Honda

Attirée par le titre et l'originalité du sujet, il ne m'a pas fallu très longtemps avant de céder à l'appel de ce titre.



On y découvre Honda, vendeuse en librairie qui nous fait par de son quotidien que ce soit des activités professionnelles normales et parfois barbantes (réception des commandes, mise en rayon, etc) , le contact avec tout type de client (relous de service, étrangers enthousiastes et chelous, filles fan de BL - histoires d'amoureux entre deux homosexuels) , les stages professionnels débiles ou encore les rencontres avec les représentants de maisons d'édition.



C'est une lecture de tranche de vie dans le monde du travail certes originale mais qui ne m'a pas emballée plus que ça, loin de là même. J'ai trouvé la structure assez redondante et ai regretté l'absence de progression narrative avec les autres personnages de la librairie.

Manga sympathique et humoristique narrant la vie quotidienne impitoyable des libraires spécialisés dans le manga au Japon. Affrontant les désirs parfois violents de leurs clients souvent excentriques, chaque libraire spécialiste d'un genre doit faire face à l'offre et la demande, gérant les flux, les effets de mode, les problèmes de stocks, les commerciaux.

L'ensemble est très drôle notamment le passage sur les Boys Love, les différentes nationalités étrangères et leurs demandes mais j'avoue être passée à côté de nombreuses références. Il manque pour la néophyte que je suis un lexique des genres et styles de mangas. Et je manque de références vis à vis des ouvrages cités, dont les titres sont crépis d'astérisques pour ne pas qu'on devine mais un peu quand même. Ce manga demeure un bon moment de lecture.

Lorsque j’ai vu ce manga dans les rayons de la Bibliothèque de la Cité des sciences et de l’Industrie, je n’ai pas hésité longtemps, je l’ai emprunté.



Comme beaucoup de personnes présentes sur Babelio, je suis passionné par les livres et les librairies sont des endroits de perditions pour moi 😉.



De plus, je suis actuellement plongé dans la super série Réimp’ de Naoko Matsuda qui dépeint l’univers de l’édition des mangas. Ce manga pouvait donc être totalement complémentaire.



Le ton, le personnage d’Honda, l’univers m’ont beaucoup plu. J’ai en revanche moins accroché avec le dessin des personnages principaux, des êtres humains dont la tête n’est jamais dévoilée. Le personnage principal est un squelette de la tête aux pieds. Ses collègues ont une tête d’armure, un casque de moto, un sac en papier, un bandage, une citrouille etc etc etc. Les pages passants, je ne me suis jamais vraiment approprié ce choix de l’artiste. Cela ne m’a tout de même pas empêché de terminer ce volume et de certainement lire les suivants. Mais je suis clairement moins accroché qu’avec Réimp’.



Dans ce manga j’ai particulièrement aimé suivre Honda qui nous dépeint ses journées, loin d’être idylliques au paradis des livres. Il y a les livraisons incessantes qui vous ruinent le dos, le harcèlement des commerciaux des maisons d’édition pour mettre en avant leur catalogue et les clients… Ces clients qui sont tous différents, peuvent venir de tous les pays pour vous demander le livre qui est justement en rupture de stock ou sorti du circuit par les maisons d’éditions. Et le pire, il y a les clients, très nombreux, qui arrivent et disent nous voulons un manga et nous n’y connaissons rien, lequel dois-je prendre ? Frayeur garantie pour Honda face à cette question.



En tant que lecteur, c’est assez drôle, j’ai également appris beaucoup de chose sur les mangas. Mais on sent bien que le travail en librairie est loin d’être une sinécure.



En résumé, j’ai aimé l’ouvrage, j’ai une réserve sur le parti pris quant à la représentation des personnages. Mais je vais tout de même lire le second volume et sans doute même les quatre volumes de la série si l’auteur parvient à se renouveler et à garder ce même ton au fil des pages.

