Icar

On s'approche de la fin de la tétralogie. Tout s'éclaircit, permettant de nous conforter dans l'idée d'un scénario bien construit, cohérent.

Graphiquement, c'est toujours impeccable, précis, efficace.

Une bonne enquête sur fond de planet-opera et de visiteurs extraterrestres. Finalement, en remplaçant les quelques créatures exotiques par des vaches normandes (au hasard...), les auteurs auraient pu placer l'essentiel de l'intrigue sur Terre...

Thriller extraterrestre sur une exoplanète habitée par des colons. Une planète sans habitants pour un peuple sans planète?

Bon, des locaux existent bel et bien, ce sont des animaux exotiques.

Deux détectives originaux et parents sont engagés pour ce qui commence par l'équivalent extraterrestre des westerns étasuniens : un gars riche et patibulaire possédant un ranch prospère cherche à spolier ses voisins pauvres et donc honnêtes (à moins que ce ne soit l'inverse : honnêtes donc pauvres)...

Pourquoi?

Par conviction religieuse?

Par appât du gain?

Par respect pour les traditions humaines?

A suivre...

Je n’avais pas vraiment accroché à « Terres Lointaines » mais je trouve que ce premier tome d’Ultime Frontière est clairement meilleur. On suit un frère et une soeur, shérif moderne d’un petit village assez mystérieux.



Les dessins sont de bonnes qualités sans être révolutionnaire. L’histoire se met en place tranquillement mais je pense que ce premier tome pose juste les bases, on en saura plus dans les prochains opus. En tout cas, cette série démarre fort bien !

(mon avis sur les cinq tomes)



Leo nous avait habitués à mieux. "Terres lointaines" reprend le thème qu'il affectionne tant, la colonisation d'autres planètes par la race humaine, mais avec un net goût de réchauffé. Pas de véritable originalité dans cette nouvelle série qui est même plutôt une déception. Disons… un accident de parcours.





Le scénario est pauvre, les dialogues sonnent creux et sont limite agaçants. Les personnages sont lisses tant au niveau du trait qu'au niveau des personnalités. Le Stepanerk, créature extra-terrestre qui se veut d'intelligence supérieure ne fait que de la philosophie de comptoir, rien de plus rien de moins. 





Quant au graphismes… Cette fois ce n'est pas Leo qui s'y colle, et c'est dommage car en comparaison, je trouve que le dessin d'Icar manque de personnalité et d’expressivité.



La saga en cinq tomes se laisse lire, mais elle ne restera pas dans les mémoires, on est bien loin des cycles d’aldébarran…

Je comprend pourquoi cette série a été abandonné. C'était certainement la chose la plus judicieuse à faire. On ne connaîtra jamais la suite après le terrible cliffhanger de la fin. Certes, mais on ne pleurera point.



C'est construit presque à la manière d'un jeu vidéo avec une bonne proportion de poitrine pour notre héroïne la délicieuse Stella intergalactique. Cela fait gonfler les ventes, paraît-il. Cependant, en l'espèce, le lectorat ne semble pas fait avoir. C'est du sous-Jodorowski. Tout est caricatural à l'extrême entre les gentils pirates et les méchantes forces de l'alliance.



Bref, très peu pour moi! 2 étoiles quand même car je suis très gentil et dans un jour de grâce.

J’ai bien aimé ce western futuriste. Il fallait imaginer une colonie terrienne qui réagirait selon les mêmes lois qui ont présidé à la conquête de l’Ouest. Il est clair que sur une autre planète, les bovins auront l’air un peu bizarre. Mis à part certains détails, on se croirait réellement à OK Corall avec le méchant propriétaire terrien qui veut tout contrôler sur un mode loi du plus fort.



Encore une fois avec Léo, on va avoir droit à une héroïne, jeune femme forte, qui n’a pas peur d’affronter toutes les situations difficiles. Jane Jones (cela ne s’invente pas !) sera épaulée par son frère John amputé des jambes et qui se déplace à l’aide d’une prothèse pour le moins insolite. Pour autant, l’accent ne sera pas du tout donné sur ce personnage ayant pourtant subi une certaine souffrance.



Le ton devient très léger, voire assez familier. On regrettera l’absence de subtilité. Cependant, on sent également qu’on va vivre une grande aventure. Il y a suffisamment de part de mystère pour susciter l’intérêt. Quelques faiblesses au niveau du graphisme et des couleurs sont néanmoins à déplorer. Une intrigue pour l’instant classique mais qui sait ? Léo nous réserve sans doute quelques surprises. A suivre !

