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Critiques de Alessandro Nespolino (26)
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Sherlock Holmes Crime Alleys, tome 1 : Le p..

On devrait punir de cent coups de fouet les auteurs qui terminent leurs albums par un tel cliffhanger qui m'a laissé avec le palpitant en compote et l'envie de secouer la bédé afin de m'assurer que quelques pages cachées n'allaient pas en sortir.



Peau de balle ! J'en suis quitte à me ronger les ongles avant de pouvoir découvrir la suite de cette excellente bédé qui nous conte la jeunesse du détective qui n'est pas encore au 221b et donc, sans Watson, of course.



Sherlock Holmes jeune, c'est tendance, ces derniers temps... tant mieux.



C'est avec le plaisir d'un gosse devant un paquet de bonbons que j'ai accueilli cette nouvelle ponte de Cordurié : cet œuf est le quatrième diptyque pour la collection "1800", après deux tomes de "Sherlock Holmes et les vampires de Londres" et un de "Sherlock Holmes et le Nécronomicon".



Si j'avais fait la moue avec les dessins de Laci pour les 3 précédents tomes de la collection, j'ai apprécié ceux de Nespolino.



A première vue, en feuilletant en vitesse, Holmes, bien que jeune, n'a pas une tête de gamin.



Quand aux couleurs et aux décors (même s'ils ne sont pas "de Roger Harth" et malgré le fait que les costumes ne soient pas "de Donald Cardwell") le tout est admirable.



En profondeur, rien à redire : les planches sont de qualité, les différents personnages sont bien campés et les ambiances... Magnifico ! Une fois de plus, j'étais dans Londres.



Et qu'est-ce qu'il se passe à Londres ? Des choses graves, sans aucun doute, comme le laissent penser les premières cases de la bédé en nous plantant le décor. Et hop, je suis appâtée et intriguée. Encore des bons points.



La rencontre avec Sherlock Holmes a lieu juste après ces 5 pages d'intro intrigantes et notre futur-et-pas-encore-détective assiste au concert d’adieu d’un de ses amis, violoniste virtuose et qui se trouve être son colocataire.



Holmes a un style "jeune dandy"et ses réparties sont teintées d'ironie ou de sarcasme et cela m'a donné quelques éclats de rire tout au long de ma lecture.



"Détective" n'est pas encore un métier pour lui, juste une activité parmi tant d’autres et bien qu'il s’adonne à des investigations policières, c'est juste pour le plaisir. Une autre de ses activité est celle qui consiste à découvrir des ouvrages aussi divers que variés.



Dolce vita...



Tout va bien, donc ? Non ! Une vague d’enlèvements laisse la police désemparée, ce qui donnera lieux à quelques railleries bien senties de la part de Holmes.



C'est une chose que j'ai aimé aussi dans cette bédé, la vie de Sherlock, ses rapports avec ses amis, le tout entrecoupé par des règlements de comptes sur les quais et des tensions entre le chef des malfrats et son fils qui ne semble pas partager les méthodes "paternelles".



Encore un qui aimerait être calife à la place du calife... Point de vue des dessins, ils ne sont pas facile à différencier, le père et le fils.



Alors, comment Holmes va-t-il devenir ce qu'il sera ? Et bien, fallait venir l'emmerder, tiens et c’est la disparition de son ami violoniste qui va l’amener à croiser la route de ces deux chefs d'une bande non fréquentable. M'est avis qu'il aura du fil à retordre avec le fils.



Si vous reprenez le titre de l'album, je pense que vous comprendrez...



Il y a aussi un petit côté "comics" dans l'agencement de certaines cases, surtout dans la dernière page et une manière de dessiner les phylactères inhabituelle, mais que j'ai adoré.



Bref, le dessin est extra, le scénario est bien construit, l'histoire est diablement intéressante et on se demande ce qu'il nous réserve en tome 2 surtout qu'il nous laisse sur ce foutu suspense dont je vous parlais en tête de critique !!



Nondidjû, il atteint un de ces paroxysme avec Sherlock qui se trouve...