Si j'ai lu Libraire jusqu'à l'os c'est parce qu'une de mes collègues me l'a fortement recommandé. Elle m'avait assuré que ce manga allait beaucoup me faire rire car il était très réaliste sur le beau métier de libraire.



J'ai été comblée tant les situations vécues par cette pauvre Honda ressemblent à ce que mes collègues et moi vivons au quotidien. Je me suis bien marrée.



Par contre les néophytes en mangas et les « non-libraires » vont peut-être s'ennuyer car les références sont nombreuses et qu'il y a quelques répétitions.



De mon côté, je vais guetter la sortie du tome 2.

Propulsé par la popularité de son anime, cet OVNI qu'est Libraire jusqu'à l'os m'a fortement intriguée dès son annonce, moi la fan de livres. Je m'attendais à une bonne satire du milieu des libraires, le tout avec beaucoup d'humour. L'ai-je eu ? Oui. Est-ce que ce fut suffisant ? Non. Je vous explique.



Libraire jusqu'à l'os est un shonen en 4 tomes (et non un seinen contrairement à ce que dit l'éditeur français...) qui raconte le petit train train quotidien d'une japonaise qui travaille dans une librairie de manga. On découvre à coup d'anecdotes ce qui peut faire le sel de son métier. L'auteur a la particularité de l'avoir mise en scène sous les traits d'un squelette et de la même façon de "déguiser" chacun de ces collègues pour bien mettre en lumière les particularités de chacun. C'est donc censé être un manga drôle et critique.



En effet, c'est un titre tranche de vie qui fonctionne sur le principe de chapitres indépendants les uns des autres et auto-conclusifs. On y découvre des situations assez drôles du quotidien d'un libraire manga japonais : la rencontre avec des clients étrangers, les fans de BL, les réassorts et autres joyeuseté de la mise en rayon et du travail en coulisses, etc. On apprend plein de choses sur leur métier là-bas et ça fait écho, je pense, en partie à celui de nos libraires en France. De plus, l'héroïne est assez particulière, tout comme ses collègues, avec leurs peurs des clients, leurs maladresses, leurs coups de folies en mode private jokes. Ça donne de suite une bonne ambiance et on aimerait bien travailler avec eux dans cette librairie.



Le problème, c'est que le manga ne va pas jusqu'au bout de son concept et à cause de cela il devient vite anecdotique. On se lasse vite des anecdotes de l'héroïne, qui en plus se répètent. Combien de fois parle-t-elle de BL ? Combien de fois parle-t-elle de lecteurs étrangers ? Rien qu'en un tome, l'auteur se répète déjà... De plus, j'ai trouvé l'humour mal travaillé. Je n'ai pas ri comme dans La voie du tablier par exemple. Ici, ça fait très private jokes et je ne suis pas forcément concernée, alors oui parfois ça m'a amusée, mais bien souvent ça m'est passé au-dessus. On se retrouve plus au final avec un amoncellement d'anecdotes sans liant et pas toujours drôles, ce qui donne de vrais coups de mou à la narration et me fait dire qu'un seul tome me suffit pour faire le tour de la série.



Autre gros problème qui risque de se poser au lecteur, c'est qu'il y a beaucoup de références à des titres de mangas pas toujours publiés chez nous et auxquels le traduction/l'éditeur/l'auteur (?) a enlevé une syllabe (une question de droits j'imagine) ce qui empêche de les reconnaitre. Alors si vous êtes un amateur éclairé, vous allez en reconnaitre la plupart heureusement, mais vous n'êtes pas à l'abri de louper certains titres et certaines références du coup. Il aurait été bienvenu d'avoir des clés de compréhension en cours de lecture ou à la fin du tome ;)



J'en viens au point qui me faisait le plus peur : les dessins. L'auteur lui-même disant que ce n'était pas son point fort, j'avais un peu peur, mais au final, j'ai trouvé le trait tout à fait correct avec une belle variété de styles et aucune faute de proportions notable. C'est par contre un style assez personnel, complété par des cases pas mal surchargées en texte, ce qui alourdit la lecture. Cependant, ça m'a bien plu d'avoir des héros "caricaturés/déguisés", ça change de ce qui est publié chez nous habituellement et ça met de suite dans l'ambiance.



