Alain Ricard :
Voyages de découvertes en AfriqueA bord d'un
bateau naviguant sur le Nil,
Olivier BARROT présente l'ouvrage "
Voyages de découvertes en Afrique" d'
Alain RICARD, dont il lit un passage. le livre est une anthologie de
textes écrits sur les quatre grands fleuves du continent africain (le Congo, le Zambèze, le Niger et le Nil). le sujet est ponctué de
photographiesNoir et blanc et d'images du Nil.
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Je me définis comme un laïc qui a voulu participer à la vie de la paroisse et a toujours pensé que ce qu'il avait reçu avait du prix et pouvait se dire dans les mots d'aujourd'hui.
Au lieu de nous catéchiser avec les mots de notre tribu, nous proposer la variété des façons de vivre le christianisme : voir la diversité comme une richesse, non comme une souffrance. Que les catholiques soient plus collégiaux, les protestants plus unis (13'000 Eglises aux Etats-Unis), les orthodoxes moins nationalistes, que l'Esprit suggère aux uns et aux autres d'en finir avec les abus dogmatiques les plus blessants et les plus incompréhensibles. (...)
Nous devrions mieux faire entrer, dans notre compréhension du christianisme, la vision orthodoxe, pour comprendre d'où nous venons ensemble, comment nous sommes pour d'autres, et pour élargir la palette de notre spiritualité et de nos pratiques.(...) Notre idée de l'Eglise peut s'en trouver renouvelée (...) Soyons ces marcheurs, ces vagabonds de Dieu dont le pèlerin russe donne l'exemple.
Trouver des rites, des signes sensibles qui parlent à tous ; trouver les textes qui parlent de la personne ; trouver dans la Bible des textes et savoir les commenter. Au fond, c'est rare. Les diacres font peu de commentaires. De plus, il n'y a pas de femmes diacres. Donc le commentaire de la parole est une spécialité des hommes. C'est dommage, ils sont souvent vieux, fatigués, et surtout moins inspirés ! J'aimerais une Eglise qui nous propose plus souvent des la¨cs ministres d'un culte ; pas des remplaçants, des officiants.
La foi ne se conçoit pas sans une dimension collective, sans être dialogue avec les autres : Jésus est au milieu de nous quand nous sommes rassemblés en son nom. C'est là que nous le rencontrons, comme nous le rencontrons dans la figure de celui qui nous appelle. La question est celle de la vie quotidienne et de l'annonce. Un nouvel enfouissement dans le monde pour une nouvelle annonce, une nouveauté perpétuelle, des questions qui reviennent sans arrêt.
Demeurer catholique, mais aussi ouvrir les fenêtres : curieusement le terme de christianisme générique est utilisé au Canada (Québec) par un pasteur adventiste et je me l'approprie. Il dit bien la mondialisation, le carnaval des formes de célébration, mais le besoin d'isoler le principe actif. La notion de générique est forte : elle soigne, elle veut tous nous guérir au-delà de l'enrobage ou de l'empaquetage !