Non, vous ne pensiez tout de même pas que j'allais vous le dire ?
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Sherlock Holmes Crime Alleys, tome 1 : Le p..

Une aventure de Sherlock holmes ou il fait la rencontre de Moriarti. C'est le tout premier tome. une mise en place qui nous laisse évidemment sur notre fin en fin d'épisode.

En ce qui concerne le graphisme il me manque un peu de détails pour que j'y adhère complètement.



Un bon moment de détente mais je préfère quand même les vrais aventure de Shrlock Homes par Conan Doyle
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Sherlock Holmes Crime Alleys, tome 1 : Le p..

Ici, dans cet ouvrage, il est raconté la jeunesse de Sherlock Holmes, lequel est remarqué, par sa perspicacité et ses dons de déduction, par l'inspecteur Pike de Scotland Yard qui le présente à ses supérieurs. Pas de Dr. Watson ici ou du moins point encore. Holmes partage son logement, qui n'est pas à Bakerstreet, avec un violoniste surdoué.

Ledit violoniste est enlevé par une bande de personnages patibulaires.

Parallèlement d'autres enlèvements ont lieu dans le Londres bien dessiné par A. Nespolino, au même titre que notre célèbre détective qui, s'il est croqué un peu jeune, à des traits bien prononcés et une belle et fière allure.

Sherlock Holmes part à la recherche de Ron, son ami violoniste.

Fin de la première partie.

L'album est sympathique, il se lit aisément, l'ambiance londonienne correspond à ce que cela devait être au XIXème siècle, bars, scènes de rue, bas fonds à l'avenant. Pour ma part j'aurais préféré un peu plus de couleurs chaudes, claires, percutantes à l'oeil mais cela n'aurait pas sied à l'ouvrage.

Attendons la suite (pour moi s'entend)!


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Sherlock Holmes Crime Alleys, tome 2 : Voca..

Le premier tome nous avait laissé face à un suspense implacable : Holmes se trouvait dans une position plus que périlleuse et j'avais eu bien du mal à le laisser tout seul devant le danger...



Alors, quid dans ce tome qui clôt le diptyque ??



Si Sherlock Holmes a découvert l’origine des disparitions londoniennes il a échoué à sauver son ami le musicien. Première enquête, premier échec.



Il ne lui reste plus qu'à faire tomber l’organisation criminelle des Moriarty qui connaît quelques heures sombres avec un ancien élément de la bande qui voudrait bien se venger.



Si le tome 1 m'avait emballé du fait de son enquête policière sans trop d'éléments fantastiques (juste un) et parce que nous découvrions Holmes, jeune, faire ses premiers pas en tant que futur détective, je dois avouer que le second tome m'a laissé froide et déçue.



Certes, il y a sa lutte contre le clan Moriarty, régenté par Moriarty Sr tandis que son fils James se verrait bien calife à la place du calife... mais pour le reste, c'est un peu brouillon et on fini sa lecture avec un sentiment mitigé.



De plus, certains dialogues frisent le n'importe quoi et je me demande si le mot "tafiole" est victorien. Oui, les dialogues plombent le tout.



Dommage, le premier tome était prometteur.



Par contre, niveau dessin, j'ai apprécié. Les personnages sont bien dessinés, Holmes a des expressions, les décors de Londres sont bien rendu, le découpage de l'histoire est dynamique. Au moins un point positif.



Autre bon point, ce tome nous donne une hypothèse crédible au caractère asocial du futur détective de Baker Street et de sa lutte acharnée contre le " Napoléon du crime".



De plus, l'auteur nous offre aussi une sorte de fil d'Ariane entre ce diptyque et celui du Nécronomicon. Uniquement visible pour ceux qui l'ont lu.



Une petite leçon de morale dans tout cela : on n'est jamais aussi bien trahi que par les siens, hein, papa Moriarty !



Pour le reste, l'album ne m'a pas emballé du tout !


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Sherlock Holmes Crime Alleys, tome 2 : Voca..

Décidément la vague des réutilisations du personnage de Sherlock Holmes n’a pas de fin. Cette BD le présente jeune (et loin de l’imagerie traditionnelle…), luttant contre les Moriarty (et oui père et fils) et un monstre humain (High Lord). Machine démoniaque, organisation puissante, Cordurié fait dans le classique horrifique.



