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Citations de La Petite Illustration (133)


- En attendant, si l'on ne mentait pas, l'existence ne serait pas possible ...
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- Ça ne fait rien ... Vous êtes la meilleure amie de ma femme, donc vous devez dire du mal de moi. C'est logique ...
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- Taisez-vous, ma chère ! ... Je vais chez des nouveaux riches tout à l'heure, et j'ai mis ce que je pouvais trouver dans ma garde-robe de plus criard ... Regardez cette affreuse cravate vert pomme ! ... C'est un plaisir pour moi de bafouer ces gens-là ... Ils invitent Jalligny pour voir le vrai bon ton ... Ce qui se porte ... Et je leur fourre sous le nez la tenue d'un rasta levantin.
C'est un sadisme chez moi ! ...
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Au lever du rideau, le docteur Revard rédige une ordonnance, tandis qu'un client examine les tableaux et les objets d'art.
Au bout de quelques instants, le client tire de la poche de son veston un portefeuille et y prend un billet de banque qu'il garde dans la main.
Puis il continue l'examen des tableaux.
Le client, se retournant vers le docteur Revard .-
- C'est un Renoir que vous avez là, docteur ? ...
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- La vie d'Antoine Coudou est inscrite dans vos mémoires et dans vos coeurs.
Banquier de père en fils, Coudou a été pendant quarante années le coffre-fort intègre de vos économies laborieuses.
Or, messieurs, je le dis hautement, mon devoir de ministre de la justice est d'exalter un tel exemple, comme mon devoir est de frapper avec la dernière énergie les aigrefins de la finance, détrousseurs de la petite épargne ! ...
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Oh ! Ces moustiques de septembre !
... De vendémiaire, pardon !
Plus enragés qu'un sans-culotte ! ...
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Fils du plus illustre comédien de ce temps, comédien lui-même, mari de comédienne, auteur dramatique, il n'a pas quarante ans et il a écrit déjà plus de quarante pièces dont un demi-quart suffirait à établir une réputation, Mr Sacha Guitry a une passion : celle du Théâtre ...
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Pour un poète brillant comme Miguel Zamacoïs, la rime n'est pas "ce bijou d'un sou" dont parle Verlaine, mais un sujet à déployer sa fantaisie et un prétexte à rebondissements ...
(Charles Méré dans "l'Excelsior")
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En évoquant la pittoresque société de 1820, l'auteur en a pris, tout en même temps, la moralité sentimentale.
Les vers sont alertes, spirituels, ironiques et tendres ; ce ne sont point les grandes cloches du romantisme, ce sont les gracieuses clochettes d'un bouquet de muguet parfumé ...
((M.G. de Pawlowski dans "Le Journal")
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J'en ai tant vu depuis trente ans dans ce fauteuil !
Ma plume, en rédigeant des milliers de messages,
A tant fouillé de coeurs, démasqué de visages,
Trempé son bec pointu dans tant de sentiments
De flatteurs, d'envieux, d'héritiers ou d'amants,
Que j'ai fait, je crois bien, le tour de l'âme humaine
Du pôle de l'amour au pôle de la haine ! ...
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Marcellin, lyrique .-
Tout est changé, patron ! Je suis amoureux !
Monsieur Césarin .-
Non ? Encore ? ... Soit, allez-y ... Ses qualités ? Son nom ?
C'est une chambrière encore ? Une fleuriste ?
Marcellin, ardemment .-
Cette fois c'est plus grave : il s'agit d'une artiste !
Ce n'est pas un amour léger, récréatif, c'est l'amour de ma vie ! ...
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C'est le propre des oeuvres bien écrites que de conserver, à la lecture, tout leur intérêt.
(Robert de Beauplan - La Petite Illustration n° 201 du 18 février 1928)
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Vous allez la trouver bien changée aujourd'hui.
Des rides de son front on écrirait l'Histoire,
Chacune est une angoisse, un deuil, une victoire ...
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Quand elle est seule, avec un livre, à sa fenêtre,
Elle revoit le lourd visage monstrueux
Et sublime qui se penchait sur ses cheveux.
C'est un soir de Paris en germinal ; on dine
Chez Danton. Desmoulins et Fabre d'Eglantine
Partagent le repas de leurs amis ... La nuit
Est chaude, l'on n'entend dans la rue aucun bruit ...
On crie au loin "le vieux Cordelier" ; tout s'apaise,
Et le géant à chaque instant se lève et baise
Les mains et les bras nus qu'elle tend en riant.
Il boit du vin d'Arcis. Il parle, confiant,
Jovial, emporté, colossal, grandiose ;
Il a pris au bouquet de la table une rose ...
Et madame Dupin doit frissonner encor
Et sentir sur sa nuque et sur ses cheveux d'or
Passer le souffle ardent du lion populaire ...
