirais-je car je l'ai perçue comme telle, sceptique et gagne-petit, je demeure. Indécrottable, irrécupérable.
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