Goumoto

Cela faisait quelque temps maintenant que je ne m'étais pas plongée dans un manga, ça m'avait manqué !



Tsukiko Yano vient d'arriver dans un nouveau lycée, mais les relations sociales, ce n'est pas son point fort. Elle est très belle, mais solitaire et jugée étrange. Elle est comme une fleur inaccessible.

Elle fait la rencontre d'Utsumi, alors que celle-ci nage dans la piscine de l'école. La natation, c'est sa passion, elle ne rêve que de se retrouver sous l'eau du matin au soir. Elle est franche, et elle semble parler avec autant de facilité que Tsukiko en a à se taire.



Les deux jeunes filles solitaires vont se lier d'amitié. Le processus se fait lentement et en douceur dans un fond aquatique qui emplit l'atmosphère.

Parfois, le côté solitaire prend le dessus, il y a des non-dits, les deux lycéennes ont du mal à communiquer, à sortir de leur bulle et on a envie de les pousser à s'ouvrir.



Est-ce que c'est mal de vouloir être seule, de ne pas être dérangée et d’être plongée dans la nuit ? C'est la question que je me suis posée en observant la relation des deux personnages. Mais après tout, les relations les plus simples sont les meilleures.



En tout cas, le monde intérieur de Tsukiko passe de la nuit à la mer, rempli de méduses, de poissons, d'étoiles de mer et de vagues qui déferlent à l'image des évènements qui se produisent. Le manga est sans cesse submergé et cela donne une atmosphère très poétique, c'est doux et délicat.



Je remercie les éditions Taïfu Comics et Babelio pour cette délicieuse lecture empli de beauté et d'émotions !

Depuis quelques temps, je me plais à découvrir pas à pas les yuri (manga mettant en scène des relations ou sentiments lesbiens) de chez Taifu. Plongée dans la nuit est leur dernier titre en date qui sort aujourd'hui (sortie repoussée à cause du Corona...) et c'est la poésie de sa couverture qui m'a attirée.



Avec Plongée dans la nuit, nous plongeons dans les méandres des sentiments adolescents. Tsukiko est une métis un peu taciturne qui a du mal à aller vers les autres. Un jour, elle tombe sous le charme de sa camarade Aya alors que celle-ci est en train de nager dans la piscine du lycée, sa grande passion. Elle se retrouve alors à la suivre du regard et à se poser mille questions sur elle sans trop comprend pourquoi.



Avec ce titre, Goumoto propose une lecture tout en douceur, tout en nuances et surtout tout en poésie. Les deux héroïnes, Aya et Tsukiko sont des adolescentes différentes de ces héroïnes très ouvertes qu'on rencontre souvent. Elles ont du mal à communiquer, à s'ouvrir aux autres voire à sortir de leur bulle. Leur rencontre et leur découverte vont donc être très progressives mais ce ne fut pas pour me déplaire. Pour conter cela, l'autrice use de toute sa palette de métaphores autour du milieu aquatique et des vampires. C'est superbe ! Cela donne une touche calme et poétique, limite philosophie.



Ainsi avec ces deux jeunes filles, on s'interroge sur l'appartenance à un groupe, est-ce absolument nécessaire à l'épanouissement personnel ? On s'interroge aussi sur l'amitié, est-ce mal de vouloir rester seul ? On s'interroge sur le regard des autres, doit-il nous guider dans nos choix ? On s'interroge aussi parfois sur les limites floues entre amitié, fascination et amour. C'est très pertinent et cela offre une belle image de l'adolescence, cet âge des questionnements.



Cependant de tout cela découle une certaine lenteur voire une certaine mollesse qui pourra en agacer certains. Les héroïnes sont souvent passives et attentistes. On a envie de les secouer, de les pousser à se parler, à s'ouvrir. Il y a énormément de non-dits. On joue beaucoup sur les regards, les frôlements mais surtout les sentiments intérieurs difficilement exprimés si ce n'est par des gestes et attitudes involontaires. Il faut être très patient et attentif lors de cette lecture pour vraiment saisir tous les petits indices disséminés par l'autrice, mais pour ma part j'ai beaucoup aimé.



