Peyo

Alors, n'hésitez pas à vous procurer cette superbe édition de l'intégrale Johan & Pirlouit.
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Johan et Pirlouit constitue une "madeleine de Proust" pour nombre d'entre nous. Difficile, dans ce cas, de résister à la tentation de cette belle intégrale !
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Je lisais cette BD enfant, j'ai été contente de retrouver Johan dans ses aventures.

Je découvre cette oeuvre avec mon fils qui en raffole avant de savoir lire.

Voici un éloge rimé alors que Peyo n'a pas fait de vers. Je ne sais pas pourquoi, c'est venu comme ça... Peut-être c'est parce que les enfants commencent par la poésie et les bd !

Comme nous avons déjà tout lu c'est une impression qui englobe tous les Johan et Pirlouit :



Je suis courte sur pattes

David contre Goliath

J'ai pas le coup de patte

De Schiele ou de Baudelaire

Mais je tire la savate

Je sais piauler et braire

Je sais miauler, barrir

Et je sais te faire rire.

Je suis ta dulcinée,

La bande dessinée !



Dans mon enfance en Union Soviétique, je suis passée complètement à côté des bandes dessinées. Ce n’est pas ma madeleine de Proust comme ce l’est pour nombre de Babeliotes. Mais on y prend goût, on y prend goût. Ma madeleine c’est plutôt les yeux de mon enfant qui s’allument à l’idée de cette lecture.

Au coeur du Moyen Âge...Page à la cour du roy, Johan évolue avec son compagnon Pirlouit dans un monde merveilleux: il ne faudrait bien sûr pas y chercher quelque fidèle reconstitution de la France féodale, mais Peyo, en peuplant les aventures de ses deux héros de magiciens, de monstres et de méchants seigneurs, restitue avec talent l'atmosphère onirique des romans arthuriens.Et la série primitivement destinée à des enfants, a gardé tout son charme. Un pur enchantement.

Johan et Pirlouit, ou le Moyen-Âge vu par la BD franco-belge : un écuyer sans peur et sans reproche et un petit nain farceur, qui nous rappellent un peu les Tuniques Bleues.

Dans ce premier tome, il s'agit de remettre à sa place un seigneur qui outrepasse ses droits (le bien nommé Basenhau) et cela se fait dans la joie et la bonne humeur au milieu des gags de Pirlouit.

EXTRAIT "Je suis particulièrement content des trouvailles que je fais pour les mercredis classiques. Pour moi, Peyo, c'est tout autant les Schtroumpfs que Johan et Pirlouit, série dans laquelle on vit pour la première fois les petits lutins bleus. Point de Pirlouit encore dans ce premier tome, qui est sous-titré "une aventure de Johan". "
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On ne peut se lasser des aventures des ces deux héros juvéniles. Les fâcheux diront que c'est de la BD pur les mômes, soit, moi j'en étais un quand je les les découverts tous les deux. J'ai lu, bien aimé, beaucoup ri, et maintenant encore quand je prends les albums de mes fils qui ont complété la collection (bon sang ne saurait mentir…) je me régale et je rajeunis un peu mais pas trop, ce serait dommage de cacher son plaisir de quinquagénaire !

Je prend plaisir à relire du début des séries me rappellant mon enfance. Le risque avec les premiers tomes est de tomber sur un travail qui est plus une ébauche. C'est un peu le cas avec ce premier tome des aventures de Johann... sans Pirlouit ! Le petit bonhomme farceur est absent de ce premier opus et avec lui toute sa gouaille et sa drôlerie (un ami blond de Johann dans les premières cases semble en être un brouillon). Le dessin est lui aussi plus sommaire mais semble étrangement s'affiner en cours d'histoire... Bref, la nostalgie opère, l'intrigue bien que simpliste est efficace. On attendra la suite pour voir si les blagues de Pirloiuit relèvent le goût de l'ensemble.

Je me suis replongé dans les aventures de Johan (sans Pirlouit au début) pour faire découvrir, partgaer, les BD qui ont bercé mon enfance à mes deux loulous.



Je savais d'avance que cela pouvait se révéler décevant. La nostalgie et les madelaines ne font pas toujours bon ménage...



En effet, la première aventure de Johan, en simple écuyer, se révèle insatisfaisante à plus d'un point. le scénario... très simple. Très simplifié par rapport aux films de cap et d'épée de l'époque ("à l'époque" étant l'expression favorite de mon aîné pour désigner tout ce qui date de la préhistoire, c-à-d avant sa naissance). Peut mieux faire, comme noté sur les bulletins.



Le dessin... j'ai le sentiment que même pour les standards de l'époque (encore !), on est en 1954, mais quand même, on est en-dessous de ce qui est produit en moyenne. En 1954, c'est Hors-la-loi pour Lucky Luke, Les Voleurs du Marsupilami pour Spirou et Fantasio. Cela dit, les 2-3 premiers albums de Lucky Luke présentent un dessin atroce (j'assume mes paroles), largement inférieur à ce que Peyo fournit dans le premier tome des aventures de Johan. Par contre, si on compare encore, même si comparaison n'est pas raison, avec la première aventure de Tintin ou de Spirou et Fantasio, je trouve que l'on est déjà au-dessus de ce que fournit Peyo.



Bref, le dessin est fort simple...



Mais il y a une étincelle. Un truc. Un je-ne-sais-quoi qui fonctionne à plein régime. Peyo crée un héros diablement attachant. Un redresseur de tort, auquel les enfants peuvent s'identifier. Et c'est cela seul qui compte. Par ailleurs, les scènes de tournoi, de banquets... sont visiblement le produit de documentation. On lorgne aussi, un peu, vers un vocabulaire ad hoc, oyez oyez, etc. La marge de progression est donc énorme (et cela se confirmera très vite dans les tomes suivants).



