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4/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Roumanie
Né(e) à : Plesesti , le 05/09/1858
Mort(e) à : Bucarest , le 19/11/1919
Biographie :

Alexandru Vlahuță est un écrivain roumain connu pour son œuvre "România pitorească", carnet de voyage à travers la Roumanie. En 1901, il a fondé avec le poète roumain George Coșbuc, le magazine littéraire Sămănătorul. Il représenta à l'époque un courant qu'on pourrait qualifier de "traditionaliste" dans la littérature roumaine.



Source : Wikipedia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Alexandru Vlahuță
Pour Eminescu

Je lis toujours ton charmé livre,
Même si par cœur je le connais :
En suivant les lignes de dires,
Que tes pensées y ont semé,
Et mon esprit encore s'immerge
Dans tous les mondes de beauté,
Qui ont surgi, éternels astres,
De la nuit d'une vie attristée...

Je te comprends et te sens proche:
Confronté à la même souffrance,
Avec tes yeux pensifs et tristes,
Las de ton rude existence.
Ah, je comprends qu'on t'en octroie
Une si sordide destinée,
Que, suite à tant d'épreuves, tu rêves
A ceux qu'ont cessé d'exister,

Et qu'un torrent de noires pensées
S'amassent, s'agitent sous ton front :
Comme à jamais des sombres nuées
Qui sont les frères des pics des monts !
Oh, car si ton génie, qu'invente
Comme en puisant en mer, au fond,
Du creux de ton âme écrasée,
Toute cette richesse de chansons,

N'aient brûlé tes tempes frémissantes
Par l'ardeur souvent étouffée,
Qui illuminait les royaumes
D'une pensée illimitée,
Si ton destin fût que tu erres
Au monde comme un inconnu,
Tu saurais apaiser ta peine
Et ta pensée malvenue !

Et puis, oh combien impassible
Aurais-tu regardé autour
Vers ces misères où le monde
Est destinée faire son parcours !
Mais ton sort t’éleva au-dessus
De ces cœurs secs et exigus
Et supporter la peine entière
Qu'un monde autour ne ressent plus.

Pleurer les pleurs de tout ce monde...
De l’éternelle lutte d'ardeur
Sortir des rimes fulgurantes,
Morceaux arrachés de ton cœur...
Aux voûtes des temps tu brûles les astres
Au vol d'un songe attristant...
Une braise... Et qu'importe au monde
Que tu t'éteins en éclairant ?

(traduit du roumain par Cindrel Lupe)
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Vers le déclin du jour, nous nous embarquons sur un bateau plus petit, et nous nous mettons en route. À peine avons-nous perdu de vue les moulins à vent de Toultcha, et voici que du bras de Sulina s’en détache un troisième, celui de St-Georges, dont la ligne blanche se recourbe à droite et s’enfonce sous les fourrés des joncs. En cet échevèlement et cette dispersion de ses flots par tout le delta de la Dobrodja, le Danube semble vouloir se cacher, fuir devant la puissance écrasante de la mer qui l’attire, l’appelle de loin par la clameur de ses vagues. Tout autour de nous, à perte de vue, c’est une plaine marécageuse couverte de joncs et de saules.
(p. 65, chapitre 18 Soulina)
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Alexandru Vlahuță
La parole

Digne d’un conte est le pouvoir de la parole :
Des mondes vrais elle fait une illusion,
De l’ombre périssable un éternel symbole,
Et du jour disparut le jour que nous vivons.

Elle peut rappeler ceux qui sont dans la tombe.
Cède-t-on à son charme, on devient tout-puissant :
On se transporte en tous les temps, en tous les mondes,
Et l’on vit des milliers de vies en un moment.

À peine elle vous touche et vous qui n’êtes guère
Qu’un pauvre instant qui tremble entre deux infinis,
Vous survolez l’amas confus de l’univers
Et de sa vanité vous connaissez le prix.

Dans les cœurs elle allume ou l’amour ou la haine,
Elle fait que l’on vit, elle fait que l’on meurt,
Et les peuples entiers qu’à leur perte elle mène,
Elle peut aussi bien assurer leur bonheur.

Vous qui avez reçu pour mission sacrée
D’être les célébrants de ce vaste pouvoir,
Vous dont l’âme remue une immense marée
D’éternelles douleurs, d’incessants désespoirs

Et de pensées sans âge en tout un peuple écloses,
Ne faites pas offrande à des blasphémateurs
De ce don merveilleux dont votre voix dispose
Mais, comme aux saints autels est versé dans nos cœurs

De la communion le mystère suprême.
Le verbe, c’est ainsi qu’il vous faut le répandre
Afin que par milliers les cœurs battent d’eux-mêmes
Afin que par milliers les siècles vous entendent.

(Adaptation de Jean Rousselot)
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C'est ici le cœur de l'ancien Galaţi, la célèbre plaque tournante de la Moldavie, la Venise de la Mer Noire comme la dénommaient autrefois les écrivains étrangers.

[Aceasta-i vatra Galaţilor vechi, vestita schelă a Moldovei, Veneţia Mării Negre, cum îi ziceau odinioară scriitorii străini.]
(România pitorească)
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Giustino îmi înşira păsurile lor, c-o adorabilă naivitate şi-ntr-o românească fermecător de stricată.
(De-a baba oarba)
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