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Critiques de Adina Rosetti (13)
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Désobéissantes

Voici les Culottées roumaines, non pas en BD, mais dans un livre richement illustré et fait par des femmes sur des femmes.



Le référencement du livre ne rend pas entièrement justice à cette équipe féminine composée de : pour la traduction, en plus de Sidonie Mézaize-Milon il y a aussi Oana Calen, pour les textes se sont jointes à Adina Rosetti, Victoria Pătrașcu, Iulia Iordan, Laura Grünberg et Cristina Andone. Pour les illustrations, en plus de Maria Surducan qui signe celle de la couverture, le collectif est bien plus nombreux. Vous pouvez trouver la liste, exclusivement féminine, sur la page de copyright.



J’ai beaucoup aimé dans ce livre les illustrations d’une grande variété et pour certaines d’une beauté à couper le souffle.



La tentation est grande de citer toutes les figures féminines courageuses et avant-gardistes qui ont marqué l’Histoire roumaine, et pour certaines aussi celle de l’humanité toute entière, mais je risque d’entacher le plaisir de la découverte de nombreux lecteurs pas encore décidés à sauter le pas.



Un livre que je conseille vivement et pour lequel je fais toute de même une mention spéciale pour la présence de Monica Lovinescu (pp. 44-45), dont nous fêtons cette année le centenaire.
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Désobéissantes

Ce que j’ai ressenti:



Je tenais à commencer l’année, en vous présentant un livre qui a une vraie richesse d’empouvoirement. Un livre magique. Parce que commencer l’année avec ce genre de motivation, c’est planter les graines pour une année fructueuse de bienveillance et d’entraide. C’est se donner les moyens de voir que c’est possible, que poursuivre ses rêves mènent à des réussites extraordinaires, que les efforts des unes seront le chemin des autres, qu’il est salvateur de constater les prouesses de nos Sœurs. Elles sont d’ailleurs, des féministes de l’Europe de l’Est, mais elles ont fait bouger les mentalités à l’échelle internationale. Ce livre rassemble les Désobéissantes, des portraits de femmes roumaines, qui par leur seule volonté, ont accompli des exploits remarquables.



« Qui a mis il faut dans votre vie? Faites en sorte d’être vous-même. »



C’est vrai, au départ, elles ont désobéit. Elles ont désobéit à la bienséance, à la société, aux hommes, à une communauté, à un gouvernement, à une politique…Elles sont sorties d’un système de pensées qui les oppressaient, qui les niaient, qui les contraignaient, qui les empêchaient…Qu’elles soient dans l’opulence ou dans la pauvreté, elles ont combattu le patriarcat, les préjugés, le temps qui passe, l’obscurantisme…Toutes les femmes de ce livre sont formidables! Chacune dans leurs domaines, que ce soit dans l’Art, le Sport, l’Education, la Culture, la Santé, elles ont prouvaient que leurs revendications étaient justes. Elles ont changé l’Histoire, les mentalités, l’avenir…Elles incarnent les chemins multiples et de traverse vers la Liberté…



Ce recueil illustré est une merveille. Le plus triste, finalement, c’est que je ne connaissais aucune de ces femmes, c’est pour cela que j’aime autant la ligne éditoriale de Belleville editions, parce qu’ils s’engagent avec le choix de leurs parutions à mettre en lumière, des voix du monde, pour une meilleure compréhension et une plus belle harmonie au sein de nos relations. Aujourd’hui, je vais apprendre par cœur, les noms des Reines de ce recueil, relire leurs biographies et aller chercher plus loin toutes leurs actions militantes pour m’en inspirer. J’ai adoré toutes ces fenêtres ouvertes, les épisodes significatifs de leurs résistances, leurs brillantes victoires. Pour la vague de bonnes ondes, pour l’exemple du dépassement de soi, pour la sororité, je déclare, haut et fort, mon premier coup de cœur de l’année!
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Deadline

