Ce que je lui avais raconté du rituel de Khalk'ru n'était que la seconde loi de la thermodynamique, exprimée en termes anthropomorphiques. La Vie était une intrusion dans le Chaos... Ce mot décrivait l'état primaire informe de l'univers. Une invasion. Un accident. En temps voulu, toute l'énergie sera changée en chaleur statique, incapable de donner naissance à la moindre forme de vie. Les univers morts flotteront, sans vie, dans le vide infini. Le vide était infini, mais pas la vie. Et donc le vide l'absorbera. Les soleils, les mondes, les dieux, les hommes, toutes les choses animées retourneront au vide. Au Chaos. Au Néant. A Khalk'ru. Ou si mon cerveau atavique préférait l'appeler ainsi, au Kraken.