Alexandre Petronin n'écrit ni pour la gloire ni pour la postérité, encore moins pour l'orgasme, mais pour découvrir les raisons de son coeur. Il considère que l'écriture est une lecture unique du monde, une quête d'instantané et d'infini.
Je regardais ma flamme, je regardais mes lèvres, je regardais ton cœur, je regardais tout ton corps prendre feu, je m’émeus de cette séparation, de cette différence. J’ai envie de te connaître, j’ai envie de te voir naître, pousser ton premier cri, d’entendre comme si c’était ton dernier jour, ton dernier sourire. Sur cette Terre, d’un souffle tu peux entendre soit le silence soit l’oubli. Je suis là quand le feu brûle quand il crépite timidement, que tu t’avances en tournant la tête, tu ne veux pas me regarder, tu as le désir inavouable de tomber amoureuse et tu as peur, je te comprends. Alors que moi je n’ai qu’une idée en tête c’est percer le secret qui renferme cette chaleur, j’ai chaud en ta présence même si tu as la chair de poule, je suis tout émoustillé à la pensée incroyable de t’aimer, de prendre dans mes bras, sentir tes cheveux, bouleverser ton quotidien que tu pensais tout tracé, un job, ta sœur, mais je n’y voyais rien d’autre, tu as de la tristesse en toi, je vais pouvoir m’immiscer dans ton âme et y faire renaître un soupçon de vie. Nos âmes torturées vont s’emmêler certainement et nous laisserons une trace de notre passage à l’autre. Là, tu ne pourras pas oublier, ou alors je le déciderai pour toi, je me rendrai détestable, et je serai le pire monstre que la terre ait connu.
Le temps n'est que des mots. Le silence est un temps mort entre tes cris et tes larmes. Tu aimes cette pluie sur cette bouche. Tu te sens neutre. Tu n'as pas de coeur, tu l'as perdu, comme tout ce que tu crois qui existe. L'amour devient froid, comme un café abandonné. Tu t'es rempli de cette froideur, tout en sachant que tu n'es pas comme eux. Tu es l'animal le plus dangereux pour l'espèce humaine en déclin. Trois mots...
Les Hommes sont des trous noirs, ils s’effondrent sur eux-mêmes, et ils n’appartiennent qu’à eux d’être leur propre éclat de lumière.
Chaque forêt est un morceau de corps, et il n’appartient qu’à toi d’aimer chaque miette de chemin.