Glenmor. Princes, entendez bien.
Kan Bale an A.R.B.
Poent eo stagan Bretoned
Gant stourm meur ar vro
Poent eo skuban an oaled
Kempenn an erv
Un deiz e vo sklaer an amzer
War hentoù don ar brezel kuzh
Un deiz e vo loc’hus ha taer
Distro Arzhur war ur marc’h ruzh
Poent eo stagan Bretoned
Gant stourm meur ar vro
Dinec’h ha krenn, Bretoned
‘Vo tenn ar stourmer
En noz ‘tarzho kastellioù
Gweleoù ar gwasker
Na kriz e vo heol an argad
D’ar vourc’hizien ha d’an treitour
Na kaer e vo luc’h an tantad
Da galon Breizh, d’he argadour
En noz ‘tarzho kastellioù
Gweleoù ar gwasker
Dinec’h ha krenn, Bretoned
‘Vo tenn ar stourmer
Ret ‘vo dastum, Bretoned
Toc’had ar brezel
Eost du ar re ‘vo daonet
Eo trec’h Breizh-Izel
Bugaligoù ha tud kalet
A raio bec’h da chaseal
Da vountan Ynaez ar C’hallaoued
Da reizharï hent, da vout feal
Eost du ar re ‘vo daonet
Eo trec’h Breizh-Izel
Ret ‘vo dastum, Bretoned
Toc’had ar brezel
An deiz a zo ker kuzhet
War hent an distro
Fenoz e vo kutuilhet
Enor ar rannvro
Kerkent dihun, kerkent dispak
Ha bec’h da loch an enebour
N’eus forzh penaos, n’eus forzh perak
E redo nerzh Vel red an dour
Fenoz e vo kutuilhet
Enor ar rannvro
An deiz a zo ker kuzhet
War hent an distro
Il y a en chacun de nous, tapis dans l'ombre, un monstre ordinaire qui, pour rassurer, nous porte à croire que l'ordre pour l'ordre serait une solution paisible à nos doutes et indisciplines naturelles.
L'homme de liberté se doit à la vigilance et d'être sentinelle. Il ne faut pas laisser s'ébrouer le monstre.
La création
Au commencement
était le rire,le rire énorme,
tonnerre déboulant sur tous les vides
hoquet déclaquemurant tous les futurs
De l'éclatement du rire
vint la lumière,de la lumière la chaleur
et du tout naquirent l'univers et les espèces,
des espèces une espèce d'homme
de qui procéda la barbarie d'hier
et d'aujourd'hui
De toutes les barbaries conjuguées
viendra la fin d'un monde
sur lequel déboulera
l'énorme rire des origines
et tout recommencera
Laisse la larme perlée
rider ta joue
et barrer tes lèvres.
Le sourire qu'elle verra naître
la boira.
Le soleil se lave toujours
dans la rosée qu'il sirote.
Plus le temps me vient, plus je monte aux brumes de la mélancolie. J'y retrouverai peut-être le chant profond des hommes.
La création
Au commencement
était le rire,le rire énorme
tonnerre déboulant sur tous les vides
hoquet déclaquemurant tous les futurs
De l'éclatement du rire
vint la lumière,de la lulière la chaleur
et du tout naquirent l'univers et les especes
des especes une espece d'homme
de quiproced
Ils s'arrangent pour étaler la ville (font trois tours et puis s'en vont). C'est pourtant la terre qu'il importe de sauver.