En abandonnant la Terre sainte (1291), les templiers avaient pris soin de transférer à Chypre leur trésor (c'est-à-dire leurs archives, perdues depuis) et les reliques de leurs chapelles et église de Syrie-Palestine. Malgré la situation peu favorable, des pèlerins essayaient toujours de se rendre à Jérusalem. La papauté avait interdit le pèlerinage, car il permettait au sultan mamelouk de percevoir des taxes sur les pèlerins à l'entrée de Jérusalem et du Saint-Sépulcre, mais certains d'entre eux étaient prêts à risquer l'excommunication pour visiter la Ville sainte (ce qui est paradoxale).
2012 - [PBP n° 964, p. 183]