Au fond, ce ne sont pas les mots qui comptent, ils disent si peu, ils sont si loin de ce qu’ils voudraient dire. Non, ce qui compte c’est ce qui se dissimule derrière les intonations, ce sont nos voix intérieures, nos états d’âme, réalité de nos déserts que nous sommes seuls à parcourir et c’est à la surface de nos yeux, sous la peau de nos mains, sur les intimes tremblements de nos mains, qu’il faut lire toutes nos attentes.