Dans ce tome, Holmes est sauvé par l’intervention de Tyron Patterson, un gars des bas-fonds écœuré par ce qu’il a vu et ce qui est advenu à son frère. Il devient alors l’atout de Holmes pour lutter contre les Moriarty.



Le dessin est plutôt réussi (sauf les rues de Londres au XIX éme siécle, qui sont d’une bien grande propreté). Les couleurs pourraient être mieux choisies. Le scénario est simple, et l'intrigue parfois improbable. L’ensemble s’adresse avant tout aux amateurs de séries d’horreur et fantastique.

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Sherlock Holmes Society, tome 3 : In Nomine..

"The game is afoot !" mais avec un autre dessinateur aux commandes, une vieille connaissance (Nespolino) qui nous dessinait déjà Holmes dans la série Crime Alleys.



Là, en enchainant les deux albums de suite, on remarque plus le changement des traits de Holmes ainsi que ceux de Shelvey.



Les couleurs sont différentes, plus de lavis et j’ai trouvé la couverture superbe et bien détaillée.



L’action est toujours fidèle au rendez-vous, Sherlock Holmes se bat, cherche des preuves, met en branle toutes ses connaissances, que le type soit banquier ou issu de la pègre.



Son ennemi est sournois mais n’a pas l’étoffe d’un Moriarty, ni sa patience, ni son talent.



Quant à notre aidant issu de la littérature, il ne manquerait plus qu’un peu de vert et il ferait un parfait Hulk (celui issu de la série télé ancienne).



Sombres complots, institutions gangrénées par la corruption, réduction au silence de ceux qui pourraient l’ouvrir et final sur un autre cliffhanger tout aussi horrible que dans le tome 2.



Un troisième opus dans la même veine que les deux premiers, c’est-à-dire du bon, du très bon.



Vite le 4 ! En espérant que Sherlock Holmes arrive à sauver l’Angleterre… S’il y arrive, l’hymne ne sera plus "God save the Queen" mais "Holmes save the Queen".


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Sherlock Holmes Crime Alleys, tome 2 : Voca..

Rien n'y fait je n'accroche pas !!!

a la fin du tome 1 Holmes était prisonnier des Moriarty.. il arrive a s'enfuir grâce à l'aide d'un truand venu venger son frère et a un rat (caché dans sa culotte )!! enfin bref un scénario qui ne tient pas trop la route et un Holmes décevant pour moi... rien a faire la Bd n'égalera jamais les romans de Conan Doyle
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Dossier tueurs en série, Tome 4 : Ed Gein

Une BD sans relief pour un des tueurs en série les plus connus, ne fut-ce que parce qu'il a inspiré les personnage du tueur dans le Silence des Agneaux et dans psychose.

Ed Gein, redneck dans toute sa splendeur mais qui tue et dépèce ses victimes pour s'en faire une seconde peau, pilleur de tombes, potentiellement nécrophile et dominé par une figure maternelle dominatrice, castratrice et...morte.

Beaucoup beaucoup de matière traitée de façon superficielle et beaucoup de pudeur (mais ce n'est peut-être pas plus mal)

Un dessin sans personnalité.

Une BD que je referme sans regrets.
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Sherlock Holmes Crime Alleys, tome 1 : Le p..

J’ai assez bien aimé cette lecture bien dosée. On assiste à la première rencontre entre la famille Moriarty et Sherlock Holmes dans un Londres victorien sur fond de disparitions inquiétantes dans le milieu scientifique et artistique. Notre détective, qui n’a rien d’autre à faire, va lutter contre le crime organisé.



Un bémol cependant ; c’est censé nous raconter la jeunesse de Sherlock mais il a une tête de vieux con. Il est vrai que le personnage n’attire pas la sympathie du lecteur, ce qui est plutôt gênant pour la suite.



