Ce n’est ni Montaigne, ni Locke, ni Bayle, ni Spinosa, ni Hobbes, ni milord Shaftesbury, ni M. Collins, ni M. Toland, etc. qui ont porté le flambeau de la discorde dans leur patrie ; ce sont pour la plupart des théologiens, qui ayant eu d’abord l’ambition d’être chefs de secte ont eu bientôt celle d’être chefs de parti. Que dis-je,
tous les livres des philosophes modernes mis ensemble ne feront jamais dans le monde autant de bruit seulement qu’en a fait autrefois la dispute des cordeliers sur la forme de leur manche et de leur capuchon.