Sur son blog, Skydancer poste : « Une mort qui prouve quelque chose », message auquel un titre de critique fait allusion (O moarte care nu dovedeşte nimic [Une mort qui ne prouve rien]). Il pourrait s'agir d'intertextualité : dans le roman du même nom d'Anton Holban (1931), la morte se prénomme Irina. Le sort de Miruna Tomescu, attachante à bien des égards, relève toutefois, en ce qui me concerne, de cette monotonie du déjà-vu. Que le burnout soit un problème social pouvant s'avérer préoccupant devient prétexte à de nombreuses interrogations existentielles qui enflamment démesurément les blogueurs : pourquoi pas ? Appartenant apparemment, à peu près à la même génération que la romancière, je me retrouve davantage dans le message (d'aucuns diraient cliché) de La Fontaine dans Le Laboureur et ses enfants : « D'argent, point de caché. Mais le Père fut sage /De leur montrer avant sa mort/Que le travail est un trésor ». Inutile, dès lors, de courir la chimère de l'île turquoise sous les tropiques ? Tonton Zaim me semble plus près du laboureur que de l'intrépide jeunesse glamour, people, addicted aux deadlines. Au risque de paraître rabat-joie, je déplore toutefois, d'une part, l'absence d'éclaircissement sur les termes anglais qui ne vont pas toujours de soi pour le lecteur français, et d'autre part, l'inconstance de l'utilisation des diacritiques dans les noms propres ou termes roumains. La traductrice mérite toute notre indulgence, mais l'entreprise éditoriale se doit, surtout lorsqu'il faut, en vertu de l'adage « tout travail mérite salaire », débourser l'équivalent de trois salaires minimum horaires nets pour accéder aux joies de la lecture, de tendre vers une qualité exemplaire.
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Désobéissantes

Voici un très bel ouvrage sur les femmes, et plus précisément les grandes figures roumaines. Ce projet a vu le jour grâce à 5 autrices roumaines, féministes et engagées, pour permettre au jeunes d'aujourd'hui de rêver et de croire en soi et en ses projets.



Chaque page met en avant une femme, qu'elles soient gymnaste, pianiste, comédienne, princesse, journaliste, religieuse ou espionne, elles ont toutes quelque chose à offrir à leur lecteur : leur histoire et leur détermination.



On découvre un moment de leur vie, romancé, imaginé et écrit à la manière douce et poétique d'un conte et se termine avec un point biographique et une sublime illustration. Leur exploit n'est pas forcément professionnel ou physique, il est avant tout humain.



Désobéissantes, elles le sont, car elles ont su se défaire des carcans sociaux, du patriarcat qui les empêchait, de leur condition sociale qui les retenait ou du regard des autres qui les condamnait. Elles ont su exister par elles-mêmes et aller contre l'ordre établi et ont ainsi ouvert la voie à toutes les femmes de leur génération et des générations suivantes.



Plusieurs illustratrices ont participé au projet, le coup de crayon varie donc d'une page à l'autre et il est agréable de les découvrir petit à petit : de terminer la soirée avec Virginia Andreescu Haret, permière femme de Roumanie à être diplômée en architecture, de boire un thé et de découvrir qui était Ana Novac "la Anne franck de Roumanie", ou de débuter la journée en compagnie d' Elisa Leonida Zamfirescu première femme ingénieure chimiste d'Europe, et sa si belle histoire d'amour.

J'ai adoré découvrir toutes ces destinées, j'ai été impressionnée par toutes ces figures féminines dont en a en vérité très peu, voire pas du tout, entendu parler, si ce n'est la grande figures sportives de la gymnastique ou du tennis.

J'ai admiré leur audace, leur tempérament, leur foi, leur courage...Quel exemple!

