Pour mettre fin à ces débats, il fallait sanctuariser définitivement cet argent infernal qui rendait fous les cerveaux les plus vulnérables. Dans un premier temps, Charlie Hebdo adopta les tout nouveaux statuts d’entreprise solidaire de presse qui réduisaient considérablement la distribution de dividendes. Dans un deuxième temps, ils furent renforcés par des dispositions qui interdisaient l’utilisation de la totalité des revenus de l’année 2015 pour rémunérer les actionnaires, et les réservaient exclusivement à l’activité du journal, conformément aux engagements que les actionnaires survivants avaient pris au lendemain de l’attentat auprès des pouvoirs publics, des lecteurs et des familles de victimes.