Parfois je déambule dans une ville
dont les habitants ne voyagent pas
une ville sans limites
sans désir
sans rêve
Pour elle, mes traits se dessinent
et s'effacent
comme ces fleurs fanées
déposées plus haut que la solitude du lit de l'exil.
Puis je m'assieds
pour la contempler à satiété jusqu'aux larmes.