Je les ai toutes aimées, mais j'ai particulièrement apprécié les deux dernières pages sur "La leçon d'histoire inhabituelle et "Il était une fois une fille"


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Désobéissantes

Ces dernières années, les maisons d'éditions ont eu à cœur de sortir de l'oubli des femmes qui ont marquées l'histoire. Le sucés des Culottées de Pénélope Bagieu a entraîné un mouvement éditorial vraiment fécond. Désobéissantes, le magnifique livre illustré que les éditions Belleville viennent juste de sortir, s'inscrit dans cette lignée. Mais ce n'est pas un énième livre sur le sujet (même si à mon sens il n'y en aura jamais trop) mais une nouvelle manière de mettre en lumière des parcours de femmes inspirantes et de mettre en lumière le féminisme de l'Europe de l'est.

Les cinq autrices croquent des instants de vie de femmes libres et courageuses de Roumanie. A travers de courts récits poétiques, traduit par Sidonie Mézaize-Milon et Oana Calen, nous découvrons des femmes qui ont cru en leurs rêves et qui ont pris leur destin en main. Qu'elles soient artistes, femmes politiques, militantes, scientifiques, sportives ou même migrantes, toutes ont en commun d’accomplir des choses extraordinaires. C'est par le biais du récit que les autrices nous font entrer dans ces vies. Elles choisissent de nous raconter un moment important ou une anecdote marquante pour la suite de la trajectoire de leurs héroines. Une courte notice biographique en bas de page complète le récit.

Le choix de la fiction est très pertinent. Le livre se lit comme un recueil de nouvelles et la diversités des styles et des constructions narratives empêche la lassitude. Ce n'est pas un catalogue de biographies mais une anthologie de tranches de vie. Le récit aide à l'identification, à l'inspiration et nous rend d'autant plus empathique. On plonge dans l'intime de ces femmes, dans ce qui les anime antérieurement. Derrière les faits, le courage, se cache aussi la vie la plus quotidienne. Plusieurs textes m'ont fortement touchées car ils disent une réalité qu'une simple notice biographique de peu retranscrire. C'est un vrai plaisir de lecture que j'ai dégusté en plusieurs semaines, croquant chaque soir quelques portraits. C'est aussi un livre qui se prête très bien à la lecture à voix haute et qui se partage avec les plus jeunes.

Chaque récit est accompagné d'un portrait illustré. Dix-huit artistes roumaines ont travaillées à ce projets. Très variées et colorées, les illustrations se prêtent très bien à leur sujet. On sent l'implication des illustratrices et le soin qu'elle ont eu à rendre hommage à ces femmes. C'est un travail d'une très grandes qualités.

Les femmes que nous découvrons vivent entre le dix-neuvième siècle et maintenant. Plusieurs sont encore vivantes et leurs exploits ont traversé les frontières. Ce sont donc des personnalités plutôt modernes et proches de notre réalité. A travers elles nous découvrons aussi un autre féminisme, celui des femme de l'Europe de l'est. On explore un pays et son histoire : la Roumanie traversée par des guerres et des régimes dictatoriaux. Les héroines des Désobéissantes évoluent dans un contexte géopolitique complexe, pesant. On trouve des femmes dont la réputation a traversée nos frontière comme l'autrice Herta Muller (dont j'avais chroniqué un roman ici il y a quelques années). La plupart cependant sont de parfaites inconnues pour nous européen de l'ouest. Les autrices rendent aussi hommages à des groupes comme les partisanes de Nuçsoara, les migrantes, les femmes aux foyers ou encore les sages femmes. Elles font entrer dans leur ouvrage ces anonymes dont le dévouement et le travail de l'ombre est indispensable et souvent salvateur. Ce sont mes pages préférées, celles qui ont le plus fait surgir l'émotion chez moi.