La bd est bien écrite avec une narration bien dosée et donc non pesante. Le premier tome se termine par un gros cliffhanger qui donne envie de voir la suite. Par ailleurs, les planches ont de réelles qualités graphiques. Pour autant, on regrettera juste un manque de rythme. Cela reste tout de même agréable à la lecture.



Ce titre est sans doute le meilleur de la collection 1800 consacrée à la vie du célèbre détective.
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Dossier tueurs en série, Tome 4 : Ed Gein

Cette lecture m'aura permis de combler une lacune en matière criminelle. Je ne connaissais pas Ed Gein qui fut pourtant l'un des pires sérial-killers de l'histoire. On ne peut pas tout savoir. Pour autant, je me dis qu'il vaudrait mieux oublier les exploits macabres de ce tueur fou.



Cette bd est traitée presque comme un documentaire. Elle se veut le plus proche possible de la réalité. Le récit est introduit grâce à un journaliste qui est venu interviewer le meurtrier dans sa cellule. Ce journaliste l'avait également connu lorsqu'il était enfant et qu'il trainait dans les bois non loin de la maison des horreurs où se pratiquait le charcutage façon chasseur des bois.



Il n'y aura pas de révélation vraiment fracassante. On a presque l'impression que les plus grands psychopathes ont eu une relation malheureuse avec leur mère (thème qu'avait repris d'ailleurs le cinéaste Alfred Hitchcock dans "Psychose"). La presse avait fait ses choux gras avec une telle personnalité. Aujourd'hui encore, une bd lui est consacrée. N'a-t-il pas finalement gagné ?
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Sherlock Holmes Society, tome 3 : In Nomine..

3ème tome, 3ème dessinateur : Alessandro Nespolino

La couverture, les pages 14,15, 46, 47 permettent d'apprécier toute la qualité, la beauté du dessin. Le lavis est de plus en plus présent permettant de faire sortir le noir très utilisé dans le dessin des personnages et le détail des lieux.

L'histoire ne va rien perdre de son côté surnaturel avec une fin synonyme de catastrophe.. Cette fois ci Holmes n'a y-il pas échoué?

Réponse dans le 4ème et dernier tome.

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Tex. Maxi n° 23, Deserto Mohave ; L’ultimo ..

Désert mohave. (5/5)

Dans le désert mohave, l’inséparable duo de rangers, Tex Willer et Kit Carson, découvre un détective de l’agence Pinkerton mort et crucifié. Après l’avoir mis en terre, ils reprennent la piste et sont accostés par un jeune Mohave à la recherche de sa sœur kidnappée et détenue par une curieuse bande de détenus évadés de la prison hautement sécurisée de Saint-Quentin, dans la baie de San Francisco. Chaque membre porte sur le front un symbole signifiant leur capacité à tuer. Les rangers vont devoir jouer une partie serrée d’autant que les détenus possèdent des talents singuliers quand les guerriers Mohaves menés par un jeune leader impétueux commettent des imprudences tragiques et que le directeur du pénitencier, bien mal intentionné, soutenu par une troupe de matons, arrive sur les lieux de la mine abandonnée avec la ferme intention de faire main-basse sur un magot conséquent.

Gianfranco Manfredi, romancier et scénariste, sait parfaitement ourdir ses intrigues en les nourrissant de regards complémentaires et changeants au fil de l’histoire. Ainsi les méchants évoluent et délivrent un autre pan de leurs personnalités dans l’action. Le directeur du pénitencier révèle de curieuses inclinations pour le mal. Heureusement, Tex Willer sait trier le bon grain de l’ivraie à l’aide du battoir de ses mains ou du fléau de ses colts. Alessandro Nespolino, dessinateur napolitain talentueux, délivre d’un trait précis, une bande dessinée de 226 pages vivante et trépidante.

Le dernier jour. (5/5)

Ted Malvin, les mains liées, espère semer ses poursuivants, en s’enfonçant à toute allure dans la forêt du Montana. Peine perdue, Tex Willer retrouve son prisonnier et lui remet les idées en place avec le plomb de ses poings. Malvin est un bandit pervers et retors, cruel, sans état d’âme mais une bande de malfrats le recherche afin de lui faire cracher le morceau et le magot qui va avec. En attendant le train qui doit desservir une dernière fois la station de Stonewell, les rangers espèrent accompagner Malvin jusqu’à lieu où il sera jugé pour ses crimes. Les bandits arrivent en masse et une pluie de plomb s’abat.

