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3.63/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 25/02/1931
Mort(e) le : 10/05/2012
Biographie :

Alain Larcan, né le 25 février 1931 et mort le 10 mai 2012, est professeur émérite à l'université Henri Poincaré de Nancy, membre et ancien président de l'Académie nationale de médecine.

Pionnier français de la réanimation et de la médecine de catastrophe, Alain Larcan était une figure lorraine du gaullisme dont il était un des plus fins connaisseurs et historiens. Universitaire de renom et officier général du service de santé, le professeur Larcan a poursuivi ses recherches et ses lectures jusqu'à sa mort.

Il est titulaire d'un doctorat en philosophie. Il a présidé le conseil scientifique de la fondation Charles de Gaulle de 1999 à 2012. Il a été membre du Conseil régional de Lorraine et de l'Académie de Stanislas.


Source : Wikipédia
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Toute sa vie il a cherché à retrouver, à conserver ou à amplifier l'union nationale, l'indépendance et la grandeur de la France.
La France par son Histoire et sa situation a depuis Clovis un rôle, un "rang" à tenir. Elle a dans les grands bouleversements à indiquer la direction, à tenir le flambeau. La France venue "du fond des âges" doit être exemplaire, inspiratrice ; c'est en cela que l'Histoire de France, des croisades, et de Valmy est une.
Il lui est nécessaire d'entretenir quelque grand rêve national, quelque espérance, quelque idéal, quelque passion commune, quelque grand dessein. Il estime aussi que le génie de la France lui commande d'entretenir un grand idéal humain : "Voilà qui serait beau, et en même temps profitable."
En 1944 il affirme que l'idéalisme est depuis l'origine des temps, comme la seconde nature de la France. Il a pensé qu'il fallait "confondre l'intérêt permanent de la France avec un grand idéal humain" et cherché à "convaincre que la France pouvait... exercer une grande action, prendre une grande figure, savoir grandement son intérêt et celui du genre humain".
C'est pourquoi il faut "accepter l'action collective pourvu qu'elle tende à quelque chose de grand". "La France a l'habitude de la gloire et de la grandeur..." "La véritable vocation française est celle de la grandeur." "La France ne peut être la France sans la grandeur." Cette idée de grandeur, écrivait Bernanos, qui n'a jamais rassuré les imbéciles...
Selon l'expression heureuse de Malraux, il est bien le dernier grand homme qu'ait hanté la France...
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De même que Barrès s'est retrouvé aux côtés de Déroulède comme un républicain nationaliste, de Gaulle est très proche des sentiments du chantre du patriotisme "cocardier", fondateur et inlassable tribun de la Ligue des Patriotes, mais aussi disciple de Gambetta, républicain, certes plébiscitaire mais authentique républicain.
A deux reprises, le Général parle de ces Français qui versent des larmes aux revues du 14 juillet et qui chantent les vers de Déroulède ou les chansons de Paulus, qui lisent les romans d'Erckmann-Chatrian, des écoliers qui récitent la "Ballade des Epées". C'est l'époque où la nation "caresse des espoirs de revanche", où "on attend sans hâte, mais non sans ardeur, le jour où le tambour battra".
Henri de Gaulle connaissait Déroulède, probablement à l'occasion des conférences faites par le tribun aux élèves des grandes écoles.
Charles de Gaulle l'a approché (en 1912 ou 1913) puisque dans sa conférence intitulée justement "Du patriotisme", parlant de cette "admiration naturelle de tous pour les gloires de la nation qui les a vus naître", il rappelle que "comme me l'a dit à moi-même il y a six mois" celui que M. de Freycinet appelait "le plus grand patriote du siècle, Déroulède" : "Celui qui n'aime pas sa mère plus que les autres mères et sa patrie plus que les autres patries n'aime ni sa mère, ni sa patrie."
Il aimait particulièrement le poème : "Dans la France que tout divise / quel Français a pris pour devise / chacun pour tous / tous pour l'Etat / le soldat !"
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De Gaulle affirmera que les plus nobles principes du monde ne valent que par l'action. Mais il y faut des règles, de la rigueur, de l'ordre donc de l'autorité. L'autorité est bien naturelle et nécessaire : "Les hommes ne se passent point au fond d'être dirigés, non plus que de manger, boire et dormir, et l'anarchie ne mène qu'à la ruine et à la mort." Et rien ne pourra être fait que dans l'ordre, c'est la loi de toutes les réalisations. On retrouve là la relation péguyste entre l'ordre et la liberté. L'autorité ne doit pas être impersonnelle, elle doit être comprise, expliquée, "participative". Mais elle demeure hiérarchisée, chacun en fonction de son niveau de responsabilité. Les buts étant fixés, chacun reste maître à son bord. Le chef responsable doit savoir décider, et c'est le plus difficile. De Gaulle a étudié les vertus du chef et les dons du commandement : "capacité de concevoir l'entreprise, art de fixer à chaque exécutant ce qui est attendu de lui, et par contrainte ou persuasion d'en tirer ce qu'il peut donner". La vertu "consiste à répondre de ce que l'on a fait soi-même et de ce que font les subordonnés". Il faut alors être intransigeant : "C'est en épousant sans ménager rien la cause du salut national que je pourrai trouver l'autorité."
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