Dans cette série signée Léo et Icar, on retrouve les thèmes chers à l'auteur. Son personnage principal est une femme au caractère fort, qui malgré son apparente fragilité et sa petite taille, sait se défendre, dans un monde où la brutalité masculine semble dominer. Léo nous emmène sur une planète exotique où l'on peut admirer de nouveau son imagination. le scénario de ce premier tome pose les bases, en présentant les personnages, le décor et les enjeux, le tout en laissant planer un mystère teinté d'inquiétude et de peur, comme à son habitude. Léo aime placer ses personnages complètement humain face à des situations ou des événements qui les dépassent. Et l'on sent sans aucun doute que cela va être encore le cas. Son penchant écolo humaniste n'est ici présent qu'à travers la personnalité de son héroïne. Il n'est pas encore question de sauver tout l'écosystème de la planète de la domination destructrice des hommes, mais il réussit quand mêmeà nous le rappeler, de manière subtile et discète, dans certains dialogues ou répliques.

Au final ce tome 1 se lit bien. les graphismes sont plutôt léger dans le sens où ils manquent de précision et semblent être l'oeuvre d'un jeune enfant. On a l'impression que le tout ne s'adresse pas à un lectorat adulte, ou bien qu'il ne s'est pas encore positionné. L'ambaince générale est plaisante sur fond de western futuriste et l'on peut espérer que ce décor sera bien exploité pour donner un ton véritable à cette bd. Affaire à suivre....

Je persiste et signe avec les oeuvres de Léo. J'ai découvert cette série il y a peu, après avoir dévoré les 3 cycles d'Aldébaran ainsi que les séries Kenya et Namibia, que j'ai toutes adoré.

Mais force est de constater que l'auteur semble s'essouffler avec ce récit. Le scénario par dans plusieurs directions à la fois et semble ne pas vouloir, pouvoir se stabiliser. A force d'explorer plusieurs pistes, il semble se perdre, les bonnes idées sont suggérées puis abandonnées, et celles qui auraient pu donner une histoire intéressante et accrocheuse sont mises de côté au profit de l'idéologie écologique de l'auteur. S'il ne l'avait déjà présenté et analysé avec profondeur dans Aldébaran et ses suites, cela eût pu être défendable. Au lieu de poursuivre l'histoire de ce jeune homme à la recherche de son père, qu'il bâcle lamentablement d'ailleurs et qu'il résout en 3 cases, il préfère nous ressasser encore une fois l'histoire de la mauvaise humanité qui détruit tout sur son passage, et qui ne prend conscience de ses actes que lorsque des extraterrestres, assimilés à Dieu, se mettent en colère ou la menacent. Certes il est intéressant de suivre le parcours du jeune Paul, qui devient un porte parole mondial pour défendre et faire réagir l'humanité. On retrouve d'ailleurs à ce propos le thème de l'élu, cher à l'auteur, élu en qui réside tout l'avenir de l'humanité.

Logiquement il reste un tome ou deux pour terminer cette série, et si, l'auteur ne fait pas preuve de la même rigueur et d'une capacité à se renouveler que je lui avais apprécié, je ne suis pas sûr de le suivre....

C'est le genre d'aventure qui me passionne dans la plus pure tradition de ce que fait généralement Léo. Cela pourrait d'ailleurs s'apparenter à un Aldébaran bis. Cela ne me dérange guère si cela conserve la même qualité.



On admettra cependant que c'est quand même un niveau en-dessous ! On pourra bien sûr tout de suite reprocher un manque d'originalité graphique et scénaristique. Je m'abstiendrai car cette nouvelle aventure tient toutes ses promesses avec des idées bien singulières (une maison close de robots par exemple...).



Deux adolescents et leur mère débarquent sur une planète colonisée par l'homme dans un futur lointain et peuplé non seulement d'extraterrestres mais également de créatures étranges. Ils doivent rejoindre le père qui a émigré quelques années plus tôt pour trouver une situation plus confortable que sur la Terre polluée.



Cependant, à leur arrivée, il n'est pas présent. Ils vont devoir gérer une situation "désagréable" comme dirait l'extraterrestre de service, c'est à dire une espèce de crustacé géant fort sympathique au demeurant. Cette recherche du père n'est qu'un prétexte à une aventure encore plus riche sur une civilisation disparue dans d'étranges conditions.



Les bases de cette histoire sont posées et l'intrigue demeure intéressante. Que dire de plus ? L'univers décrit semble un peu dénudé mais la finesse du trait est remarquable. Cela plaira aux fans de science-fiction assurément et peut-être au-delà de ce public.

