Alain Zibel

Je ne peux qu'une nouvelle fois louer l'initiative du journal le Monde avec ses adaptations en bande-dessinée des Grands classiques de la littérature. Ici, ce sont Philippe Chanoinay pour l'adaptation du scénario et Alain Zibel pour le graphisme et la mise en couleurs qui se sont attaqués à ce chef-d'oeuvre de la littérature anglaise qu'est "La guerre des mondes". J'avais déjà eu l'occasion de lire d'autres ouvrages de Herbert George Wells dont "L'homme invisible" et bien que connaissant l'histoire de "La guerre des mondes" et la terreur qu'il provoqua lors de son adaptation à la radio par Orson Welles, je n'avais jamais pris réellement le temps de découvrir cette oeuvre pas moi-même.



Angleterre, fin du XIX e siècle. Quelque chose, que les habitants prennent d'abord pour un immense météore s'écrase dans un village non loin de Londres. Cependant, en se rendant sur place, les habitants ont vite fait de constater qu'il ne s'agit pas de quelque chose de naturel puisque le dit météore est en réalité un immense cylindre et quelque chose a l'air de remuer à l'intérieur. Rapidement, on ne parle plus que de cela, on s'attroupe autour et l'on distingue un espèce de créature verte et gluante à l'intérieur. Plus de doute, ce sont bien là des Martiens mais viennent-ils en amis ? c'est ce que l'on espère dans un premier temps, n'hésitant pas à brandir le drapeau blanc pour dire que l'on est tout disposés à discuter avec eux. Ces derniers, dotés d'une intelligence supérieure à la race humaine ne l'entendent pas ainsi et sont bien déterminés à les exterminer. La bataille fait rage et les machines tueuses prennent rapidement le dessus grâce à leurs "rayons ardents" ou encore grâce à de nombreux bras articulés leur permettant de se saisir des humains pour quoi faire ? se nourrir ? Les étudier ? Nul ne le sait mais rares sont ceux qui ont été recrachés par ces tripodes de la mort. Notre narrateur va suivre tous ces événements en direct, tentant de fuir tant bien que peu, s'alliant d'abord avec un général puis un vicaire après avoir envoyé sa femme chez des cousins à Leatherhead. La retrouvera-t-il et surtout, lui-même survivra-t-il ? Rien n'est gagné d'avance mais il lui faut le croire ....



Un roman d'anticipation extrêmement bien adapté ici et permettant de se plonger ou de redécouvrir cette oeuvre grandiose de H.G. Wells, précurseur dans le domaine de la science-fiction et auquel les auteurs qui lui ont succédé peuvent encore se référer ! Un ouvrage culte pour un auteur culte et cela valait bien une adaptation en bande-dessinée afin de permettre à un plus large public de le lire encore et encore !

Les éditions Glénat et Le Monde ont fait le choix d’adapter rapidement en bande dessinée l’œuvre la plus connue de Herbert George Wells : La Guerre des mondes. Sans avoir lu le roman, je suis ressorti très satisfait de l’ensemble.



L’approche retenue ici devrait plaire aux adeptes des albums de Blake et Mortimer : il y a ici une forme d’héritage assez discrète mais il est difficile de ne pas y voir une forme de parenté ou d’hommage. En tous cas, le texte n’est pas trop intrusif.



Les dessins sont classiques, un peu rigides, mais plaisants à suivre. L’histoire est dynamique et insiste peut-être un peu trop sur le désespoir. Le protagoniste se retrouve vite seul et doit faire face à un contexte qui le dépasse. Malgré tout, l'ennui n'est pas au rendez-vous.



Le cahier scientifique apporte des compléments d’informations utiles qui auraient peut-être mérité d’être étoffés (un focus sur les adaptations par exemple). Toutefois, l’essentiel figure ici, même si certains détails posent question (notamment pour ce qui concerne l’intimité de l’auteur).



Voici un ouvrage classique qui mérite l’attention. Il sera vous faire raviver des souvenirs qu’il s’agisse de lecture ou film (par exemple l’adaptation proposée par Steven Spielberg).

Chacun avançait sa pièce dans cette histoire. J'ai repéré tout d'abord Nancy Allison, étudiante en sociologie qui se passionne pour les affaires criminelles en cours. Celle qui l'intrigue est plutôt embrouillée. Quinze victimes, toutes de races blanches... Et aucun mobile pour ces crimes mais un point commun intrigant tout de même.

