Friedrich de La Motte-Fouqué

Ne vous fiez pas à son nom, Friedrich de la Motte-Fouqué est bien un auteur de langue allemande, considéré comme l'un des premiers Romantiques. Avec "Ondine", roman aux allures de conte ou de légende, l'imaginaire s'unit au fantastique pour narrer l'histoire romanesque des amours d'Ondine, naïade comparable à ce que sera quelques années plus tard la petite sirène d'Andersen, et du chevalier Huldbrand.



Je me suis intéressée à cet ouvrage en revenant d'un week-end enchanteur à Baden-Baden où les eaux sont partout présentes. Bains, fontaines, sources, cours... dans cette atmosphère thermale, dans cette ville qui n'est qu'un parc gigantesque, le romantisme allemand vous saisit et lorsque vous admirez les fresques peintes à la fin du XIXème siècle sur la façade de la Trinkhalle, vous découvrez l'attachement des Allemands aux mythes et aux légendes. Nymphes et dieux des eaux ont inspiré de beaux récits pour illustrer les passions humaines. "Ondine" s'inscrit parfaitement dans cette lignée.



A l'heure où en Europe la mode du roman gothique bat son plein, il va de soi d'introduire dans un récit du fantastique, notamment à travers des êtres surnaturels, qu'ils soient fantômes et spectres ou magiciens, ou encore demi-dieux. Ondine est une enfant mystérieusement recueillie par un couple d'humbles pêcheurs qui, ayant perdu leur propre fille, n'hésitent pas longtemps avant de l'adopter. D'un caractère capricieux et frondeur, Ondine développe une personnalité atypique qui séduit un chevalier égaré. De là découlent des aventures qui n'omettent ni Forêt Enchantée, ni Vallée de la Mort, ni Royaume Englouti...



Dans un style enjôleur, à la façon d'un conteur baroque, Friedrich de la Motte-Fouqué déroule "Ondine" dans le décor très réel de la vallée du Danube, jouant ainsi à donner à la réalité un caractère magique et enchanté. On se laisse prendre dans les filets de la jolie sirène jusqu'au dénouement dramatique, romantisme oblige.





Challenge XIXème siècle 2019

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Ondine, une belle naïade un peu effrontée, a été recueillie, dans son enfance, après avoir été rejetée par les flots, par un vieux couple de pêcheurs vivant dans une pauvre cabane, entre un lac et une prairie verdoyante à l'orée d'une forêt profonde. Comme ils venaient de perdre leur jeune enfant, mystérieusement noyée, ils l'adoptèrent avec piété. Elle vivra donc dans ce lieu où nul ne s'aventure, la ville étant à l'autre bout de la forêt sur laquelle planent des ombres maléfiques, où rôdent des esprits et des crétaures étranges, sinon le pauvre pêcheur, pour vendre son poisson, en chantant des cantiques et, un jour, un beau chevalier, qui s'y est égaré, après avoir relevé le défi d'une dame qu'il courtisait. S'il se rie d'abord des superstitions, la peur peu à peu s'empare de lui quand il croise un géant se métamorphosant en ruisseau ou des gnomes jouant dans les profondeurs de la terre avec des métaux précieux. Dans la tempète qui commence à gronder et dans la nuit qui tombe il va trouver asile dans la pauvre cabane du pêcheur. Un amour naîtra alors entre lui et ondine et ils vivront une longue idylle sur ce bout de terre que des eaux torrentielles ont encore davantage isolé. Ils se marieront ensuite grâce à un prètre qui dans la tempète s'était lui aussi échoué. Ondine révélera également les secrets de sa nature. Mais une fois les eaux taries ils iront vers la ville et le beau chevalier s'éprend à nouveau de la dame qui l'avait défié, délaissant Ondine et provocant ainsi la colère des esprits élémentaires qui règnent sur les eaux. Dans ce très beau conte on retrouve le goût que les romantiques ont eu pour le merveilleux, avec des emprunts divers et parfois des réminiscences paîennes, ainsi que pour la littérature courtoise, dans un monde devenu chrétien.

Pour être honnête j'ai surtout acheter ce livre pour les illustrations d'Arthur Rackham. Mais finalement j'ai aussi bien aimé l'histoire!

Un conte à la fois cruel et doux dans la lignée des contes de fée classiques.
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Enchanteur. Ce conte m'a rappelé ceux d'Andersen que j'avais beaucoup apprécié, notamment pour leur ambiance nordique et leur tristesse. Il se rapproche particulièrement de celui de la petite sirène. Ici, c'est une ondine, un être des eaux, que Friedrich de La Motte-Fouqué met en scène avec un beau chevalier. Mais un être de la terre et un être de l'eau ne peuvent s'unir l'un à l'autre sans problèmes: les familles ont chacune des règles bien particulières qui ne sont pas forcément celles de l'autre. L'auteur a conté ces histoires et ces retournements de situation (ou de coeur surtout) dans une ambiance très médiévale et merveilleuse qui m'a beaucoup plu. La petite morale finale reste discrète et très bien insérée dans le récit. Bref, un très joli conte tel que je les aime.