L'album commence par un retour en arrière nous expliquant comment notre héros a perdu ses jambes. Sledge donne du fil à retordre à l'équipe. Malgré tout, nos enquêteurs progressent dans leurs démarches. L'histoire se corse, pour notre plus grand plaisir, avec la découverte d'un vaisseau extraterrestre enfoui dans une grotte. Le scénario se révèle toujours aussi passionnant.

Même constat pour ce tome 3 que pour le précédent. Même si l'histoire suit son cours normal et nous entraîne dans une espèce d'enquête un peu surnaturelle, il n'en reste pas moins que l'intérêt n'est renouvelé totalement et ne suscite pas la passion. Le scénario est certes agréable à suivre, et je me surprends à m'attacher à la personnalité hautement affirmée de l'héroïne, son côté féminin devient une arme dont elle a pleinement conscience et dont elle n'hésite pas à se servir lorsque c'est nécessaire. Sur ce plan là, j'avoue que j'adhère au parti pris de l'auteur, qui jusque là, créait des héroïnes fragiles rendues fortes avec le temps par les événements qu'elles subissaient. Ici c'est le contraire, cette Jane Jones ( il aurait pu faire une effort sur le patronyme quand même!) est une femme forte, entraînée, dangereuse, charmante et charmeuse à la fois. Ce qui en dit long sans doute sur les goûts de son créateur!!!

Le scénario réserve quelques rebondissements plaisants, surtout vers la fin, ce qui laisse présager un tome prometteur. Ce tome ci annonce la suite et la fin dans le tome suivant. J'espère qu'il n'en sera rien, ou qu'un autre cycle sera prévu, car au regard de cette quadrilogie annoncée, j'aurais le regret de constater qu'il ne s'est pas passé grand chose.

Un peu perplexe à la fin de ce troisième et avant dernier tome de "ultime frontière". En effet j'ai trouvé que l'action, si elle était présente au cours du tome, était assez lente. Ce tome ne m'a pas particulièrement déçue, mais il ne m'a pas rassasiée quand à mes questionnements sur l'intrigue...

Une très belle découverte avec ce premier album de la série Ultime Frontière. Nous sommes dans un petit village du rural, sur une planète colonisé par les humains. Le Maire a fait appel à deux agents pour remettre de l'ordre. Les personnages principaux sont originaux et attachants, on constate encore une fois l'importance des femmes pour Leo. Des évènements étranges se produisent dans la région et nos deux héros vont mener l'enquête.

L’action se déroule sur Tau Ceti 5, une planète récemment colonisée par l’homme – un grand classique de Leo – Jane et son frère John viennent de dégoter un contrat de maintien de l’ordre dans la petite bourgade d’Erechim aux confins du monde connu mais le maire ne les prend pas au sérieux. La belle a l’air bien fragile et John, paraplégique, se déplace grâce à un engin motorisé. Pas vraiment le profil de deux justiciers. De plus, les problèmes ne manquent pas ! Monstres violents, Bandits alcoolisés, cette aventure est un véritable western futuriste. C’est d’ailleurs ce côté qui m’a attiré. C’est aussi très bien dessiné par Icar qui a un coup de crayon très original. Bon début.

Je trouve ce premier album plutôt moyen. Les personnages ne sont pas attachants. Les dessins ne me plaisent pas trop. Le suspense n'est pas au rendez-vous, c'est dommage. Une mère et ses deux enfants débarquent sur Altaïr comme un banal voyage en avion. Là, ils sont à la recherche du père qui serait sur un continent voisin. Ils sont sauvés d'une rixe par une sorte de homard, unique spécimen de son espèce semble-t-il.

un tome 2 un brin meilleur que le premier. L'histoire prend une tournure inattendue. A la fin de premier tome, une découverte étrange nous emmèneait dans une direction différente, à la recherche d'une civilisation disparue. Ce tome 2 reprend là le cours du récit mais bifurque après quelques pages. En effet, celui ci est recentré sur la recherche du père de paul, qui rencontre un chasseur de prime lui même à la recherche de son père. C'est dommage car je trouais intéressante l'idée d'emmener Paul sur les traces de cette civilisation mystérieusement disparue et peut être liée à la disparition de son père. Mais l'auteur préfère nous emmener ailleurs. Non que l'intérêt ne soit pas présent pour cette nouvelle orientation mais on est en droit de se demander où il veut en venir. C'est plutôt brouillon, certes inattendu mais plus que déroutant. A moins que ce ne soit volontaire, que l'auteur souhaite brouiller les pistes, et multiplier les aventures, je sors de ce tome avec un sentiment de frustration mêlée de désorientation. le récit reprend un peu le dessus, les événements auxquels paul est confronté se laissent lire; la réapparition des perles dans l'histoire prouvent qu'elles tiennent certainement une place importante dans l'histoire, et le fait que Paul ait suivi son propre chemin, après avoir quitté le Stepanerk qui le protégeait, puis le chasseur de primes, satisfait suffisamment notre curiosité. Ce personnage central se retrouve enfin seul, face à lui même et ne pouvant compter que sur lui, et cela nous rappelle à quel point les mondes dans lesquels Léo fait évoluer ses personnages, sont dangereux et sauvages.