L'ambiance est d'ailleurs ce qui est le plus réussi ici. Grâce à son superbe coup de crayon, Goumoto a de suite frappé les esprits. C'est doux, calme, avec plein de rondeurs et de volutes. Elle joue sur la passion de l'une des héroïnes pour la natation pour mettre à fond ce milieu en avant et ça rend à merveille. Elle joue aussi du look un peu rétro de Tsukiko (qui m'a rappelé les personnages de Très cher frère de Riyoko Ikeda) et de la signification de son prénom pour aussi s'amuser avec des métaphores autour des vamp'. Alors les cases ont beau être parfois un peu dépouillées, il y a un tel jeu dans la composition de l'ensemble que ça m'a enchantée !



C'est la première fois depuis longtemps que je ressors aussi convaincue par un yuri. J'ai vraiment beaucoup aimé le ton lent et tranquille de cette histoire ainsi que l'ambiance poétique et presque philosophique voulue par l'autrice. C'est une belle romance qui s'annonce entre deux héroïnes dont le calme et l'absence de verbiage étonne et fait plaisir. Je suis conquise.
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C'est avec bonheur et douceur mais un peu désorientée que j'ai retrouvé la suite de Plongée dans la nuit, qui prend tout son sens ici.



Goumoto se plait à perdre un peu son lecteur dans ce nouveau tome qui relève en grande partie du récit tranche de vie sans que la moindre romance pointe vraiment le bout de son nez. Les deux héroïnes, Aya et Tsukiko, ne sont plus les seules à avoir le haut de l'affiche. Elle le partage désormais avec certaines de leurs camarades de classe tout aussi perdues qu'elles dans les affres de l'adolescence. J'ai aimé ce dépaysement et la rencontre de ces nouvelles jeunes filles. Cependant le brièveté de leurs apparitions fait souvent que l'on a du mal à s'attacher à elles et à leurs problèmes même s'ils sont réels, ce qui est un peu frustrant.



Il y a d'abord la volage Hanano qui cherche encore ce que signifie l'amour mais qui lui accorde un place bien trop importante dans sa vie sûrement pour répondre à une certaine norme de la société. Elle m'a amusée par son piquant et son audace. Elle est à la fois mature et immature. C'est un personnage que j'aimerais revoir.



Il y a ensuite Maihara et Shinonome, deux passionnées de théâtre aux antipodes l'une de l'autre. La première, réservée, a du mal à trouver sa place et à être reconnue dans son club, ce dont elle souffre. La seconde, pétillante voire mordante, a su attendre son moment pour se faire remarquer et ne comprend pas ceux qui ne se démènent pas. Là aussi, si j'ai été touchée par le mal être de Maihara, on reste trop en surface et ça va bien trop vite pour en dire plus, alors j'espère que les revoir.



Et puis, nous retrouvons bien sûr Aya et Tsukiko mais c'est assez compliqué et ambigu entre elles. J'ai eu l'impression qu'il y avait de l'eau dans le gaz entre elles tout du long et ce n'était pas des plus agréables. L'autrice rend donc à merveille les tensions que l'on ressent parfois entre amies, parce que soyons honnête on est 100% dans du platonique dans ce tome... Aya a du mal à supporter l'indifférence de Tsukiko mais elle s'y prend mal pour la faire réagir, du coup on sent la frustration monter en elle, ce qui ne la rend pas des plus sympathiques. Tsukiko, elle, reste fidèle à elle-même, observatrice qui cherche à analyser sans en avoir les clés. Elle fait très passive pour ne pas dire hautaine, ce qui ne la rend pas des plus sympathiques elle non plus. Et pourtant malgré ça, je me suis retrouvée à lire ce tome avec plaisir parce que j'aime voir ces personnages atypiques en action, j'aime le côté tranche de vie qui me rappelle Aria, j'aime l'ambiance très particulière du titre.



