J’ai eu envie de lire le scénario après avoir vu une mise en scène de Julien Bouffier au théâtre Jean Vilar (j’avais déjà vu le film). C’est vraiment un texte magnifique, culte. Dominique Noguez en parle très bien : « Hiroshima mon amour est une histoire de cheveux ; peaux irradiées, rongées putréfiées, cheveux qui tombent ou tondus. Mais les cheveux repoussent et la peau douce et fraîche des amants est l’insolent défi de la vie à la mort. »
Ce livre est un incontournable pour moi, durassienne dans l’âme. Car "Hiroshima mon amour" est une histoire d’amour, une fiction écrite comme telle. Mais c’est aussi un document précis sur le moment où, après les ravages de la guerre, alors que la reconstruction est en voie d’achèvement, une ville se transforme à travers un nouveau plan de développement urbain en accord avec la forte croissance économique que connait le pays. Et c’est bien la superposition du réel et de la mémoire qui est à l’écran du film et de ce livre.
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Ce livre, paru après le film, est effectivement un scénario, ce qui peut décontenancer le lecteur dans un premier temps.
Personnellement j'ai eu un peu de mal au début, mais le ressenti s'est passablement amélioré par la suite. Mon impression d'ensemble reste cependant plutôt mitigée.
On met ici en scène la rencontre entre un japonais et une française, à Hiroshima.
La française est une actrice venue pour un tournage, pour un film sur la paix.
Le japonais, devenu son amant, lui dira alors qu'elle n'a rien vu d'hiroshima.
Elle va en retour lui raconter sa jeunesse pendant la guerre, comment elle est tombée amoureuse d'un soldat allemand, et comment elle a été tondue sous les quolibets des badauds.
Esthétique de l'amour ephemere, fugace, qui passe comme un souffle. C'est très joli mais je ne trouve pas que ça emporte le lecteur. Le spectateur, sans doute plus.
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J'ai lu le livre, je me suis beaucoup ennuyé et puis Marguerite m'a capté vers la fin en 10 pages lorsqu'elle a raconté une femme tondue à la libération pour cause d'amour. Qu'en savaient- ils de l'amour ces bourreaux du cheveux, les mêmes qui ont collaboré pour la plupart, les mêmes qui se sont dégonflé pour la plupart. Je sais qu'il y a eu les justes et les résistants mais j'ai du mal à croire qu'ils aient participé à cette lâcheté.
Et puis j'ai vu le film et je me suis rendu compte que j'avais oublié que le livre n'était qu'un scénario. Avec les images le texte de Duras prend tout son sens et fait de cette histoire une douce épure sur l'amour et la mort. Hiroshima mon amour, terrible oxymore pour réparer une jeune femme lourdement blessée à la libération de Nevers.
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Je ne sais pas si c'est le format scénario et dialogue de film ou juste le fait que je n'étais absolument pas dedans, mais je n'ai pas absolument accroché..
C'est dommage car c'était mon premier livre de Marguerite Duras. Cependant, le mélange entre les réalités atroce de la guerre à Hiroshima et la révélation à l'amant (japonais) du premier amour de la française comme étant quelque chose de fort reste émouvant. J'avais beaucoup entendu parlé de ce livre notamment sur les communautés des bookclubs, mais pour moi seules les citations sont à garder.
"Il est regrettable, que l'intelligence politique de l'homme soit 100 fois moins développée que son intelligence scientifique."
"Je te rencontre. Je me souviens de toi. Cette ville était faite à la taille de l'amour. Tu étais fait à la taille de mon corps même. Qui es-tu ? Tu me tues. J'avais faim. Faim d'infidélités, d'adultères, de mensonges et de mourir. Depuis toujours. Je me doutais bien qu'un jour tu me tomberais dessus. Je t'attendais dans une impatience sans borne, calme. Dévore-moi. Déforme-moi à ton image afin qu'aucun autre, après toi, ne comprenne plus du tout le pourquoi de tant de désir. Nous allons rester seuls, mon amour. La nuit ne va pas finir. Le jour ne se lèvera plus sur personne. Jamais. Jamais plus. Enfin. Tu me tues. Tu me fais du bien. Nous pleurerons le jour défunt avec conscience et bonne volonté. Nous n'aurons plus rien d'autre à faire, plus rien que pleurer le jour défunt. Du temps passera. Du temps seulement. Et du temps va venir. Du temps viendra. Où nous ne saurons plus du tout nommer ce qui nous unira. Le nom s'en effacera peu à peu de notre mémoire. Puis, il disparaîtra tout à fait."
"L'amour sert à mourir plus commodément à la vie"
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Nous découvrons le script que Marguerite Duras a fourni à Alain Renais pour son film du même nom. Je n'ai pas vu ce classique, semble t il, mais après la lecture, je peux assez bien me le représenter et pense d'ailleurs le visionner un jour. Histoire d'amour de 24 heures tout au plus entre une française et un japonais 14 années après les atrocités d'Hiroshima. Evènement lointain et pourtant encore si proche tant il a laissé de traces et détruit sur son passage. Leur histoire est brève mais passionnée et fait ressortir le passé de cette femme. Les souvenirs d'un amour interdit, de guerre et le goût de mort qu elle a laissé.
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Ce livre a non seulement le mérite de présenter le fabuleux texte d de Marguerite Duras mais de mettre en lumière la genèse de ce projet, à savoir que "Hiroshima mon amour" est né d'une collaboration totale entre Marguerite Duras et Alain Resnais, rappelant ainsi que l'oeuvre est autant littéraire que cinématographique. Il est illustré avec des images du film, aussi superbes qu'originales et soigneusement choisies.
