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Citations de Alain Decortes (14)


Le médecin cherche à retarder l'instant fatidique. Son regard s'attarda sur les mains. Il remarqua l'alliance et la bague. On ne les lui avait pas retirées. La crainte, sans doute, que les bijoux soient porteurs de la mort.
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Bruno ne pouvait pas détourner le regard du visage de celle qu'il aimait. il aurait voulu lui dire tant de choses, mais n'y parvenait pas tant il avait la gorge serrée. claire non plus n'avait pas la force de parler, mais ses yeux le faisaient à sa place.
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Doba (Tchad)

Le docteur Marc Chatarian s’obligeait à regarder à
travers la vitre. De l’autre côté, l’infirmier tchadien portait
des gants et un masque en tissu. Protections bien dérisoires !
Malgré la honte qu’il ressentait à laisser l’auxiliaire local
prendre tous les risques, le médecin humanitaire n’aurait
en aucun cas voulu être à sa place. Pire, sans le rempart de
l’épaisse glace, jamais il ne se serait approché à cette distance.
La vue du cadavre sur le brancard lui donnait la nausée. Le
corps était nu. Le tableau était affligeant. Marc Chatarian se
souvenait avoir eu envie de cette femme. Il se rappelait même
l’avoir souvent déshabillée du regard, avoir impudiquement
imaginé les formes harmonieuses cachées derrière les
vêtements. Son fantasme se réalisait, pas comme il l’aurait
toutefois souhaité, malheureusement. Ce matin-là, il la voyait
comme il en avait rêvé, mais hélas, morte.
Ses yeux fixèrent le bas du corps pour retarder le moment
où ils devraient se confronter au visage. De nouveau, les
souvenirs s’invitèrent, comme pour mieux contraster avec
l’horrible spectacle qu’il lui faudrait supporter dans les
secondes à venir.
Il l’avait rencontrée pour la dernière fois le mardi de
la semaine précédente quand elle était arrivée à Doba. Il regrettait de ne pas l’avoir alertée davantage sur le danger de
son initiative. Malheureusement, il était aujourd’hui trop tard.
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Il connaissait la droiture et l’honnêteté qui animait sa femme et comprenait son besoin de lui confier le trouble provoqué par cette situation. Stella témoignait pourtant d’une largesse d’esprit, mais seulement pour les autres, pas pour elle-même.
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Il ne put s’empêcher de lorgner les cuisses bronzées largement dévoilées lors de l’installation de la conductrice au volant. Il s’interrogea. Cette exhibition était-elle volontaire ? Il s’obligea à reprendre ses esprits et releva les yeux. La femme semblait déterminée. Ce n’était pas pour lui déplaire. Il les aimait avec du caractère. Ce petit jeu le ravissait. Il rendit momentanément les armes.
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Sa force de caractère eut finalement raison de son complexe. Elle se releva, dégrafa le soutien-gorge de son deux pièces et le retira, puis elle fit glisser le slip à ses pieds. Une fois nue, elle s’empressa de se rallonger sur sa serviette comme pour paraître moins visible.
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Les gens s’écartaient pour laisser passer cette femme vêtue d’un jean délavé et d’un tee-shirt orné d’une mention provocatrice. Ils ne voulaient pas d’histoires et faisaient mine de ne pas la voir. La plupart imaginaient une voleuse s’enfuyant après avoir arraché un bijou ou une montre à un passant.
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Pour ma part, je n’ai pas la prétention de démasquer de futurs criminels, mais plutôt des tueurs qui sont déjà passés à l’acte, qui n’ont pas encore été arrêtés et qui peuvent récidiver. Je voudrais proposer une méthode pour anticiper les prochains meurtres de ces individus.
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Les deux jeunes mariés restèrent un instant, immobiles, les yeux dans les yeux. Puis la bouche d’Arnaud s’approcha lentement. Celle de Stella partit à sa rencontre. Les lèvres s’ouvrirent et les deux langues s’entremêlèrent. Stella ferma les paupières pour mieux savourer l’instant présent.
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Pour la première fois de son existence, Stella avait le sentiment d’avoir rompu avec l’adversité. Les moments difficiles et douloureux appartenaient désormais au passé. Depuis qu’en mars dernier, Arnaud était revenu sain et sauf du Suriname , Stella vivait un vrai conte de fées. Les retrouvailles passées, tout était allé très vite. D’abord, le mariage. Le couple avait tenu à maintenir la date de début juin. Une cérémonie simple, à la mairie, entre quatre témoins, mais tellement intense ! Stella, Estelle Monnet pour l’état civil, avait pris le nom marital de Gervon. Elle en était fière, se moquant, par ce sentiment, d’être à contre-courant des pensées féministes.
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Quand des femmes seules, encore jeunes et jolies disparaissent, c’est une des pistes prioritaires. Mais la plupart du temps, on les retrouve violées et mortes. Or, dans toute la liste, aucun corps n’avait été retrouvé. Et puis autant il appréciait Nobody pour les informations qu’il apportait, autant il n’aimait pas ses conseils sur la façon de mener les recherches. Cependant, l’interlocuteur était à ménager à cause de ses contributions.
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Le jeune militaire se demandait parfois si cette incrédulité ne trouvait pas son origine dans la jalousie : une promotion rapide au grade de major et une réussite au concours interne de l’EMIA 1 alors qu’il n’était âgé que de vingt-huit ans.
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Sylvaine était autant inquiète qu’enthousiaste. Serait-elle à la hauteur ? Sur son blog, elle se présentait comme une écrivaine quadragénaire aguerrie. Son dernier roman avait été bien accueilli par le petit cercle de ses amis lecteurs. Malgré tout, ses œuvres restaient cantonnées à des tirages confidentiels. Sa page Facebook stagnait. Mais le mois dernier, une de ses publications avait fait l’objet de nombreux partages, si bien que Sylvaine avait commencé à y croire.
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Et tu ne peux m'empêcher de t'aimer, de t'adorer. Chaque fois que j'écoute l'Adagio tu es là, tu es avec moi, je te parle et je pleure.
Si tu savais tout ce que je te raconte sur la musique d'Albinoni !
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Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer. Indice : Esmeralda

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