Mais surtout, je me suis à nouveau régalée des compositions graphiques de l'autrice qui manie la métaphore à longueur de page. La faune et la flore marine n'ont pas de secret pour elle et toute situation est bonne pour sous entendre énormément de chose en arrière-plan par son dessin très typée Art Nouveau. Personnellement, je suis fan. Je lui trouve une grande richesse, une vraie originalité et une portée poétique qui me touche.



Ainsi, même si le titre peinerait peut-être à séduire les amateurs de yuri en recherche de romance franche et ouverte entre les deux filles, de mon côté le fait qu'il rompe avec ce schéma pour proposer plutôt un message sur l'adolescence, ses difficultés à grandir et à échanger, me plait énormément.
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Je remercie les éditions Taifu comics pour cette lecture. J’ai lu pas mal de yuri, mais jamais aucun ne m’avait jusque-là charmé à ce point ! On remarque rapidement à la couverture que le style de la mangaka est particulier, mais on est loin de se douter de la beauté qui nous attend une fois qu’on l’ouvre !



Yano est une lycéenne, elle vient d’être transférée dans ce lycée. Elle était auparavant à l’étranger et ses parents ont souvent déménagé à cause de leur emploi. De ce fait, elle a plutôt un caractère solitaire. Pourtant, tout le monde la voit comme une jolie poupée, une beauté parfaite. Elle est jolie, mais inaccessible !



De l’autre côté, il y a Utsumi. Elle adore nager dans la piscine de l’école, surtout parce qu’il n’y a jamais personne et y être seule lui procure beaucoup de plaisir ! Tout le monde la trouve bizarre. De ce fait, elle est étonnée quand Yano vient vers elle, pour lui demander si elle peut revenir à la piscine, pour l’observer.



En effet, Yano ne sait pas vraiment pourquoi, mais elle apprécie regarder Utsumi nager. C’est ainsi que le début d’une relation plutôt proche entre deux filles qui sont très solitaire va commencer.



L’histoire est douce, délicate et elle commence calmement. On voit la relation évolué entre les personnages et c’est agréable. On en apprend également un peu plus sur le passif de Yano, qui nous explique son caractère si solitaire.



J’ai adoré l’histoire, mais le gros plus pour moi de ce manga est le style de la mangaka. Ses dessins sont tout simplement sublimes ! C’est une vraie poésie à chaque page. Même la couverture ne rend pas suffisamment honneur à la beauté qu’on y retrouve !



En bref, j’ai vraiment hâte de pouvoir découvrir la suite. Ces deux filles sont très attachantes, même si leurs caractères sont opposés. Les dessins sont magnifiques et l’histoire est intrigante. Ce manga a réussi à faire chavirer mon cœur !
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Avec ce troisième tome nous concluons cette série onirique. Dans cette fin nous retrouvons toute la poésie que m’a charmée dès le départ, j’ai aimé suivre ces héroïnes jusqu’à ce final qui a su entièrement me satisfaire. Selon moi il correspond à merveille à l’esprit de la série.



Je sais que ce titre ne conviendra pas à tout le monde, il est certes étrange mais j’adore cette originalité, si on ajoute à cela la beauté des planches je me laisse totalement porter par cette amitié atypique.

Je sais que je plongerais à nouveau avec grand plaisir dans ce beau Yuri.

Chronique complète sur Instagram.



J’ai passé un super moment hors du temps avec ce manga qui possède un aspect onirique, et où l’eau est omniprésente. Les dessins sont fluides, riches, poétiques.