Le scénariste Tito Faraci a mis en place une superbe confrontation où tous les coups sont permis pour sauver sa peau. Yannis Ginosatis est un dessinateur d’origine grecque qui produit des bandes dessinées inoubliables pour la série Tex Willer. Son trait précis, nuancé, étayé de beaux aplats noirs, modulé de fines hachures, est un régal visuel constant.

Le dernier Maxi Tex, paru en octobre 2018, inédit en français, est une belle réussite graphique et narrative.
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Sherlock Holmes Crime Alleys, tome 2 : Voca..

Suite et fin du diptyque sur les premières années du détective de Baker Street, revues et corrigées par Cordurié. Nous avions laissé Holmes dans une position périlleuse, nous le retrouvons à lutter contre le clan Moriarty et son mystérieux associé, que les lecteurs des autres séries holmesiennes du scénariste reconnaîtront sans peine. Bon, si graphiquement c'est pas mal, si le rythme de cette suite est soutenu, et certaines trouvailles sur la mythologie sont sympathiques, sa lecture m'a quand même convaincu d'arrêter les digressions sur le personnage de Conan Doyle (même avec la meilleure volonté du monde et malgré le talent de Cordurié, les vampires et Holmes par exemple je n'accroche pas). Autre point noir, les répliques des "méchants" de l'histoire, un peu gratuites niveau vulgarité qui font film de cité , tafiole par exemple est à mon sens un peu hors contexte historique entre autres (bon ça peut paraître être un détail, mais j'ai trouvé ça gênant dans la lecture). Ben du coup, entre celui ci et le Edgar Allan Poe sorti quasi simultanément, je pense que la collection 1800, pour moi c'est terminée.
Lien : http://bobd.over-blog.com/ar..
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Sherlock Holmes Crime Alleys, tome 1 : Le p..

Charismatique en diable, on sent déjà le brillant détective qu’il va devenir. Le scénario recèle quelques surprises et on se demande où l’auteur va bien pouvoir nous emmener dans le deuxième tome. [...] Les décors sont à l’avenant : Nespolino retranscrit avec grâce et talent le Londres victorien
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Tex, tome 665 : Insidia nella neve

Piège dans la neige.

Un groupe de guerriers Utes de la tribu d’Ours Noir, vindicatifs après les exactions perpétrées par la soldatesque de Fort Stanton, avant-poste esseulé dans les Montagnes Rocheuses, prend en chasse les deux rangers Tex Willer et Kit Carson. Entretemps, deux affairistes désireux de faire avancer sur le terrain leur projet de spoliation des Indiens atteignent le fort et s’entretiennent avec le major Reiner, commandant corrompu que son sbire, le sergent Duncan, aimerait doubler. Entre la révolte des Utes qui se précise à grande échelle et les manigances des hommes d’affaires cherchant le meilleur angle d’attaque pour un prompt enrichissement, les rangers vont devoir s’exposer et jouer finement afin d’éventer le piège ourdi par des hommes sans scrupules qu'ils soient nantis ou désireux de s’extraire de leur condition de soldat pour accéder à une vie plus facile.

Suite et fin de « Partita pericolosa », « Insidia nella neve » ne déçoit pas. Les Blancs ont l’appât du gain vrillé au tréfonds d’eux-mêmes. Ils se révèlent incapables de s’adapter aux situations. Seuls les Indiens arrivent à se remettre en cause dans le feu de l’action, remisant leur fierté afin de s’en sortir sans y laisser trop de plumes à l'étrillage. Le sergent Duncan est un méchant bien campé, rusé, violent et somme toute courageux. Le graphisme d’Alessandro Nespolino demeure une source constante de plaisir. Le trait précis, les volumes aérés, la précision des décors concourent à une grande lisibilité de l'ensemble. « Tex Willer » demeure une série qui ne faiblit jamais avec comme constante un minimum de qualité qui se situe largement au-dessus du panier de la production éditoriale et des épisodes prenants, superbement réalisés, enthousiasmants, qui se détachent régulièrement de l’ensemble, saillies étincelantes que des grands artistes transalpins rehaussent avec un talent merveilleux.
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Tex, tome 664 : Partita pericolosa

Jeux dangereux.