Ainsi, même si Libraire jusqu'à l'os n'a pas su totalement me convaincre, ce fut une lecture intéressante et dépaysante. J'ai appris plein de choses et au début je me suis amusée du quotidien du boulot de Honda. C'est juste le manque de renouvellement et la narration un peu lourde et redondante qui ont eu raison de moi et feront que je m'arrêterai là. Je ne pense pas que l'auteur se renouvellera par la suite. Cependant je garderai un bon souvenir de ce tome.
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C'est vrai qu'il y a des gens qui font leur métier par passion comme les soignants par exemple ou les policiers pour le maintien de l'ordre. Il y a également les libraires spécialisés en manga dont on ne parle guère et pourtant !



En effet, ces libraires se plient en quatre pour vous et font leur métier jusqu'à la substantielle moelle de l'os. Ils se donnent à fond pour vous afin de vous satisfaire. C'est l'objet de ce manga un peu particulier où l'on suivra les péripéties aussi drôles que véridiques d'une librairie de mangas japonais.



Le libraire est représenté par un squelette ce qui est normal puisqu'il vous a donné son corps mais pas son âme. Il est assailli à Tokyo par des clients venant du monde entier en passant par la France ou le Brésil et qui réclament des mangas dans leur langue d'origine. Or, on peut tout trouver dans cette boutique spécialisée. Vous voulez un manga en français? Pas de problème, on vous en déniche un.



Derrière ce manga assez sympathique, on apprendra des choses assez intéressantes sur le monde éditorial du manga et ses sous-genres du yaoi qui fait fureur au boys' love. Cela peut nous sembler presque irrationnel mais cela semble ancré dans leur culture. Plein de détails et d'anecdotes nous seront livrés ainsi que les enjeux d'une librairie en brossant un portrait complet de ce métier pas comme les autres. Mangafollement dans un combat sans foi ni loi !



Bref, un ensemble assez sympathique.

Honda est une libraire passionnée par son travail. Mais elle mène une guerre, une guerre contre les livres en rupture de stock, une guerre contre les reports et les lecteurs mécontents des retards de livraison, une guerre pour tous ces fans de mangas qui déambulent dans ses rayons à la recherche d’une nouvelle émotion.



Je ressors assez mitigée de la lecture du 1er tome. J’ai eu beaucoup de mal à me plonger dedans et n’ai compris le scénario et où il voulait en venir qu’au bout de plusieurs pages. Cela reste très fouillis, un peu sans queue ni tête avec des dessins et une structure parfois compliquée à comprendre. Le concept est sympa et j’y ai retrouvé de vraies situations vécues par des proches libraires, mais ça aurait vraiment pu être mieux construit pour plaire à plus grand nombre.



Pour découvrir d'autres mangas qui parlent de livres, rendez-vous sur notre site !
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Un manga sympathique, mais qui peut encore s'améliorer...

Libraire jusqu'à l'os nous présente le quotidien de Honda, une jeune libraire timide, souvent en PLS dès qu'un client lui demande quelque chose. Un concept amusant, mais qui manque pas mal de contexte. De ce que j'ai compris, sa librairie est TRES grande (je pense bien plus que les plus grosses enseignes de France), et située dans un quartier ultra touristique de Tokyo. Ces informations ne sont hélas jamais précisées.

Les livres sont brassés par centaines à la minute. Voilà un manga qui ne se voile pas la face : amis aspirants libraires, dans ce métier, ce qui domine, c'est la manutention de livres ! Surtout dans la boutique de Honda. Un titre nouvellement paru commence à manquer ? Ce n'est pas grave, un coup de fil et 100 exemplaires arrivent pour l'après-midi ! Un rythme de malade (en tant que libraire, je peux vous l'assurer, on n'a pas ça en France. Et encore moins la possibilité de commander des livres et les recevoir le jour-même). Le petit must ? Les libraires japonais mettent sous film plastique TOUS les livres qu'ils reçoivent, devant réaliser eux-mêmes l'éventuel assemblage manga + petit livret promotionnel (en France, c'est l'éditeur qui s'en charge. Les autres livres ne sont jamais mis sous plastique).