C’est un livre à part, bien différent de ce à quoi l’on peut s’attendre en le choisissant en tant que yuri.
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Ces derniers mois, le Yuri revient sur les devants, et ce n’est pas pour déplaire, loin de là. Après Kase-San, NTR – Netsuzô TRap, ou encore Octave, c’est au tour de Plongée dans la nuit (Yoru to Umi) de faire ses débuts aux éditions Taifu Comics. Débuté en 2018 dans le magazine Comic Trial de l’éditeur Houbunsha, le titre de GOUMOTO se présente comme un récit tranche de vie autour des émois amoureux mais aussi de la découverte de soi. Tsukiko est une lycéenne qui fait bien tourner les têtes, et ce n’est pas dans son nouvel établissement scolaire que cela va changer. Mais, contre toute attente, la jeune fille n’en profite pas, et préfère rester dans sa bulle et loin des autres. Solitaire et pas mal taciturne, elle semble plus sensible à certaines choses que la plupart des personnes ne prendraient pas le temps de regarder ou apprécier. Un jour, au bord d’une piscine, la voilà que son regard est attiré par une autre jeune fille sortant de l’eau telle une apparition divine. Il s’agit de Aya, une lycéenne de son école qui adore nager et être dans l’eau. Après cette rencontre, le quotidien de Tsukiko va se retrouver transformée, sans qu’elle n’en prenne réellement conscience… Premièrement il est important de souligner la beauté des planches, avec tout ce côté maritime qui ressort – ou plutôt nous saute au visage – à chaque nouvelle page. Tout du long la mangaka va utiliser la mer, les poissons et tout ce qui touche à l’eau pour intensifier les émotions des héroïnes. Par exemple, quand Tsukiko voit pour la première fois Aya, une vague va venir la submerger la laissant sans voix. Il y a un côté allégorique et poétique dans la narration de OUMOTO. C’est joliment amené, c’est envoûtant et presque magique. Le trait de la mangaka est expressif, fin mais net et d’une beauté. On peut facilement trouver certaines similitudes avec le trait de Kamome SHIRAHAMA dans L’Atelier des sorciers, par exemple. Au niveau du scénario, le lecteur est invité à découvrir deux héroïnes différentes l’une de l’autre, les rendant encore plus complexes à mesure que l’on avance.



Le rythme est assez lent, mais ce n’est pas une mauvaise chose puisque la mangaka mise sur un aspect contemplatif et émotionnellement très complexe. Difficile de savoir pour le moment si Aya et Tsukiko pourraient finir ensemble. À bien des égards, les deux adolescents m’ont fait penser aux deux protagonistes principaux dans Bloom Into You [mon avis ici]. Si le comportement de Tsukiko nous apparaît comme glacial, on devine que cela ne sera pas forcément le cas à mesure que l’on va avancer dans le récit. En tout cas on l’espère, sinon l’attachement va être presque impossible. Si le trait m’a plus que convaincu, il est encore trop tôt pour savoir ce qui nous attend au niveau de l’évolution des personnages. Pour le moment, Aya est celle qui nous paraît la plus en phase avec ses émotions et son ressenti général. Encore une fois, le dessin et le style de la mangaka rendent cette lecture unique et particulière. Les émotions même les plus infimes sont mises en page d’une façon très introspective, presque mystique en un sens. En conclusion, ce premier tome de Plongée dans la nuit est une lecture déroutante mais qui possède de bonnes idées pour que l’on ait envie de voir comment cela peut évoluer. On attendra donc le tome 2 pour se faire une véritable idée.




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Tsukiko, jeune fille reservée et dotée d’une grande beauté attire la curiosité de tous mais celle ci n’est que très peu accessible et même ses rares copines ont du mal à la cerner. Elle fait un jour la rencontre d’Aya à la piscine de leur établissement scolaire et se prend d’obsession pour la nageuse.

Un jour de pluie Tsukiko se voit l’opportunité d’échanger un peu avec Aya et débute alors leur ´ amitié ´.