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Je sais ... Noble et suspect, il fut emprisonné,
Puis, à travers Paris houleux et sillonné
De citoyens hurlant des airs de Carmagnole,
Les poings liés au dos dans une carriole,
Au pied de l'échafaud il fut conduit un soir.
Il était le dernier ... Sans broncher, il put voir
A travers la lunette un sanglant crépuscule.
Soudain, dans un grand cri, tout le peuple recule !
Ainsi qu'un ouragan de casques, de chevaux,
De cavaliers muets, de sabres, de fourreaux,
Un régiment entier charge comme une trombe.
Et dans le soir républicain qui pèse et tombe,
Blanc de nuages, bleu d'azur, rouge et cruel,
Les dragons de Beaumont sauvent leur colonel !
Et la foule infidèle applaudit et s'écarte ;
Puis, monsieur de Beaumont a suivi Bonaparte ...
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Mr Pierre Frondaie s'est proposé une double tâche : peindre un tableau de moeurs et composer un nouveau drame de l'amour et de la jalousie.
Mais il aime, avant tout, secouer, dompter son public, par des scènes brutales et pathétiques.
C'est donc à préparer le conflit passionnel et à le faire éclater qu'il a donné tous ses soins ...
(Mr Robert Kemp, de "La Liberté", discerne dans "Les amants de Paris" une double intention )
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Mr Lenormand nous a certainement donné une de ses pièces les plus curieuses, les plus originales, dans "Crépuscule du Théâtre".
Je ne le chicanerai pas sur son sujet.
Il croit le Théâtre menacé par le cinéma.
Il le voit s'enfoncer dans les ombres du soir pendant que son rival monte et flamboie à l'horizon.
On peut ne pas avoir les mêmes visions pessimistes.
Le Théâtre et le Cinéma ne m'apparaissent point comme des ennemis.
Je ne sais plus quel sénateur disait l'autre jour au Sénat, d'après les journaux, que les nouvelles formes d'art nuisaient au Théâtre.
Aux mauvaises pièces, monsieur le sénateur, seulement aux mauvaises pièces.
Les bonnes, ou celle que le public juge ainsi, tiennent triomphalement l'affiche pendant des mois, voire des années.
D'autre part, la disparition de quelques-uns de nos trop nombreux théâtres ne me causerait aucune peine ; et, si on démolissait quelques salles odieusement inconfortables, je n'y verrais aucun inconvénient.
Mais, enfin, j'accepte les idées de Mr Lenormand, et peut-être n'est-il pas mauvais de rappeler de temps en temps la supériorité humaine du Théâtre.
(Dans "le Journal des Débats", Mr André Bellesort opine ainsi ... )
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Au lever du rideau, la scène est obscure.
Un machiniste entre du fond par la porte de fer.
Il traverse le plateau et s’occupe à gauche, du côté du jeu d'orgue. Il allume une lampe de service qu'il installe au premier plan, pour la répétition, ainsi que la table du régisseur. Puis il dispose les chevalets qui figureront les plans du décor.
Le régisseur entre du fond.
Il s'assied devant la table sur laquelle se trouve son cahier de régie et le manuscrit de la pièce en répétitions.
Il prend des notes.
Le machiniste monte à l'une des échelles de fer latérales et disparaît dans les cintres.
L'attention du régisseur tombe sur un accessoire, un cartonnage "comique" représentant un poète aux cheveux longs, qui joue de la lyre.
La lyre est cassée. Le régisseur essaie de la rafistoler puis appelle :
- Accessoiriste ! Accessoiriste ! Eh bien, Schmitt, qu'est-ce que vous faîtes là ?
L'accessoiriste (ahuri) -. Je ... Je dormais, monsieur ...
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La colère de l'Aigle - acte premier - le salon de Mme Laetitia Bonaparte, rue de Brienne à Paris.
Au lever du rideau, Pauline Borghèse lit, et Mme de Bressieux, dame d'honneur de Mme Mère, brode sous la lampe ....
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Les quatre principaux personnages des "Amants de Paris" sont :
- Yvan Lorgenef - sujet russe, il a quarante-cinq ans. Il est puissant de corps et d'esprit, d'un aspect redoutable, à la fois tendre et violent. Son teint est basané. Son visage ressemble déjà à ceux d'Asie. Il a des yeux immenses, très bleus, difficiles à regarder en face. Il s'habille avec beaucoup d'élégance et de soin.
- Marie Lorgenef est pure, ardente et secrète. Elle a vingt-sept ans.
- Richard le Haudouin, à trente-trois ans, montre de la beauté virile, des yeux profonds et clairs.
- Nathalie Charesko est double : son maintien est réservé, et, tout d'un coup, de la violence, de la sensualité transparaissent de sa personnalité. Son âge est incertain. Elle est belle ...
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