Un polar historique qui a le mérite de traiter d'un sujet original et peu ou pas représenté : la présence américaine en France pendant et après la première guerre mondiale, en l'occurrence à St Nazaire, le premier port de débarquement des doughboys.
Malgré l'intéressante gouaille de l'Indien Louisianais Joe Delaronde avec son parler français étrange, je n'ai hélas pas réussi à adhérer vraiment à cette histoire, notamment en raison d'une intrigue parfois brumeuse, de descriptions nombreuses et souvent peu inspirées, et de trop fréquentes maladresses narratives. Dommage !
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un jeune prive,specialisé en espionnage industriel voit débouler dans son bureau une femme qui lui met la tête à l'envers (dans tous les sens du terme) à coup de sac à main.Il va tout faire pour la retrouver n'ayant pour seul indice qu'un superbe grain de beauté sur son genou gauche.Chemin faisant,il sera pourchasse par les flics(accusé de 4 meurtres) ,ses patrons et des iraniens fondamentalistes.
Plein d'humour, style sec et précis, à découvrir
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Sylvie Boutron, la toute dernière recrue du commissariat central de Nantes, est la maîtresse du commissaire Noblet, un personnage machiavélique, haï de toute l’équipe et dont elle aimerait bien se débarrasser. L’occasion va lui en être donnée, mais pas de la façon prévue, et la "pauvre" Sylvie, pourvue d’un pactole de cinq millions de francs, un peu plus d’un million en monnaie d’aujourd’hui, va devoir éviter les multiples pièges qui vont se dresser le long d’une course effrénée vers ce bonheur matériel tant désiré. La morale est sérieusement malmenée dans ce polar, cocasse à souhait et terriblement efficace dans son écriture simple et directe. De nombreux rebondissements émaillent le récit, avec un final inattendu sur le mode du "tel est pris qui croyait prendre" de Jean de La Fontaine. Dépaysement garanti, avec en prime une visite touristique de la belle ville de Nantes…
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Si vous cherchez un roman policier original et captivant, en voici un. Il met en scène Jules Cagot, ancien flic et gueule cassée, de retour dans sa ville après avoir participé au Chemin des Dame. Sa ville, c'est Saint-Nazaire en 1919. Comment la reconnaitrait-il ? Le port qui a vu débarquer en deux ans, de juin 1917 à octobre 1919, 200.000 soldats et 3,3 millions de tonnes de matériel a été profondément modifié dans sa topographie et bouleversé dans sa vie quotidienne par cette "occupation américaine". En 1919, 60.000 américains pour 30.000 Nazairiens. Mais lui, non plus ne se reconnait plus, avec sa gueule cassée, ses douleurs, sa solitude. Pourtant, le voici autorisé à enquêter sur l'assassinat d'un soldat noir et d'une syndicaliste, conseillère municipale. On lui adjoint un enquêteur américain, Houma, indien parlant le français cajun (= dérivé d'acadien, d'où des dialogues savoureux). Sur fond de grève des dockers, de corruption et de trafic, le récit nous révèle Saint-Nazaire en 1919, ses bars, ses entrepôts, et même les marais de la Brière toute proche.
Parce qu'il est inspiré de faits historiques et qu'il est nourri de recherches en archives, ce roman sonne vrai. Il fait bien ressentir le changement d'attitude qui conduit l'opinion à souhaiter le départ d'alliés et de libérateurs.
Un très bon moment de lecture et même une incitation à se documenter sur ce contexte à l'approche du centenaire de ces événements.
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