Suite à une météo quelque peu capricieuse et un brin trop automnale à mon goût, j’ai décidé de rechercher le soleil et sa chaleur au sein de mes lectures. Mon choix s’est tout naturellement porté sur ce conte, à la couverture d’un bleu me rappelant la mer et à l’intriguant et poétique résumé. Je ne peux qu’affirmer avoir bien fait de suivre mon instinct tant je ressors envoûté par la délicieuse prose de Friedrich de La Motte-Fouqué.



Tel un dramaturge n’ayant rien à envier à d’autres, ce dernier dévoile une merveilleuse et envoûtante intrigue, entre songe et réalité. En s’inspirant du mythe des ondines, l’auteur déroule une aventure chevaleresque et romantique des plus passionnante et savoureuse à découvrir. Dans cette merveilleuse histoire, l’amour sublime la mort tandis que la mort sublime l’amour et offre un délicieux concert d’émotions que j’ai adoré ressentir en me plongeant dans de somptueux décors allant d’un dangereux lac à la conquête d’un somptueux château.

Entre deux visites, Friedrich de La Motte-Fouqué narre avec style et poésie l’histoire d’Ondine, jeune et mystérieuse orpheline adoptée par un couple ayant perdu leur fille emportée par les eaux fantastiques de l’étendue aquatique. Survient alors l’arrivée d’un pieux chevalier s’étant risqué aux dangers de la forêt pour séduire sa dulcinée l’attendant au village et souhaitant s’établir pour la nuit au sein de cette touchante et singulière famille. Par tout hasard, l’amour s’immiscera entre nos deux jeunes protagonistes et s’en suivra alors une douce histoire d’amour ainsi qu’une véritable tragédie. Je ne m’attendais pas à faire face à un tel mélodrame et pour le genre représenté, l’auteur offre une intrigue bien plus complexe et profonde qu’elle n’y parait. A l’aide d’une intelligente habilité, ce dernier intensifie son aventure au rythme de brefs mais vifs chapitres déroulant une éloquente et attrayante fresque débordante de péripétie. Sans m’en rendre compte, je me suis totalement immergé de l’envoûtante ambiance dont baigne constamment Ondine et dont la poésie n’a d’égale que les paysages et les mythes esquissés avec fantaisie et chimère. Sans être totalement fantastique, l’histoire narrée dévoile son lot d’exotisme dont je me suis complètement imprégné.



Notre héroïne n’étant pas une simple jeune demoiselle, j’ai été ravi de réaliser sa rencontre qui m’a ouvert les portes d’une mythologie intéressante à découvrir. Ainsi, il est certain que je suis plus que désireux d’assouvir cette nouvelle curiosité. Une nouveauté captivante et enchanteresse grâce à l’espièglerie permanente dont fait preuve cette dernière. Ce trait de caractère offre une profondeur divine à ce personnage qu’on ne sait réellement bon ou mauvais et permettant à Friedrich de La Motte-Fouqué de peindre une héroïne pleine d’intelligence et de nuances. En comparaison et bien qu’attachant a son tour, notre chevalier peut paraître assez fade mais permet à l’auteur d’apporter de douces et tendre métaphores à la fois romantiques et oniriques allant jusqu’à une sombre touche de gothique. D’autant plus que les protagonistes secondaires ne sont pas sans reste et ma rencontre avec ces derniers m’a tout autant amusé que régalé.



Pour une première incursion, je ressors plus qu’enchanté de mon entrevue avec la plume de Friedrich de La Motte-Fouqué se dévoilant des plus enchanteresse et envoûtante. Avec Ondine l’auteur visite un fantastique et onirique mythe dont l’ambiance poétique m’a plus que saisi et complètement séduit. À la fois romantique et tragique cette œuvre aux allures de conte m’a captivé de bout en bout.
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Venant de terminer la pièce de théâtre Ondine de Giraudoux - que j'ai bien appréciée, j'ai voulu découvrir le conte allemand qui a inspiré le dramaturge. Et je n'ai pas été déçue. La Motte-Fouqué écrit un poème féérique et romantique, où le merveilleux se mêle à la mélancolie. Ondine est un personnage surnaturel, tout en étant affreusement humaine. C'est l'amour qui l'humanise et lui permet de découvrir qu'elle a une âme, en idéalisant ceux qu'elle aime, ses parents adoptifs, son mari, son amie. Mais l'amour, s'il apporte le plaisir, apporte aussi la souffrance et la jalousie. le chevalier, de prince charmant idéal à sa première apparence, se révèle finalement n'être qu'un humain comme les autres, inconstant et infidèle. Et Berthalda est orgueilleuse et vaniteuse. Pauvre Ondine, trop aimante pour ce monde qu'elle aimait.

Cet auteur avec le nom français a écrit en allemand. Ondine, en allemand Undine, 1811, est un conte de fantasy du romantisme.

Ondine, une jeune fille féerique qui vit dans le monde des eaux s'éprend d'un homme et réussit à se marier avec lui.

Un conte magnifique.