Bref, vous l'aurez compris, ce manga parlera avant tout aux professionnels. Pour les novices, j'ai bien peur que certains aspects du métier ne leur échappe.

Autre sujet que je souhaitais aborder : la censure. Un peu de censure, c'est cool, mais trop, ça devient parfois agaçant. Le manga cite (naturellement) beaucoup de titres d'autres mangas. Vraisemblablement, le droit de citation n'existe pas au Japon, car tous les titres évoqués sont censurés (bon, après ça va, quand on lit bers*rk on devine de quel titre il s'agit). Idem pour le nom des maisons d'édition, et l'identité des professionnels du livre. J'ai trouvé un peu lourd la censure des noms, il aurait sans doute été possible de trouver des titres fictifs, qui peuvent faire passer l'idée de l'auteur (les titres évoqués ont souvent peu d'importance en soi). En revanche, j'aime bien la censure des visages des libraires (Honda est représentée en squelette, un collègue a un sac en papier sur la tête, etc). Cela donne un petit côté kabuki fantastique qui me plait énormément !

En bref, ce manga me parle forcément, puisqu'en tant que libraire je me sens très concernée par ce qu'il raconte. Cependant, il manque de clarté pour les novices. Enfin, les anecdotes racontées (des histoires avec des clients) sont très sympathiques (les fans de yaoi font peur ._.).

Libraire jusqu'à l'os peut devenir un bon manga s'il est un peu plus accompagné au niveau du scénario, mais il peut également devenir un fouillis incompréhensible. Affaire à suivre, donc !

Libraire jusqu'à l'os est un hommage à la fois décalé et attachant sur le monde de la librairie, enfin plus spécifiquement sur une librairie de mangas japonais ce qui est déjà un monde en soi. Connaissant le milieu de la librairie, je suis ravie d'avoir toutefois trouver certaines similarités sur cet envers du décors qu'est le métier de libraire. Un métier qui est souvent perçu avec rêverie de l'extérieur mais qui, bien évidemment, se heurte avec une bonne réalité parfois bien stressante de l'intérieur. Autant le dire, libraire est un très beau métier et rien n'est plus gratifiant pour un libraire d'avoir su proposer un livre qui séduira le client.



Forcément ce titre me parle et cela s'explique par le fait qu'Honda-san délivre un témoignage au fil des émotions autour de la librairie et de ses aspects : gestions du stock, conseil-client, rupture du livre, etc... La marque du déguisement avec des personnages masqués permet d'étoffer un humour cartoonesque jouant avec l'anonymat délirant des employés. C'est un petit zarbi au départ mais on s'y habitue. D'autant plus qu'Honda-San emploie un trait assez soignée et assez réaliste pour présenter son petit univers. Son dessin est assez varié , permettant de faire défiler ses clients et ses collègues dans une farandole de bonne humeur et bon humour. Entre les clientes étrangères fan de yaoi, un homme d'un certain âge en quête de la perle rare pour sa fille, un otaku fortiche, un vieux français glacial résidant à Tokyo ... nous avons droit à toute une galerie de personnages attachants, écho d'une certaine réalité.



Libraire jusqu'à l'os baigne dans pas mal de références comme le souligne la diversité des titres de mangas légèrement masqués par un *.Heureusement Honda-san ne rend pas non plus cet univers hermétique. Du coup, nous sommes sur un livre qui demeure un témoignage assez ouvert et qui peut parler à n'importe quel public que ce soit les amatrices et amateurs de lecture qui souhaitent avoir un aperçu du décor, les amoureux du livre en général ou encore celles et ceux qui chercheraient une petite comédie bien sympathique. Car Libraire jusqu'à l'os est aussi et surtout une tendre comédie où les diverses rencontres avec les clients, les petits événements du quotidien d'un libraire font office de sketchs frénétiques et cela renforcés par le côté grimaçant de notre chère héroïne squelettique.