Pour le moment la romance n’est pas encore bien présente dans l’histoire mais j’aime justement que ce récit prenne son temps et qu’il laisse les deux jeunes filles s’apprivoiser. Elles qui sont si différentes mais pourtant complémentaires arrivent petit à petit à créer des liens. Lentement mais sûrement, ce qui n’est pas pour me déplaire à l’heure ou les choses vont parfois beaucoup trop vite.



Les dessins sont pour moi le point fort de ce manga, ils sont juste sublimes et très poétiques, j’adore le coup de crayon de l’auteure qui arrive à nous plonger dans l’univers des deux jeunes filles tantôt mélancolique, tantôt fantastique selon la personnalité de chacune.



J’ai beaucoup aimé comprendre un peu mieux Tsukiko grâce aux éléments de l’eau qui jaissent parfois de nul part pour joliment illustrer les sentiments de la jeune fille: Malgré ses apparences plutôt froides nous comprenons alors à qu’elle point elle peut être submergée d’émotions intérieurement.



J’ai eu un peu de mal au debut de ma lecture pour comprendre la chronologie du récit à cause du découpage mais j’ai vraiment apprécié le fait que le récit laisse autant la parole à Tsukiko qu’à Aya.



J’ai en tout cas très hâte de pouvoir me plonger dans le prochain tome qui devrait paraître ce 24 Juillet (edit: repoussé à fin Aout) et découvrir comment la relation entre ses deux jeunes filles va évoluer.

Une fois la dernière page tournée, on gardera un bon petit souvenir de "NekoDamari - Nid de chats".
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Dans ce manga, on assiste à une relation platonique fondée sur une fascination réciproque entre deux jeunes filles. Si vous aimez les histoires toutes douces et poétiques, cette série est parfaite. Les charas-designs ne sont pas les plus beaux à mon sens, néanmoins les scènes fantasque et imaginaire marines sont superbes. Je pense que poétique est réellement le mot phare qui définit parfaitement ce manga. J'ai beaucoup aimé la fin qui est archi mignonne !



En somme c'est un Shojo-ai qui est poétique, pas malsain, mignon et rapide à lire ! Bien évidemment il ne faut pas s'attendre à une histoire aussi « développée » que d'autres puisque ce ne sont « que 3 tomes ». Si vous avez aimé Bloom into you, vous aimerez probablement Plongée dans la nuit 🥰
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Même s'il s'agit d'un concept vu et revu de tranche de vie d'une personne avec ses chats, j'avais apprécié les deux premiers tomes. Les dessins sont toujours très mignon mais comme rien ne se passe au niveau scénario, il est facile de se lasser. Il s'agit de l'avant dernier tome de cette série, sinon j'aurai eu du mal à l'imaginer durer plus longtemps...

Comme je vous le disais dans mon précédent article, Nekodamari peut vraiment se lire de manière assez indépendante. Si vous n’avez pas encore lu le tome 1, je ne pense pas qu’en lisant directement le tome 2 vous soyez perdus. Il s’agit de scènes de la vie quotidienne avec trois adorables minous : Chibi, Sumo et Croqueur, ainsi que leur maîtresse. Le récit alterne entre les pensées et la vie de la jeune femme, et quelques fois les pensées de ses compagnons à quatre pattes.



Avec certains chats, notamment Chibi, nous ne pouvons qu’interpréter ce qu’il pense. Aucune parole ou pensée ne sont écrites pour lui. Sumo, de temps en temps, mais étant donné que ses journées se déroulent de la même manière, à savoir dormir et manger… Il n’y a que peu d’intérêt… Chibi étant le petit dernier, il a été recueilli par un temps de pluie dans la rue. Cependant, il est encore jeune et plein de fougue, donc les bêtises il les enchaîne ! Cela apporte du pep’s dans la lecture et aussi beaucoup de fous rires.