Le méchant est mis en déroute (ah, bon, je spoile???), ses plans machiavéliques ont failli fonctionner, mais le bien triomphe quand même. Ouf.

Il fallait bien que Peyo commence ses "humanités" en bande dessinée, dans l'hebdomadaire Spirou des années cinquante.

Le voilà parti, Peyo, dans une série qu'il n'aura de cesse d'améliorer.

À l'époque, les jeunes dessinateurs de bd progressaient vite dans leur travail: il fallait être efficace, pour fournir une ou plusieurs planches chaque semaine!

Alors oui, le Johan du début est plus simple et son graphisme moins habile...mais il a tout de même eu son album, et la série a su conquérir le lectorat de Spirou.

Le commencement du succès, pour Peyo.

Quand on y repense, c'était enfantin dans le fond, mais l'humour n'empiétait pas sur le scénario et ça prenait aux tripes. Cela dit, pour le premier tome, tous les acquis n'étaient pas encore là. Sans même parler de Pirlouit, il y a le fait que Johan se fasse quelque peu éclipser par de Tréville, ou une ou deux facilités. Le style est rudimentaire, mais on ne va pas trop en vouloir, le mien est minimaliste, ce qui est encore pire. Plus sérieusement le fait qu'il y aura des progrès graphiques se fait sentir. Mais surtout, ce qui plombe ce tome est le fait que l'idée de base soit beaucoup trop rudimentaire : un seigneur veut se venger du roi... et lui déclare la guerre. Tout ça parce qu'il a perdu un tournoi.

On ne va pas tout noircir non plus, il y a bien sûr l'humour et l'aventure qui sauvent la mise... Sur ça, c'est un bon tome, comme les autres de la série.

La première aventure de Johan, c’est mignon.



Voilà un tome perdu dans la bibliothèque des enfants et bien sûr, c’est le premier ! Les dessins sont très simples, les personnages sont quasi des bonhommes bâtons et l’histoire est une petite aventure à la portée des enfants qui découvrent le Moyen-Age. Il y a de tout, des chevaliers, des pages, des tournois, des batailles, des châteaux et la prise d’un château avec un Roi débonnaire qui sort victorieux de l’histoire.



Franchement, ce n’est pas mal mais ça manque d’un petit quelque chose qui a pour nom Pirlouit :-p

Cette série est un classique de ma jeunesse. Heureuse d'avoir pu lire le tome 1 en médiathèque. C'est une série qui ne vieillit pas. L'humour bon enfant y est intemporel et marche sur les enfants comme les adultes. Un plaisir de découvrir ce tome et de redécouvrir les suivants

Dans cette histoire on se permet de croiser aussi quelques schtroumpfs, de retrouver les facéties de Pirlouit, et surtout cela nous permet de visualiser des planches comme nous ne les avons jamais vues. C'est tout simplement superbe et le mot chef-d'oeuvre s'adapte parfaitement à cette bande dessinée.
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On arrive ici on pourrait dire à l'album de la maturité ! :) Peyo réunit les ingrédients épars qu'il avait un peu essayé dans chacun des tomes précédents: le fantastique, les assauts de châteaux et batailles épiques, les ennemis fourbes et traîtres dont la traîtrise se retourne contre eux. Les personnages les plus réussis des épisodes précédents font des apparitions: le grand Schtroumpf, la sorcière du premier tome.. Et Pirlouit joue une parfaite partition de trouillard, gourmand, gaffeur et colérique qui finit par réussir malgré tous ses travers.

L'histoire s'étend sur 2 tomes, avec la suite L'anneau de Castellac. C'est une nouveauté dans Johan et Pirlouit, même si souvent on retrouve d'épisodes en épisodes des personnages secondaires récurrents.



L'histoire est rondement menée. Cul-de-basse-fosse, évasion, tours pendables joués par Pirlouit... rien que du bonheur. Enfant, j'avais aussi cette relation fascination-répulsion pour le fantôme Aldebert de Beaufort. Même s'il est hautement sympathique, la présence d'un fantôme me titillait toujours un peu.



Bien sûr, encore un épisode avec les schtroumpfs. Ils sont (à mon avis) présents dans les meilleurs tomes des aventures de Johan et Pirlouit.

Dixième opus de la série de Johan et Pirlouit, "La guerre des 7 fontaines" est tout à fait conforme au style de Peyo. Comme d’habitude, c’est une histoire simple: autrefois, un seigneur a commis une erreur fatale qui a conduit à l’assèchement de toutes les sources de son domaine. Ce fléau durera tant que son légitime héritier n’en prendra pas possession. En attendant, son fantôme est condamné à errer dans son château déserté. Quand l’eau revient grâce à Johan, les prétendants belliqueux affluent…

C’est sympa et sans prétentions. Pour les jeunes enfants, Johan reste le héros parfait. Mais ici Pirlouit se montre plus peureux qu’espiègle.

Le tome contient tout ce qui fait le succès de la série. Un Pirlouit en grande forme, tâtant de la flûte, un Johan téméraire, des péripéties comme l'escalade du château et les personnages secondaires tel Hercule de Basse-Fosse. Un régal.

Le dessin rond de Peyo, sur un récit palpitant et drôle faisait de Johan et Pirlouit une série extrêmement appréciée des lecteurs de Spirou...

Quel dommage que cette série se soit effacée, au profit des Schtroumpfs!