Pour ce premier volume, Libraire jusqu'à l'os est aussi bien un témoignage sincère et affectif sur le métier de libraire qu'une comédie fraîche et enjouée. A lire sans déplaisir pour la bonne santé de vos libraires préférés.

Libraire jusqu’à l’os est un manga autobiographique de son auteure HONDA, paru au Japon en 2016. Le récit fut adapté en 2018 en série animée sous son titre d’origine, Gaikotsu Shotenin Honda-San disponible également en France sur Crunchyroll. Le premier tome sur les quatre que compte la série paraît donc en ce début d’année 2020 dans la collection Seinen de l’éditeur Soleil Manga. Dans ce récit tranche de vie et autobiographique nous découvrons le quotidien d’une libraire au Japon, HONDA, ainsi que de ses collègues. Allant du stress des livraisons jusqu’au placement des nouveautés à temps, sans oublier de passer par le contrôle des stocks et les demandes parfois particulières des clients, être libraire relève souvent d’un parcours intense.



Au Japon, Libraire jusqu’à l’os a connu un assez bon succès et a été recommandé par de nombreux libraires mais aussi par les lecteurs. Il a été classé 12ème au top 15 des mangas à suivre en 2017 intitulé Zenkoki Shotenin ga Eranda Osumume Comic. Dès la première page, la mangaka nous les joies et les difficultés du métier de libraire, avec une grande lucidité, autodérision et une sorte de bienveillance. Entre le client mécontent et la rupture de stock, HONDA propose de visiter les coulisses de ce que de nombreux clients ne se doutent même pas. Une idée pour casser le mythe mensonger selon laquelle le libraire ne fait rien de la journée à part lire sur sa chaise. Si vous pensez que cela est le cas, je ne peux que vous inviter à lire ce manga peu commun et rafraîchissant. C’est drôle mais pas moralisateur. À aucun moment les personnages se mettent à juger le lecteur et acheteur. Étant moi-même libraire (pas que manga), je ne peux que me reconnaître dans certaines situations. Si pour ma part je n’ai pas suivi de formation pour apprendre à sourire au client, on a pour consigne de toujours faire bonne figure. Mais il faut avouer que l’on ne peut pas sourire constamment sinon on passerait pour des idiots, et dans son récit HONDA pousse cela jusqu’à la caricature mais qui est tellement parlante que l’on ne peut que prendre cette demande »de sourire à vous en décrocher la mâchoire » comme surréaliste. Chaque chapitre est une nouvelle situation face à un client, par exemple, par forcément lié au chapitre précédent. Si exercice peut s’avérer lassant sur certaines œuvres, ici la mangaka arrive à rendre le tout fluide et dynamique.



Le concept aussi bien trouvé qu’il soit prend une tournure plus atypique grâce à son graphisme. En effet, les personnages, dont Mlle HONDA, sont représentés par des têtes incongrues allant de la tête de mort pour notre libraire principale à une citrouille pour le collègue Lanterne. C’est amusant, décalé et totalement en raccord avec le scénario. Le trait est léger mais affirmé dans les moments de caricature mais jamais dans l’exagération grotesque. La représentation de chaque personnage nécessite une grande inventivité que la mangaka gère à merveille.



En conclusion, ce tome 1 de Libraire jusqu’à l’os est une plongée dans le jour après jour de tous libraire qui se respecte entre bonne humeur et crise d’angoisse. Les situations vécues sont amenées à un niveau de lecture perchée mais réaliste. Un bon moment de lecture que vous soyez ou pas familier avec le métier de libraire. Parodie qui vise en plein dans le mile de la réalité pour nous faire passer un bon moment de lecture.
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C'était une des sorties mangas les plus attendues de ce début d'année 2020 et j'étais curieuse de voir ce qu'il allait donner. Libraire jusqu'à l'os est un manga partageant le quotidien d'une librairie japonaise et de ses employés. Pour moi, ce fut une déception.