Fort d'une très chouette expérience à la lecture du triple cycle d'Aldébaran, je m'empresse de me procurer, auprès de ma bibliothèque favorite, quelques tomes de ce cycle là et de me jeter dans la lecture vorace du premier.

Plus que perplexe est ma réaction en ouvrant et découvrant les premières pages.

D'abord les dessins que je qualifierais d'approximatifs ne me plaisent pas du tout et ne m'encouragent absolument pas à poursuivre ma lecture. Même si je reconais que les visages des personnages sont très caractérisés et donc bien reconnaissables, je dois fournir un effort immense pour m'accrocher à l'histoire de Léo. Et là aussi ma réaction est plus que perplexe. J'ai l'impression que le récit est bâclé, les personnages sont creux, l'histoire est limite barbante et bourrée de clichés. En témoigne cette astuce ( entourloupe!?) scénaristique utilisée en page 22. Alors que le personnage principal réalise qu'il va devoir quitter sa mère et sa soeur pour partir à la recherche de son père, et qu'il doit pour cela se rendre sur un autre continent, il s'avère que les moyens à sa disposition lui interdisent le voyage. Et hop magie, un type passe justement en voiture, s'arrête et nous apprend qu'il cherche des gens pour se rendre sur ce fameux continent. Quelle heureuse et grossière coïncidence!!! C'est un peu léger à mon goût quand on connaît la capacité d'écriture de l'auteur sur Aldébaran, Bételgeuse et Antarès, et sa capacité à créer des histoires résolument humanistes et des univers hors du commun.

La suite de l'histoire ne permet pas de remonter mon estime à son sujet. Seul le personnage emblématique et mystérieux de Step ( le Stepanerk), un extraterrestre "craboïde" aux capacités hors normes et à la psychologie intéressante, force la réflexion et promet des approfondissements.

J'ai en main le tome suivant.... Qui vivra verra....

Des petites "facilités", dirons-nous, qui placent ce début de série plutôt au rang de lecture pour ados qu’au rang de lecture pour adultes. Ce qui n’exclut pas qu’on puisse se régaler tout du long quel que soit notre âge.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Vraiment décevant : les textes sont affectés et le dessin mauvais. On tire sur le fil de la narration pour laisser des mystères dans le flou le plus longtemps possible, si bien qu’à la fin la réponse n’a plus d’intérêt.



Et cet extraterrestre (appelé comme ça alors qu’on n’est plus sur la terre) qui est toujours là au bon moment pour sauver la veuve et l’orphelin, mi superman, mi assistante sociale… quelle déception

Rajouté à ça, les autres personnages qui sont sans nuance. D’un côté des brutes attardées, sans réflexion et inefficaces, de l’autre des gens délicats et généreux « d’une incroyable bonté et d’un incroyable raffinement intellectuel » (p32)



Vous me direz, si je n’ai pas aimé pourquoi suis-je allée jusqu’au bout. Parce que c’est LEO et que j’avais envie de croire que ça changerait la donne.

Il y a tout de même une petite morale à en tirer : les dangers de la surexploitation des ressources naturelles

[critique pour les 5 tomes ]



Petite série jouissif néo-futuriste mafieux en 5 tomes.

Dans un futur proche où les voitures volent, les cyborgs sont les plus chers et les meilleurs gardes du corps et où les cartels sont tout-puissants, un jeune garçon hérite du contrôle de l'empire mafieux. Personne ne l'accepte et ses concurrents adultes veulent prendre sa place. Sucette dans la bouche, il va leur montrer qu'il est le boss.

humour à gogo, action trash qui pisse de l'hémoglobine toutes les deux pages, on ne s'ennuie pas avec Don Cenettone.

Et même si le dessin manque de précisions et est parfois un peu confus, ce n'est pas un problème tellement le côté Série B fonctionne.