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J'ai lu du 01/06/2017 au 02/06/2017.
Un livre que j'ai emprunté à cause de sa 4ème page de couverture. Cependant, en le lisant, j'ai été très déçue. En effet, j'ai lu des textes assez compliqués mais celui-ci est d'une incompréhension totale. Certes, j'ai compris qu'il y avait une relation amoureuse entre un japonais et une française à Hiroshima juste après le bombardement d'Hiroshima (1945) et et de 1944 en France. De plus, on apprend que la française est une actrice et qu'elle a eu des relations avec un allemand lors de la Seconde Guerre mondiale d'où elle fût une tondue (cela signifiait à l'époque qu'on stigmatisait les femmes ayant eu des relations avec l'ennemi). Cependant, la majorité des dialogues fût incompréhensive surtout quand la française fût possédée quand elle se remémore son passé et souvent, elle avait des monologues, j'ai cru qu'elle était folle. Enfin, ce livre peut être considéré comme le script du film de Resnais.
Pour conclure, une première découverte avec cette auteure qui m'a déçue mais peut-être devrais-je laisser une autre chance. Je remercie la bibliothécaire de m'avoir expliqué l'histoire après ma lecture.
Ma note : 6.5/10
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« Histoire de quatre sous » qu’ elle dit intérieurement. Riva, l’héroïne, résume l’histoire sur cette phrase. Ni particulièrement plaisant ni déplaisant ce livre ne comptera pas, du moins pour moi, pour un des meilleurs de Duras. Une déception, une insatisfaction.
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étrangement peut-être, je n’ai pas envie de voir le film. Peut-être alors, encore, que ça signifie que Duras et ses phrases, ses personnages, notes et possibilités suffisent. En tout cas, la sincérité parfois aveugle de la relation d’Elle et de Lui ne peuvent laisser équivoque, alors même que j’avais énormément de préjugés sur ce livre à cause de l’envol public qu’il connaît. Mais Elle, son histoire pendant la guerre et la chute morale dans sa cave, me touchent - Lui aussi, dans sa situation d’héritier sans avoir connu Hiroshima, témoignage d’une société qui sait sans avoir connu et refuse aux étrangers de se définir comme empathique. Décor intéressant également, j’aime les scénarios dans les films d’une manière générale, j’adore ces mises en abîme qui pourtant me laissent près qu’indifférentes au moment de la lecture puis, plus tard, quelques jours voire quelques semaines, si ce n’est plus, me mettent bouche bée.
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La veille de son retour en France, une Française rencontre un architecte japonais. Ils auront une histoire d’amour très courte d’une nuit.
Des souvenirs de la Française viendront s’intercaler dans l’histoire avec son passé avec un Allemand qu’elle a connu pendant la drôle de guerre.
Après avoir vu l’Amant en film, ce petit livre écrit comme une pièce de théâtre délivre une infidélité, une rencontre quotidienne avec une belle douceur.
On y retrouve dans l’esprit de Marguerite Duras, des corps couchés, ici dans une chambre d’hôtel, nus, corps lisses et intacts avec des dialogues qu’un Français ne tiendrait pas face à une amante.
Marguerite Duras nous apprend la durée exacte du temps et de la manière de comment le temps, parfois, se précipite puis retombe inutile qu’il faut parfois endurer.
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Scénario écrit pas autrice Marguerite Duras pour le film éponyme d'Alain Resnais, de 1959.
En 1957, à Hiroshima, une actrice française vient tourner un film sur la Paix. Les hasards de la vie font qu'elle tombe sous le charme d'un japonais. Au cours de leur courte aventure, ils vont partager leurs vécus face à la guerre, elle qui a connu l'amour avec un officier allemand et qui a été tondue en représailles en 1944 et lui, qui a perdu sa famille à cause de la bombe atomique.
Pour être honnête, j'ai vu le film pour la première fois il y a quelques mois et j'en garde un souvenir émouvant et surtout très frais dans mon esprit. Le livre étant vraiment le scénario du film, chaque passage me renvoyait au film et cela prenait encore plus de sens à la lecture des dialogues.
Un joli moment de lecture malgré le sujet...
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Un livre au format étrange très beau hors normes hors temps mais en même temps historique et intemporel. C’est un objet d’étude... magnifique selon moi tant l’écriture de Duras est là et au-delà l’artiste est là et explique son dessein...
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J'ai sans doute encore préféré le film. Oui, certainement.
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Le scénario et les dialogues du film de Resnais écrit par Marguerite Duras. Je n'ai pas spécialement accroché : je n'ai pas vu le film au préalable, et alors connaître l'envers du décor a été un peu vain puisque sans envie préalable de comprendre ou d'en savoir plus.
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J'ai énormément aimé ce livre, et je compte en lire beaucoup d'autres de cet auteur :D j'aime vraiment son style, il dégage une certaine fluidité, ce qui rend le texte magnifique.
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Je n'ai pas du tout accroché. Cela vient peut être du fait que c'est écrit comme un scénario.
http://stefphyo.over-blog.com/article-20160021.html
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Le film met en parallèle la liaison entre une femme Française et un Japonais et les souvenirs de cette femme, humiliée à la Libération en raison de son histoire d'amour avec un Allemand.
Je ne le savais pas, mais il s'agit du scénario du film de Resnais.
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C est une parenthèse explosive qu' Elle va vivre à Hiroshima quelques jours ...sa rencontre passionnée avec un japonais la mène vers une résilience du traumatisme qu elle a vécu juste après la guerre , en raisonnance avec le traumatisme vécu par l'homme , dans cette ville...court et intense , ce scénario est juste parfait...
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