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L’humaine a une vie assez banale. Célibataire, elle sort de son appartement pour aller travailler ou faire quelques courses. Elle n’a pas forcément une alimentation très saine (souvent des plats préparés) et se plaint régulièrement d’être “épuisée”. Mais à la maison, dans son petit appartement (ou boîte comme diraient ses compagnons), elle possède trois patounes de velours. Et ce n’est pas forcément elle qui gagne à tous les coups.



Chacun ayant son caractère, Chibi étant le plus jeune et le plus foufou, on ne sait pas trop à quoi il pense. Sumo, dont on devine aisément pourquoi il s’appelle comme ça : c’est un adorateur de pâtée et de croquettes. Et enfin “Croqueur”, c’est le plus “sage”, ou du moins celui qui se montre un peu plus réticent aux marques d’affections de son humaine. Le récit alterne entre les pensées de l’humaine et celles de ses compagnons à quatre pattes. Même si le plus souvent, nous n’avons que les pensées de “Croqueur”.



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L'autrice ponctue même son oeuvre de quelques très brèves informations (sans doute bien connues des possesseurs de chats), par exemple sur le fait que les chats ne ronronnent pas forcément parce qu'ils sont contents, ou sur leur manière d'exprimer leur affection.
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Un manga sur la vie quotidienne on ne peut plus classique mais qui tire son épingle du jeu car, pour une fois, les chats ne parlent pas et le lecteur n'a pas accès à ses pensées. Ici nous suivons une jeune femme vivant seule et croulant sous le stress et la fatigue du travail. Sa maison, qu'elle partage avec trois chats, représente alors un havre de paix. Mais avec le petit dernier qu'elle a recueilli, c'est une série de choses mignonnes et perturbantes qui nous attendent.

Le concept de l'oeuvre est on ne peut plus simple, et on ne peut plus classique d'un paquet de tranches de vie félines: on suit tout simplement, au fil de 18 premiers chapitres très courts (8 pages chacun), le quotidien d'une femme active et célibataire quand elle ne travaille pas, avec ses trois chats dans sa maison.
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Jusqu'au bout, Plongée dans la nuit aura été une lecture fort jolie et quelque part assez captivante, autant pour ses partis pris visuels et narratifs que pour ce que dégagent les deux héroïnes ensemble, en particulier Tsukiko. Les métaphores sont peut-être un peu moins fortes que dans les deux premiers tomes mais restent généralement belles. Quant à la fin, elle pourrait décevoir une partie du lectorat, mais elle reste dans la logique de ce récit résolument atypique.
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J'aime toujours autant la relation entre Aya et Tsukiko, elles sont touchantes et très drôles en plus j'ai trouvé l'histoire moins déstructurée qu'avec le tome précédent.

Les dessins quant à eux ils sont toujours aussi beaux, on retrouve bien l'ambiance poétique de ce titre.

Dans ce tome nous découvrons également d'autres personnages du lycée, c'est génial de ne pas se centrer seulement sur Aya et Tsukiko!

Je n'ai qu'une chose à dire: vivement la suite.

J'ai beaucoup aimé cette histoire.

J'ai adoré suivre les personnages et voir leurs relations évoluer tout doucement. Le côté joyeux d'Aya tranche avec le côté taciturne de Tsukiku, j'apprécie cette nuance. Au final elles forment un duo improbable et cela fonctionne à merveille.

De plus, avec ce titre j'avais beaucoup d'attente concernant les dessins et je n'ai pas été déçue, ils sont superbes et poétiques.



Le seul point négatif concerne l'enchaînement des chapitres, j'ai trouvé qu'ils n'ont pas vraiment de liens entre eux. On dirait qu'ils ont été rédigés séparément puis mis bout à bout, cela nous donne une histoire un peu décousue, c'est dommage.



Appart ça je ne regrette pas cet achat bien au contraire, j'ai hâte de découvrir la suite.

La lecture capte alors par son esthétique comme les introspections récurrentes des deux demoiselles qui montrent davantage de complexité au fil des chapitres.
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