Les récits mettent en lumière des trajectoires atypiques, des femmes courageuses et déterminées mais questionnent également sur la notion de réussite. A travers la multiplicité des parcours les autrices nous montrent qu'une vie réussie ne dépend pas nécessairement d'un diplôme ou d'une récompense. Les chemins pour réaliser ses rêves sont multiples. On trouve en creux aussi un questionnement sur l'Histoire et la manière dont on l'écrit. Pourquoi si peu de femmes dans les récits nationaux ? Ce qui est valable en Roumanie l'est tout autant en France. La manière de raconter l'histoire d'un pays induit des représentations. C'est un ouvrage à mettre entre les mains d'enfants ou à explorer avec eux.
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Désobéissantes

En cette fin d'année, les sorties se comptent sur les doigts d'une seule main, si ce n'est des éditions spéciales, limitées. Il y a, cependant, Belleville Éditions qui ont sorti ce bel et atypique ouvrage : ce n'est pas un roman ni un recueil de nouvelles, le format de ces désobéissantes différent des titres habituels des Éditions nous met la puce à l'oreille, mais une véritable plongée dans la culture roumaine ET féminine, dans les destinées de ces femmes qui ont contribué à l'essor et au rayonnement de leur pays, et d'elle-même, tant au point culturel, intellectuel ou sportif.



Lorsque j'ai reçu ce livre, je me suis immédiatement mis à le feuilleter : chaque portrait de femme s'étale sur deux pages, l'une pour un texte – une narration d'une vingtaine de lignes sur un épisode de la vie de la femme en question et suivie d'une biographie succincte-, l'autre pour une illustration. Et je dois dire que, visuellement, cette première et rapide lecture du titre fait son petit effet, la première de couverture nous donne en effet un bon avant-goût de la richesse de ces dessins résolument engagés. Désobéissantes est avant tout un projet mené de front par les cinq auteures roumaines « dans le but de transmettre à la jeune génération l'idée qu'il est possible de rêver, de croire et d'aimer, sans avoir à en demander la permission. » Ces auteures font partie de l'association de basm, qui a porté les Désobéissantes.



Je parle d'engagement parce qu'on a affaire à des femmes, toutes pionnières et innovatrices dans leur domaine, qui ont apporté un souffle inégalée dans cette Roumanie sclérosée par des régimes dictatoriaux successifs entre 1938 et 1989. Comme il faut bien commencer quelque part, je parlerai en premier de celles qui portent un nom qui parlera au plus grand nombre, celui de Herta Müller, la lauréate du prix Nobel de littérature en 2009, celui de Nadia Comăneci, la célèbre gymnaste, pour laquelle j'ai une affection particulière à cause des souvenirs que j'ai d'elle depuis un film et de documentaires se basant sur sa vie, celle qui a amené la gymnastique roumaine à un niveau d'excellence inédit.



Ce grand et beau projet compte :



✮ 4 auteures ✮ 18 illustratrices ✮ 2 traductrices ✮ Pour la France, Belleville Editions



Ni totalement biographique, ni totalement romancé, les auteures se sont inspirées et appuyées sur un épisode de la vie de chacune de ces femmes qu'elles ont décidé de mettre en lumière : mettant en exergue par la même occasion une page du patrimoine roumain.



Quelles femmes ?



Des artistes, mais aussi des présidentes d'association amatrices d'art, des musiciennes, actrices, des auteures, sportives, chirurgiennes, danseuse, sculptrice, directrice de musée, journaliste, professeure de philosophie, chercheuse, reporter, pianiste, architecte, prédicatrice, astronome, peintre, parachutiste, espionne, médecin, archéologue, officier, astrophysicienne, ingénieure, avocate, militantes, activistes et même des reines et princesses.



Prenons l'exemple d'une personnalité, celle de Miriam Răducanu, danseuse et chorégraphe roumaine, née en 1924. Elle a pendant longtemps enseigné la danse, notamment aux grands danseurs roumains et a fondé un projet théâtral hors du commun Les Nocturnes « , série de spectacles uniques et innovants qui associent musique, poésie et danse ». le texte précède sa biographie s'étalant sur à peine cinq lignes et s'intitule le salon magique : ce texte se découpe en trois parties dont chacune d'entre elle narre trois moments de la vie de Miriam Răducanu, trois moments importants ou à chaque fois elle se trouve dans un salon de danse, enfant, adolescente et adulte : élève puis professeure.