Je n'ai pas compris grand chose au début, me mélangeant même un peu dans les personnages. Normal, l'auteur fait en sorte de nous en dire le moins possible. Il faudra la toute fin de cette BD pour comprendre qui tirait les ficelles dans cette histoire.

Thriller efficace et violent. Pas de cadeau sur cet échiquier politique et sociétal où chacun joue sa partie avec plus ou moins de réussite. Et où les salauds abondent.

Heureusement le dessin est en noir et blanc car il y aurait vraiment trop d'hémoglobine à mon goût.

La fin est à la hauteur de ce scénario. Désespérant. Echec et mat.

J'ai fermé la Bd un peu secouée par cette histoire de haines raciales, de mensonges, de trahisons, de meurtres sordides.

Un livre hors du temps qui traite de l'être humain, de son instinct, et de ses origines animales. Le livre à un petit côté Lovecraftien : comment réagirions-nous si des entités à la puissance incommensurable et imperméables à toute communication attaquaient la terre ? L'homme est ici comparé à des fourmis ou du bétail. Effrayant... Une adaptation bédé qui n'a pas à rougir de son résultat. A conseiller et pas seulement aux amateurs de science-fiction !

H.G. Wells est un auteur que l'on ne présente plus tant ce dernier a été un précurseur de la SF dès la fin des années 1800 et au début des années 1900.

En effet, si ce nom ne vous dit rien, c'est à ce dernier que nous devons des classiques comme La Machine à Explorer le Temps, L'Homme Invisible, ou encore celui qui nous intéresse ici, La Guerre des Mondes.



Si j'apprécie de découvrir les œuvres de Wells, il faut avouer que son style d'écriture est assez daté et dur à appréhender. Ainsi, pouvoir découvrir ses œuvres à travers des adaptations en bande dessinée est plutôt une bonne chose. Le soucis de l'adaptation étant qu'elle ne retranscrit jamais à 100% la pate de l'auteur.



Pour ce qui est de la Guerre des Mondes, j'ai fait le choix de lire deux versions différentes d'adaptation en bande dessinée avant de pourquoi pas me lancer plus tard dans la lecture du roman qui attend sagement sur mes étagères.

Les deux adaptations retenues sont la BD de Philippe Chanoinat et Alain Zibel en 1 tome (celui ici présent), et la BD de Dobbs et Vicente Cifuentes en 2 tomes.

Il en existe surement d'autres, mais si j'ai retenu ces deux dernières, ces tout simplement parce que la première fait partit de la collection "Les Grands Classiques de la Littérature en Bande Dessinée" paru chez Le Monde et Hachette. Et la seconde parce qu'elle est scénarisée par Dobbs et que j'avais déjà eu le plaisir de lire d'autres adaptations des œuvres de Wells.



Dès lors, ayant lu deux versions différentes de la même œuvre, je ne peux m'empêcher de les comparer.

Et c'est la version en 2 tomes de Dobbs qui aura ma préférence.

En effet, le problème de la version en 1 tome retenu par la collection des grands classiques, et que comme d'autres fois pour les œuvres de cette collection, une adaptation en 1 seul tome, si elle permet de se faire à l'œuvre de manière simple et rapide, ne permet toutefois pas de rentrer assez dans les détails et on à l'impression de ne faire que survoler l'œuvre de base.

Pour la version de Dobbs en 2 tomes, l'histoire et deux fois plus longue et on a donc plus le temps de rentrer au récit ou de s'attacher aux personnages. Ajoutons à cela que j'ai préféré les dessins de cette version.

Dès lors, si je ne devait en recommander qu'une seule, ce serait bien entendu celle la.



Pour autant, il ne s'agit que d'adaptation et si vous vous en sentez le courage, allez directement sur le roman, ce que je ferais, mais en attendant de trouver ce courage, je vais sans doute aller me regarder l'adaptation en film avec Tom Cruise que je n'ai jamais vu.

Un complot politique de grande ampleur est organisé au plus haut sommet aux Etats Unis. Une petite étudiante d'origine indienne passionnée par les erreurs judiciaires intègre ces dangereux rouages en remarquant des anomalies sur des disparitions inexpliquées.

Toute l'histoire est dessinée de façon claire en noir et blanc, l'intrigue entraine rapidement le lecteur.

Nous sommes en Angleterre à la fin du 19e siècle, et les Martiens débarquent...

J'ai lu le roman il y a quelques années et j'ai vu le film avec Tom Cruise. Je connais donc l'histoire mais ça reste angoissant. J'aime beaucoup ! Les dessins m'ont plus aussi.