Dommage, ce manga avait le potentiel pour faire parti des meilleurs que ce soit pour le savoir et l'expérience de le mangaka pour son sujet qui est aussi son métier : la librairie, comme pour l'humour annoncé.



Malheureusement, je suis ressortie de ce premier tome avec l'impression d'être complètement passée à côté.



Tout d'abord, il m'a laissé la sensation que seuls les libraires étaient concernés par cette série car ils sont certainement confrontés à ce genre clientèle, aux différents types de personnes rencontrées ici, aux demandes incongrues, aux stocks, aux commandes etc... Alors oui, le principe était de nous immerger dans ce métier, or, je me suis sentie exclue. Je ne me suis pas sentie concernée du tout, je n'ai pas réussi à me mettre à la place de Honda bien que certaines situations ressemblent à celles que je peux rencontrer dans mon propre métier de médiathécaire. Honda et ses collègues étaient dans leur petit monde dans lequel je n'étais pas conviée.



(La suite de ma critique sur mon blog)
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THE END

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J'ai enfin terminé cette série dont le dernier tome m'attendait depuis un bon moment dans ma PAL (je devrais même dire une éternité parce que j'ai acheté le tome à sa sortie en 2021... oups 😅). Je ne sais pas pourquoi j'attends des plombes comme ça alors que cette série est très chouette en plus.



Il s'agit d'un titre autobiographique où l'on suit le quotidien d'une libraire manga dans un magasin japonais. On va bien entendu pouvoir découvrir son travail mais aussi beaucoup de choses qui se passent en coulisses. On va rencontrer ses collègues, les commerciaux qui viennent présenter les livres et plein d'autres personnes. On va aussi constater qu'il existe des différences avec ce qu'il se passe ailleurs dans le monde (notamment avec l'exemple de Taïwan).



La série est très instructive et racontée de façon très marrante en partie grâce au fait que chaque personnage ait un design atypique. L'héroïne a une tête de squelette, certains de ses collègues portent des masques ou des casques...



Le dernier tome est un peu moins marrant parce que l'autrice l'a écrit en plus de la série qu'elle avait prévue à l'origine et pour coïncider avec la sortie de l'anime. À l'époque elle avait donc déjà arrêté son travail de libraire pour se consacrer au manga... On sent bien qu'elle avait moins d'idées, elle ne s'en cache pas du tout !!! D'ailleurs, j'ai été voir si elle avait sorti une nouvelle série au Japon et je n'ai rien trouvé mis à part une histoire courte en début d'année 2023. Dommage !

Je lui souhaite de tout cœur de réussir dans cette voie 🤞
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Peut-être ne le savez-vous pas, je suis libraire, alors quand j’ai appris qu’un manga intitulé Libraire jusqu’à l’os allait sortir, je me le suis commandé. Je ne lis pas beaucoup de mangas et je ne suis pas du tout experte en ce domaine, mais le sujet m’interpelait forcément. Libraire jusqu’à l’os n’est pas à proprement parler une histoire, c’est plutôt un ensemble d’anecdotes sur le métier de libraire. Alors certes, dans ce cas, il s’agit d’une libraire spécialisée dans le manga, au Japon, mais je me suis rendu compte que, finalement, c’était un métier assez universel. Bien sûr il y a des particularités liées au pays et aux mangas (je ne connais que très peu de terme et de titres par rapport à ceux mentionnés dans la BD, mais j’ai réussi à comprendre tout de même), mais on s’aperçoit que le métier en lui-même n’est pas très différent d’un rayon et d’un pays à l’autre. C’est un manga plutôt comique (d’ailleurs les personnages récurrents sont représentés avec des têtes bizarres, le personnage principal et narratrice et autrice a une tête de mort par exemple), qui donne un bon aperçu de ce qu’est le métier de libraire : les réceptions, la clientèle, les nouveautés, les représentants, les distributeurs, les collègues, etc.

