La chance, comme les rencontres, se provoque.
On ne gagne rien à se refermer sur soi.
Il faut s'ouvrir aux autres et aller de l'avant.
C'est comme ça que je trouverai le bonheur.
Mathilde : L'automne a vu mourir l'été et avec lui, la mémoire d'une vie que l'on voudrait passée. J'ai fait mon deuil de la souffrance et des mauvais souvenirs. Les rancœurs, je les ai effacées. Après le temps des larmes, vient le temps des sourires... Le temps des fleurs, promesse d'un plus bel avenir.
Le bonheur comme une nécessité, comme si sans lui ... la vie n'avait pas de sens. J'ai effacé mes dettes, je n'ai plus d'ennemis. Une porte s'est ouverte ... sur ma nouvelle vie.
Mathilde : Julien, je t'en ai tellement voulu. Toi aussi, tu as dû me haïr parfois. J'ai d'abord voulu fuir sans me retourner, sans prononcer un mot... comme si tout avait déjà été dit. J'aurais eu tord. Savoir se parler, c'est avoir écouter l'autre. J'ai fini par le comprendre... trop tard pour éviter notre rupture... mais juste à temps pour sauver notre amitié. Une amitié fragile certes... ébranlée par une foule de sentiments contradictoires... amis blessés mais amis quand même...
Être heureux... c'est une nécessité. Qu'est-ce qui vous rendrait heureuse, Mathilde ?
Ecrire… . Je n'avais jamais su ce que c'était. J'avais toujours pensé qu'il suffisait de griffonner quelques mots au gré de l'inspiration… sur deux ou trois feuilles volantes arrachées d'un carnet. L'écriture c'est du travail… cela demande du temps et du dévouement. Aujourd'hui, j'ai appris que l'on obtient rien par hasard… et qu'il ne suffit pas d'en rêver pour qu'une chose vous arrive. La chance, comme les rencontres, se provoquent. On ne gagne rien à se refermer sur soi. Il s'ouvrir aux autres et aller de l'avant. C'est comme ça que je trouverai le bonheur.
Mathilde : Pour mon mariage.... je les avais tous invités... comme pour leur dire adieu... avant de tourner la page...
Ouais, j'en avais marre des révisions. De toute façon, je ne l'aurais pas, ce diplôme
Monsieur Sacha il est arrivé quelque chose à Mme Mathilde !