Je parlerai également du chapitre consacré à Gina Badescu, alpiniste roumaine, la première à avoir grimpé un sommet de plus de 8 000 mètres, le sommet Lhotse, quatrième plus grand sommet du monde. La partie narrative s'intitule Grimpe ton Everest ! Et recrée l'un des moments de son ascendance vers le sommet : l'effort, le dépassement de soi, l'épuisement, la solitude, la satisfaction.



Les narrations comptent quelques dizaines de lignes, le temps de s'attarder, d'expliquer l'accomplissement de ces femmes, cette force intérieure qui les a amené à s'inscrire dans l'histoire de leur pays, de la science, politique, sport ou des arts et de la femme. Je laisse le dernier mot à un extrait du préambule qui s'ouvre sur les portraits :



« Bien sûr, ces femmes-ci ne représentent qu'une partie de celles qui ont fait l'Histoire. La liste est ouverte à nos lecteurs et lectrices. Observez les passé, mais aussi autour de vous ! Surtout… osez ! Vivez pour faire partie d'une histoire, pas d'une parenthèse. Trouvez le miracle qui est en vous. Soyez… un conte de fées ! »
















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Désobéissantes



A la maison, nous connaissions la collection des Histoires du soir pour filles rebelles d'Elena Favilli et Francesca Cavallo. Dans la même veine nous avons découvert Désobéissantes aux éditions Belleville, écrit et traduit en collectif pour évoquer les femmes silenciées plus à l’Est. Les chapitres bien plus étoffés que dans le premier ouvrage cité et bien plus poétique.

A partir d’un moment de vie croqué, la vie de ces femmes est déroulée avec sensibilité et engagement. L’esthétique de l’œuvre est un plus indéniable. Les illustrations variées et sensitives. La couverture attire le regard. Un bel ouvrage pour ouvrir les perspectives. Je ne connaissais aucune de ces femmes. Ma fille de 7 ans a apprécié. Elle a un regard neuf qui ne se soucie pas du lieu, ce qui lui permet une ouverture sans faille sur le monde et c’est très agréable. Merci à celleux qui continuent de rendre visible les possibles, les luttes et les forces assourdies.

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Désobéissantes

Désobéissantes, c’est un collectif de 5 autrices et 18 illustratrices unies pour (re)mettre en lumière une centaine de femmes qui ont marqué l’histoire de la Roumanie. Passé et présent se mélangent sous forme de courts textes romancés mais basés sur des faits réels. Des mini-biographies, sans rappeler nos « Culottées », agrémentées d’illustrations coupées en deux parties : une en couleur et l’autre en noir et blanc. Un ouvrage très enrichissant, mais dense dont je ne suis malheureusement pas certaine de retenir tous les noms. Elles étaient/sont espionnes, sportives, chercheuses, aviatrices, scientifiques…et ont été, pour la grande majorité, complètement oubliées par l’Histoire.



Je ne peux pas toutes les citer, mais j’aimerais vous parler de :

-« L’escadron blanc », un équipage d’avions sanitaires pilotés uniquement par des femmes pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Elles devaient conduire les hommes du front jusqu’aux hôpitaux au péril de leur vie, puisque l’ennemi faisant fi des règles, leur tirait dessus. Grâce à elles, des milliers de vies furent sauvées ! Mais après la guerre et l’instauration du communisme, ces femmes furent exclues de l’aviation roumaine et complètement oubliées.

-Vera Atkins, une espionne juive qui a participé au Débarquement de Normandie et à la récupération de la machine de décryptage Enigma. Elle a été décorée de la Légion d’honneur par François Mitterrand.

-Aurora Simionescu, une astrophysicienne qui a découvert « le filament cosmique » et qui travaille actuellement sur le télescope « Athéna »

-Marta Trancu-Rainer, la première femme chirurgienne de Roumanie, qui a dirigé avant et après la Première Guerre Mondiale 3 hôpitaux.