J'ai lu les 2 premiers tomes et ai préféré celui-ci.

C’est un manga à conseiller aux libraires mais surtout aux passionné(e)s de mangas qui en sauront plus sur leur univers de prédilection, dans son pays d’origine !

Un dernier volume un peu plus artificiel, puisque l'autrice a démissionné de son poste de libraire juste après le tome 3. Devant le succès de la série l'éditrice lui demande de visiter quelques librairies à l'étranger, pour continuer et compléter ce panorama de l'édition et de la distribution des livres décalé et sans langue de bois. Une manière originale de prolonger quand même le plaisir...

Une série autobiographique pleine d'humour qui fait toujours mouche : le quotidien souvent compliqué d'une jeune libraire et de ses collègues. pour préserver l'anonymat des uns et des autres les personnages sont représentés avec des têtes d'animaux, d'objet, ou de mort pour l’héroïne. Dans ce volume on aborde l'épineuse question du rangement perpétuel et des responsabilités parfois écrasantes. On découvre ainsi l'impitoyable rythme d'édition au japon, et comment les libraires tentent de gérer les flux de nouveautés, tout en gérant produits morts ou lents (qui ne se vendent plus ou peu). A conseiller à tous ceux qui aiment les livres ou qui travaillent avec !

J'ai choisi de lire ce manga car il y avait le terme libraire dans le titre. Après, je n'ai pas prêté plus attention au titre complet "Libraire jusqu'à l'os". Pourtant, j'aurais du mieux faire attention et regarder la couverture. Car ce squelette n'est pas une simple illustration ou jeu de mot. Notre personnage principal, la mangaka raconte sa vraie vie, un peu romancée, mais elle est un squelette. De même pour ces collègues et d'autres intervenants qui ont soit des papiers devant leur visage, une citrouille, un sac en papier, un masque... C'est assez déconcertant surtout que les clients ressemblent eux à des humains. Un choix esthétique qui doit se vouloir original. Et indéniablement, c'est bien le cas mais on peut s'interroger sur le pourquoi. Malgré l'histoire cela me dérange toujours ce squelette qui parle à des choses semi-vivantes. Alors que dans "La petite mort" de Davy Mourier cela semble totalement cohérant. Après tout, c'est plus courant comme représentation de la mort. Donc la conclusion est sans appel. Je ne vais pas poursuivre cette série car trop étrange notamment en vue d'un sujet assez banal comme vendeur de mangas.
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J'avais découvert cette série au début de l'année grâce à Mika, j'étais impatiente de découvrir ce troisième tome.





Nous continuons à suivre Honda, l'autrice, dans sa vie professionnelle de libraire au Japon. Dans ce tome 03, Honda aborde les nouveautés, l'incroyable talent des libraires, les rayons accessibles et inaccessibles, le changement de rayon, les heures de fermetures.





Je trouve ce troisième tome toujours aussi hilarant et réaliste ! Et même si j'ai encore un peu du mal avec le sens de lecture, j'apprécie suivre les aventures et anecdotes de Honda. Le tome 04 sort en février 2021 (donc le mois prochain) et j'ai hâte de le découvrir !





Il y a même une série Animé dispo sur Crunchyroll (que je ne connaissais pas avant), je n'ai pas encore regardé, mais je trouve ça génial que ça soit adapté en animé

Un manga tranche de vie dans une grande librairie tokioïte : en voila une bonne surprise ! J’avais oublié ces volumes, ils étaient complètement passés sous mon radar, jusqu’à les revoir en avant chez Japanim à Saint Brieuc.



