Citations de Alexandra Hubin (127)
Je ne sais pas pourquoi ça me rend triste... C'est vrai, objectivement, je trouve ça normal de ne pas laisser lin homme sur sa faim, mais ça me rend triste. Ce que je trouve dingue, c'est que, vraiment, je me sentirais atrocement mal de ne pas le faire jouir. j'aurais l'impression de ne pas faire mon job, de ne pas être à la hauteur. De ne pas le mériter. C'est dingue...
Elle trouve apparemment plus juste de comptabiliser les fois où elle a satisfait son partenaire que celles où elle a été satisfaite. Comme si, en quelque sorte, seule la jouissance de Benoît signifiait l'accomplissement et assurait la réussite de la relation.
Alexandra H. peut constater une nette augmentation des pensées érotiques durant ces journées connotées négativement.
La vue est un sens important dans la sexualité : elle nous permet de nous concentrer sur ce qui est visuellement excitant Mais une lumière trop forte peut nous mettre mal à l'aise, et raviver des complexes assez malvenus dans ces moments-là. Aussi, adapter l'éclairage est positif pour bien des couples.
... le degré d'attention à captiver les stimuli sexuels est directement lié à l'éveil du désir sexuel. Autrement dit, plus nous sommes distraites par des pensées parasites, moins notre désir aura de chance de s'éveiller. Désir qui est pourtant indispensable à un moment d'intimité réussi...
Même si il y a autant de définitions du désir que de femmes; tous ces témoignages présentent cependant un point commun ; l'attention portée aux signaux du corps. Car le désir sexuel tout comme d'ailleurs, celui de manger, se manifeste avant tout dans notre corps... Ainsi, quand il est temps de manger, notre corps nous le dit : notre ventre gargouille. Si on saute un repas, il nous le fait remarquer : notre tête tourne, une migraine s'installe, ou nous nous sentons flagada. Notre corps manifeste aussi son envie de faire l'amour. Ses signaux, cependant, sont plus discrets, voire indétectables pour certaines. Nous sommes moins éduquées à les écouter...
Rien d'étonnant à ce que certaines d'entre nous finissent par se demander si elles ont "un problème" ou si elles sont "normales". Question légitime, mais bien inutile : le désir sexuel et sa montée n'ont rien de mécanique, ni d'automatique, et il n'existe pas de trucs et astuces valables pour toutes. Ni de norme universelle : chaque femme est différente, avec son rythme, son fonctionnement et ses préférences.
Nous faisons l'amour comme nous le pensons.
L'impact d'une mauvaise lubrification sur l'intimité du couple est parfois minimisé... Grave erreur Les difficultés ou des douleurs qu'un manque de lubrification peut entraîner pour une femme peuvent diminuer fortement son désir. Car le rôle de la lubrification vaginale est, somme toute, de faciliter la pénétration, et de la rendre agréable !
... dans certains cas, la conscience du désir ne survient pas : les femmes disent ne pas ressentir de désir, alors que les outils de mesures montrent que leur corps manifeste les signes d'une excitation sexuelle - dont la lubrification.
Si la lubrification est une manifestation d'excitation sexuelle, elle peut toutefois être dissociée du désir.
[...] certaines femmes [lubrifient] avant d'avoir conscience de leur désir
Le désir sexuel, certes naturel, n'en est pas pour autant facile à apprivoiser. Et, comme l'appétit se régule, se perd et se retrouve, l'envie sexuelle a ses hauts et ses bas. Le niveau de désir n'est pas une fatalité : qu'elle soit inexistante, trop basse ou trop haute, notre libido est évolutive.
"La sexualité est parfaitement naturelle mais pas naturellement parfaite."
François De Carufel, Docteur en Psychologie (UQUAM), Canada
Elle avait pris soudainement conscience que sa ténacité à garder les deux univers totalement hermétiques l'un à l'autre lui avait permis de perdre toute conscience de ce qu'elle faisait. Elle trompait son mari comme elle allait chez le coiffeur. Elle se faisait dignement sauter ailleurs au moins deux fois par semaine, et en revenait comme de chez le boucher. Ce jeudi-là, une brèche était apparue. Instantanément, elle avait compris que cette insouciance était perdue, et qu'elle ne pourrait plus mener cette vie-là. La culpabilité avait déjà commencé à la rattraper, et ce n'était que le début. Définitivement, le jeu n'en valait pas la chandelle...
Alors qu'elle était tout à fait réfractaire à ce genre de réseau social, sa coach l'avait mise au défi de faire l'expérience avant de juger. Charlotte C. était apparemment persuadée que cette manière d'entrer en contact deviendrait la plus répandue d'ici peu.
Enrichir nos cognitions - ou connaissances - à propos de la sexualité et de nous-mêmes est donc l'un des moyens fondamentaux pour améliorer et/ou entretenir notre bien-être seuxel. Car, bien souvent, notre épanouissement est étouffé par des fausses croyances ou des zones d'ombre qui nous entravent et nous empêchent d'avoir accès à ce que nous ressentons, ou désirons vraiment.
[Des] études montrent une corrélation étroite entre leur vie sexuelle et la représentation [que les femmes étudiées] ont de la sexualité. En d'autres termes, ce que nous savons - ou croyons savoir - sur la sexualité. peut agir positivement ou négativement sur notre désir sexuel.
Le désir sexuel était, à l'origine, avant tout un instinct, au même titre que la faim ou la soif. Il est donc logé quelque part en chacune de nous, plus ou moins accessible selon les femmes.
... avant tout, [ce livre] n'a absolument pas la volonté d'imposer des réponses thérapeutiques. Comme [les personnages], vous êtes la meilleure experte de vous-même. S'écouter, se faire confiance, analyser, communiquer, chercher activement, mettre en place... sont autant de passe-partout qui vous aident à profiter d'une vie affective, relationnelle et sexuelle épanouissante. Vous restez donc l'actrice de votre propre cheminement intérieur et de votre épanouissement individuel et conjugal.
"La lecture ne remplace pas un psychothérapeute. Mais elle apaise les maladies de l'esprit, du coeur et de l'âme."
Ella Berthaud, bibliothérapeute, Angleterre.