Ces quelques portraits ne sont qu’un infime avant-goût de toutes ces femmes déterminées qui ont œuvré depuis des siècles. À vous de les découvrir ! 
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Deadline

Murina meurt d'épuisement dans son appartement, seule. Cet épisode est le fil rouge de ce livre foisonnant, bien écrit et drôle. Son directeur va chercher la cause de son décès avec une liste de courses à faire qu'elle avait faite avant de mourir. Il va voyager à travers lui-même et se remettre plus ou moins en question. Il va rencontrer des gens comme Zaim, le clochard artiste qui lui montreront la vie d'un côté plus humain. Ce livre pose la question du sens de la vie, du bonheur, la futilité d'une existence et l'exitation d'un hasard qui fait bien ou mal les choses.
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Désobéissantes

Désobéissantes. Elles le sont ou l'ont été.

Elles ont marqué leur époque et leur pays, la Roumanie, et bien au-delà. Elles sont devenues des modèles, malgré elles parfois, de résilience souvent, de détermination toujours.



Ce magnifique ouvrage de @bellevilleeditions présente 80 portraits tantôt romancés tantôt poétiques de femmes fortes qui ont dit non à ce que l'on attendait d'elles. Ces figures si inspirantes ont pris leur destin en main en défiant les préjugés et le regard de la société, et ont défendu la liberté et l'indépendance... les leurs et celles de toutes (et tous) ❤



Mais Désobéissantes est bien plus qu'un livre, c'est un projet mené en Roumanie par un collectif de 5 écrivaines qui vise à transmettre et renforcer le sentiment que tout est possible, que chacun peut être acteur de son quotidien et de son chemin de vie. Et ça aussi, on aime!



En valorisant L Histoire, les traditions, le folklore des différentes cultures du pays, et surtout la place que les femmes y ont, les autrices et illustratrices de cette pépite nous ouvrent un nouvel horizon sur la lutte pour l'émancipation féminine et ses réussites.



Je salue le travail remarquable de documentation de ces récits, celui des traductrices... et ces illustrations 🤩🤩🤩🤩 pardon, j'en avais déjà parlé 😁



Une lecture coup de coeur-coup de poing 💫😍

Un immense merci aux éditions Belleville de m'en avoir offert l'opportunité et la joie!
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Désobéissantes

« Désobéissantes » est le projet d'une association, De Basm (« conte de fées » en roumain), qui vise à promouvoir la littérature auprès des enfants et adolescent•e•s roumain•e•s.



Certes, il est vrai que l'on ne compte plus les livres qui compilent des portraits de femmes. C'est à la fois réjouissant et un peu lassant. Mais « Désobéissantes » sort du lot. Cet ouvrage a de particulier de présenter des femmes roumaines et, pour être honnête, à part Nadia Comãneci, Jeni Acterian et Herta Müller (merci @dianahincureads pour m'avoir introduite aux deux dernières!), je n'en connaissais aucune.



Cette traduction du roumain au français est une aubaine, ce recueil de portraits est une vraie mine d'informations et d'inspiration, en plus d'un exercice artistique très réussi. Les textes et les illustrations, réalisées par des autrices et illustratrices roumaines, tentent de capturer l'essence de ces vies qui sortent des sentiers battus. Mon premier coup de cœur de 2022, un bijou à ne pas manquer, pour petites et grandes !





Illustration de couverture : Maria Surducan

Illustration intérieure : Miahela Paraschivu
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Deadline

Dans une société qui se considère plutôt indolente, Deadline est une mise en fiction lucide et puissante du trop de travail, de la résignation qui détruit. La littérature secrète des anticorps…
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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Deadline

Ce qui s’est passé ici, pourrait s’être passé là-bas. Ce qyu s’est passé là-bas pourrait s’être passé ici.
Lien : http://clubdelecture.tubize-..
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