Nous suivons donc Honda, libraire beaux livres, à l’étage des mangas. Avec toutes ses peurs d’organisation, de réassort, d’incompréhension des client·es… bref un quotidien en bout de chaîne du livre ! Les anecdotes s’enchaînent a grande vitesse (logique vu le monde qui passe dans la librairie !) : un client américain cherchant un mangas pour sa fille… et demandant quelque chose de très adulte ; un groupe de fans d’une série dévalisant le rayon ; l’effervescence d’une nouvelle sortie ou de la venue d’un auteur·ice… le panorama est large !





couverture du tome 2

Chaque personnage a une tête en forme de quelque chose qui le définit : Honda est une tête de mort montrant son épuisement, ses collègues sont un sac en papier, un jack’o’lantern, un lapin immense…. et sans doute bien d’autres. Graphiquement l’œuvre n’apporte pas grand chose de neuf, si ce n’est le choix de ne pas représenter les visages. Les personnages non employés de la librairie (donc moins récurrents) se voient simplement couverts d’une feuille avec leur poste écrit dessus ! Seul·e·s les client·e·s ont des visages marquant leur unicité dans ce monde de la répétition. Semblant indiquer aussi qu’ils sont les humains de l’histoire, ce sont eux qui choisissent, eux qu’on sert dans c petit monde précautionneux.



L’autrice souligne à plusieurs reprise la dure cohabitation de son travail et de son projet de manga : que ce soit les savons pris pour avoir révélé des éléments confidentiels ou pour avoir donné une mauvaise impression de son travail. Malgré cette « censure » qui se comprend de la part d’une entreprise commerciale faisant l’objet d’un telle récit intérieur, la force de vie est si forte et les anecdotes si drôles (et tellement vécues : si proche de mes souvenirs de bibliothécaire haha) que l’ensemble fonctionne à merveille : j’ai dévoré les deux tomes dans la journée !

Librairie spécialisée, ton univers impitoyable... Avec Honda, qui fait ses premiers pas en tant que libraire de manga, découvrez les coulisses de votre commerce favori ! Elle qui ne correspond pas aux clichées des vendeuses - elle se représente avec une tête de mort - s'aperçoit qu'elle même possède un paquet d'idées reçues sur la profession.



Un métier bien plus palpitant qu'il n'y parait, car entre la gestion des stocks, la livraison des nouveautés et les demandes improbables que font certains clients, quand il ne sont pas tout simplement à la recherche d'un conseil, notre jeune recrue ne sait plus ou donner de la tête - de mort (désolée j'ai pas pu m'empêcher).



Ce premier volume met en scène les adeptes de Boy's love, un public très particulier et cosmopolite, et une formation au "service client de l'enfer", de quoi égayer le quotidien d'Honda, et le notre.

Un plaisir de retrouver notre libraire jusqu'à l'os ! Ce second opus pointe du doigts toutes les difficultés rencontrées par les libraires et elles sont nombreuses. Du client mécontent aux professionnels exigeants, les libraires ont beaucoup de choses à gérer.



J'adore ce manga, tout est original et captivant. Découvrir le métier de libraire à travers ce récit autobiographique est vraiment plaisant. Les situations sont du vécu, on peut donc vraiment s'attacher à notre libraire et à ses collègues. Honda a vraiment choisi l'autodérision pour orchestrer son histoire. J'adore les anecdotes, les vérités auxquelles on ne pense pas forcément de notre point de vue de lecteur/client.



Honda est une libraire passionnée et cela se sent dans l'histoire. Cette série est vraiment fun, un brin décalé mais ô combien divertissante. Ce second opus est un mix des différentes casquettes d'un libraire. On sent le travail énorme, la patiente et la volonté de bien faire pour satisfaire tous les acteurs de la chaîne du livre. C'est à la fois drôle et en même temps on comprend qu'être libraire cela demande beaucoup.



Les graphismes sont toujours aussi accrocheurs, j'adore le style singulier de la mangaka. C'est vraiment unique et divertissant. J'ai terminé le manga avec le sourire, parce qu'il y avait vraiment de quoi rire dans ce tome.



En bref, un manga centré sur le métier de libraire avec ses joies et ses difficultés. Honda a choisi l'autodérision et l'humour pour nous dépeindre tous les aspects de son job. Toujours aussi fan, j'attends le troisième tome avec impatience.
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