Au nord-ouest du Colorado, dans les Montagnes Rocheuses, territoire des Indiens Utes, le caporal Matt Spencer est devenu le gibier d’un escadron de Tuniques bleues menées par l’irascible et intraitable sergent Duncan. Spencer s’enfonce dans la forêt enneigée mais les soldats le rejoignent et le tirent comme un pigeon au beau milieu d’un lac gelé. Jack Spencer, vieux ranger à la retraite aujourd’hui presque impotent, oncle de Matt, s’inquiète de ne plus avoir de nouvelles de son neveu depuis l’avant-poste de Fort Stanton où il est en garnison. Il a fait appel à son ami Kit Carson accompagné de Tex Willer. Mis au parfum, les deux rangers se rendent immédiatement à Fort Stanton afin d’essayer de tirer au clair la situation. Immédiatement en butte au sergent Duncan, les rangers texans sont reçus par le majeur Reiner, commandant du fort de qui ils apprennent que Matt Spencer recherché pour assassinat a été lui-même éliminé dans la forêt. Kit et Tex décident d’aller chercher les traces du fugitif afin de reconstituer le drame. Les Utes sont sur le pied de guerre à la suite de violences commises par les soldats du fort. Le bivouac des rangers, la nuit dans la neige et le froid, pourrait bien être leur tombe.

Tito Faraci a bâti une classique histoire de rébellion indienne déclenchée volontairement afin de lancer des représailles en conséquence et une spoliation de territoires convoités par des affairistes. Alessandro Nespolino, dessinateur napolitain né en 1971 s’est auparavant escrimé à mettre en images d’autres séries des éditions Bonelli à l’exemple de Nick Raider, Esprit du vent ou Shangai Devil. Son trait précis et souple restitue parfaitement les expressions des visages et le dessinateur soigne ses décors, tout appliqué à rendre les nervures du bois, les détails des intérieurs des maisons, l’épaisseur de la neige. L’épisode se poursuit et se clôt dans le Tex mensuel 665 « Insidia nella neva ».
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Sherlock Holmes Society, tome 3 : In Nomine..

On découvre petit à petit qui est derrière le massacre de Keelodge et cette lecture m'a beaucoup plu. Tout d'abord parce que les détails sont distillés de façon intelligente tout au long de l'histoire, le scénario se tient, l'époque est bien représentée. Le changement de dessinateur se voit dans les traits de Holmes ou Hyde mais il y a un réel effort de cohérence qui apporte beaucoup de qualité à cette série. Vivement le dernier tome.
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Sherlock Holmes Crime Alleys, tome 1 : Le p..

Compte tenu du caractère froid et hautain du détective en devenir, d’un manque de rythme et d’un soupçon d’originalité, la lecture souffre d’une certaine retenue. Toutefois, grâce à la solidité de sa construction et à l’accélération finale, cet opus reste fort plaisant et donne envie d’assister au développement de l’antinomie entre les deux futurs ennemis.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Dossier tueurs en série, Tome 4 : Ed Gein

un jeune pigiste "placardé à la rubrique des chiens écrasés" décide de suivre le procès de réexamen d'un criminel enfermé depuis 14 ans en psychiatrie. Il s'avère que le criminel en question n'est autre qu'Ed Gein, un homme qu'il a connu dans son enfance et qu'il surnommait "le croque-mitaine". Loin d'être aussi banale, cette affaire va ramener le journaliste dans les souvenirs de son enfance ...


Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Sherlock Holmes Society, tome 3 : In Nomine..

L'ennemi de Sherlock Holmes se dévoile. Il est confronté à une société secrète voulant détruire l'Angleterre. L'intrigue est toujours aussi bien rythmée et les dessins sont superbes. A la fin de ce troisième tome, on a envie de connaître la suite.
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