Citations de Alexandra Hubin (127)
Amélie sourit intérieurement : elle peut sentir le regard de Jean-Pierre sur ses fesses, alors qu'elle déambule, sa souplesse retrouvée sous ces yeux désirants, vers sa voiture. Lorsqu'elle s'assied dans sa voiture, elle prend soudain conscience de l'humidité entre ses jambes et se dit que ça fait bien longtemps qu'elle n'a plus connu cette sensation sans lubrifiant.
La sexologie positive ne prône nullement d'accumuler des tas de savoirs théoriques sous un grand sourire optimiste. SexoPositiver c'est, au contraire, enrichir ses propres ressources et les utiliser comme moyens pour améliorer l'ici et le maintenant, et en profiter pleinement. Fondée sur la conviction que l'individu est le principal acteur de son bonheur, la sexologie positive met donc un point d'honneur à rester centrée sur la personne, son vécu, ses talents et ses objectifs, et à l'accompagner dans sa volonté de construire son propre bien-être sexuel.
"Ce que les femmes attendent de leur partenaire, c'est qu'ils "se tiennent debout" physiquement et psychologiquement"
Esther Hirch, Docteur en médecine et sexologue (ULB), Belgique.
Le piège, c'est de penser que ce qui ne pose pas de problèm ne mérite pas d'être dit. Il est très important de savoir donner et recevoir des mots tendres, des remarques valorisantes et de ne pas minimiser les "caresses positives". Plus un couple consacrera du temps pour parler de ce qui va bien, plus il lui sera facile de parler de ce qui va mal. Si un couple ne communique qu'au sujet des difficultés, celui qui entend le mécontentement exprimé par son partenaire risque d'adopter une attitude défensive qui peut aller jusqu'au retrait, à la coupure, voire la fin de toute communication.
Prenez votre confiance à deux mains et osez dire des constatations comme "je traverse actuellement une période où je n'ai plus de désir sexuel pour toi", si tant est que ce que vous communiquez est fidèle à votre ressenti. Votre partenaire éjacule trop vite pour vous ? Dites-le lui, avec bienveillance. C'est alors que vous lui donnez la chance de remédier au problème. Considérez avant tout l'autre comme un adulte et parlez-lui comme tel. Vous manifesterez ainsi votre confiance en votre couple pour surmonter ce problème.
Pourquoi est-il souvent plus compliqué de parler de sexe que d'avoir une relation sexuelle ? Sans doute notre éducation y est-elle pour quelque chose. Notre vécu aussi. Et la peur de vexer l'autre. Ou le manque de confiance en soi. D'où qu'elle vienne, cette difficulté à parler de sexualité a tout intérêt à être surmontée, pour que notre couple puisse bénéficier des avantages non négligeables d'une communication sexuelle ouverte. Certaines vérités sont particulièrement dures à exprimer. Pourtant, il est primordial de considérer l'autre comme capable d'entendre ce qu'on voudrait lui dire, quelle qu'en soit la nature.
La peur de l'abandon et la fragilité de l'estime de soi sont souvent les freins qui empêchent de laisser la liberté à l'autre de prendre de la distance. l'effet est pervers : un partenaire qui se sent libre aura bien plus envie de donner que s'il se sent obligé de rester.
La fusion serait donc, à long terme, le pire ennemi du désir sexuel.
Le désir sexuel a en effet tendance à donner un aspect symbiotique au couple, construit alors sur une proximité qui, à long terme, risque d'annihiler la motivation sexuelle.
Il reste cependant vrai que la relation sexuelle entretient l'intimité, et qu'une intimité épanouie favorise le lien affectif. Or l'intimité a besoin de proximité pour se développer.
L'être humain semble avoir cette tendance généralisée à vouloir ce qu'il n'a pas... mais qu'il ressent comme accessible. Dans un couple, jongler entre proximité et éloignement est donc nécessaire pour laisser le désir respirer librement.
La corrélation entre problèmes conjugaux et diminution du désir sexuel chez la femme n'est plus à prouver. [...] Une mésentente ne favorise certainement pas l'envie de l'autre, et l'absence d'envie de l'autre ne facilite pas vraiment l'entente... Tant et si bien qu'on ne sait pas vraiment dire si c'est le problème conjugal qui est à l'origine de la baisse de libido, ou l'inverse. Notre complicité conjugale doit donc s'entretenir, et cela quotidiennement : une bonne entente n'est jamais acquise pour de bon.
Pas assez de vrais moments pour votre coupe; ? Organisez-vous du temps à deux. Mais pas n'importe lesquels : s'affaler devant la télévision en disant à peine quelques mots n'est pas très interactif comme activité... Attention aussi à ne pas rogner votre temps consacré à vous ou à vos amis au profit de votre partenaire si vous le vivez comme un sacrifice, cela risque fort d'être contre-productif, de faire naître une certaine forme de rancoeur et, pour finir, de miner l'intimité de votre couple;
L'engagement, lui, est plus de l'ordre de la décision : celle de choisir l'autre et d'agir pour que la relation dure. Cde choix de construire à deux soude en quelque sorte la relation, et nous permet de réaliser plus que ce que nous pourrions faire individuellement. Car former un couple, c'est aussi faire équipe.
Avec le temps, le vieillissement a des répercussions sur notre vie sexuelle et sur notre libido. Les études relèvent néanmoins moins de dysfonctions sexuelles majeures chez la femme que chez l'homme. Elles répertorient principalement des problèmes de sécheresse vaginale et de douleurs sexuelles. Les femmes semblent donc connaître un déclin de leur intérêt sexuel, sans augmentation sévère des dysfonctions sexuelles. Cette situation plutôt paradoxale peut s'expliquer par leur meilleure acceptation ou adaptation que les hommes aux modifications biologiques sexuelles avec l'âge, notamment la ménopause.
... certaines personnes jhupersexuelles présentent une forme de dépendance comparable à celle d'un toxicomane : en effet, les sensations orgasmiques stimulent les mêmes récepteurs du cerveau que la concentration d'héroïne. L'addiction au sexe n'est donc pas uniquement du domaine de la fiction : le film Shame de Steve McQueen met en scène un type de cas, certes peu recensé aujourd'hui, mais qui existe réellement.
... la pilule contraceptive semble elle aussi avoir un effet indésirable sur notre désir sexuel.
... les oestrogènes rendent les tissus pelviens plus élastiques et améliorent le sens de la perception du toucher, la sensation de vibration et la sensibilité clitoridienne. Ils interagissent également positivement avec la dopamine, une autre hormone qui a un impact fondamental sur notre motivation sexuelle.
Eviter de faire l'amour pour mieux dormir est [inefficace]...
Qui n'a jamais évité un rapport sexuel de peur de perdre de précieuses minutes de sommeil ? Rien d'étonnant, vu le rythme effréné du quotidien...
Et pourtant ! Le sommeil est apparemment d meilleure qualité après un rapport sexuel.