Les ménages, les villes, les pays et les nations ont joui d’un grand bonheur, quand un seul individu s’est préoccupé du Bien et du Beau… De tels hommes non seulement se libèrent eux-mêmes ; ils emplissent ceux qu’ils rencontrent d’un esprit libre.
Ils ne fléchissent pas sous les coups du sort parce qu'ils en ont calculé à l'avance les attaques, car parmi les choses qui arrivent sans qu'on le veuille, même les plus pénibles sont allégées par la prévision, quand la pensée ne rencontre plus rien d'inattendu dans les évènements, mais émousse la perception, comme s'il s'agissait de choses anciennes et usées.
Ces imbéciles me semblent plus à plaindre qu’à blâmer de ne vouloir pas croire que je participe à la nature divine.