Un livre un jour (France Télévisions), présenté par : Adeline Alexandre, Delphine Chaume.
Entretien avec Cybèle, 9 ans, élève de CM1, jurée de la Pépite catégorie Illustré pour le livre « Midi pile », de Rébecca Dautremer publié aux éditions Sarbacane.
Le lapin Jacominus a donné rendez-vous à Douce à midi pile sur le port. Il a quelque chose de très important à lui dire. Il l'attend, s'inquiétant de savoir si elle viendra et si elle arrivera à temps.
Une vidéo à retrouver sur le site de l'émission : https://www.france.tv/france-3/un-livre-un-jour/1151873-midi-pile-de-rebecca-dautremer-aux-editions-sarbacane.html
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Il a tout ce dont une femme peut rêver d’avoir : une beauté sauvage, un charisme qui ferait fondre n’importe quelle femme, une gentillesse et une bonne situation même si ce n’est pas mon critère de sélection étant donné que je suis une femme très indépendante. Tout me plaît chez lui, j’espère au fond de moi que ce n’est pas qu’une façade et qu’il est vraiment tel qu’il apparaît. Un homme en qui je pourrai avoir confiance.
Les femmes d’aujourd’hui aiment avoir leur propre indépendance mais quoi qu’elles en disent, elles auront toujours besoin des hommes.
Tu n’es pas le type d’homme que je recherche, tu ne connais même pas les préliminaires. Je ne suis pas qu’un trou...
En sortant de ma formation, j’ai compris qu’il fallait choisir entre ma carrière et les histoires de cœur. C’est dans cet objectif que j’ai décidé à mon arrivée à Paris de couper la poire en deux et d’accepter plus facilement les aventures d’une nuit ou plus si affinités.
Nous nous laissons tous deux transporter par le désir pur que nous ressentons l’un envers l’autre nous faisant grimper encore une fois au septième ciel.
Les femmes rousses ne courent pas les rues même ici à Paris où la population est pourtant concentrée.
Le violeur devenu meurtrier depuis hier ne manque pas de toupet à s’approcher au plus près de moi en demandant à deux personnes différentes de me donner des roses noires. Ce petit jeu commence sérieusement à me mettre en colère et il sait que ces roses mettent à nu ma carapace si soigneusement établie lorsque j’ai commencé cette enquête.
Le mariage et les enfants ne me font même plus peur parce que je sais au fond de moi qu’il me laissera toujours une part d’indépendance. Il sait que m’enfermer dans un cocon doré comme un oiseau dans une cage me ferait prendre la poudre d’escampette à la moindre occasion.
Je trouve cet homme un peu trop tactile à mon goût. Je n’aime pas la façon qu’il a de poser la main sur mon épaule comme si je lui appartenais.
Le plaisir s’accompagne toujours de douleur.