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Citations de Alfred Maury (26)


La connaissance de l’ensemble de toutes les monnaies de l’antiquité, si fort avancée de nos jours, a permis de mieux faire l’histoire de la monnaie antique, des principes et de l'organisation qui ont présidé au monnayage des Grecs et des Romains.
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Si les magiciens mettent à profit la connaissance des simples pour guérir les maladies, ils y recourent aussi en vue de composer des philtres et des poisons qu’ils administrent à ceux qui se sont attiré leur ressentiment les victimes se croient poursuivies par le courroux céleste. Ces charlatans ont aussi quelque notions de météorologie, de ces notions que l’homme acquiert bien vite, dès qu'il vit à l’air libre et qu’il interroge quotidiennement la nature ; ils savent prédire certains changements atmosphériques -, de là leur prétention de produire la pluie, de conjurer les vents.
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La stabilité n'existe donc nulle part, et l'univers n'est qu'un vaste tourbillon dont nous découvrons chaque jour de nouveaux centres, qui doivent bientôt céder la place à des centres plus éloignés encore, autour desquels il se meuvent eux-mêmes.
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Ce livre se divise de fait en deux parties. Dans la première, j’expose la formation des rêves, ainsi qu’elle ressort de mes études; dans la seconde, j’applique les principes déduits de mes observations à des faits d’un ordre analogue, plus étranges, parce qu’ils sont plus rares, mais qu’il ne m’a pas été toujours permis d’étudier par moi-même : l’hypnotisme, le somnambulisme, et certains états pathologiques dans lesquels on a cru reconnaître des phénomènes en contradiction avec l’ordre naturel des choses.
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Dans le rapide aperçu qu'il nous faut tracer de cette suite de travaux où la France, dès longtemps, donnait à l’étranger au moins autant qu'elle lui empruntait, nous commencerons par la numismatique. Des diverses branches qui composent l’archéologie, c’est celle dont l’étude sérieuse fut abordée la première, et qui, la première aussi, est arrivée à une constitution définitive.
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A l'Académie des sciences, les luttes d'amour-propre furent souvent acharnées; c'étaient de véritables combats qui finissaient quelquefois par prendre les proportions d'un engagement général où donnaient tous les corps d'armée.
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La pensée religieuse semble grandir avec la végétation, avec la force vitale d'expansion qui nous entoure. On pourrait la comparer à cette herbe modeste et humble de taille qui parcourt en un an le cercle de ses destinées, mais qui, transportée sous un climat plus actif, sous l'influence d'agents atmosphériques plus énergiques, s'élance fièrement en arbuste ligneux et se transforme même en un arbre d'une majestueuse procérité ! L'étude des religions met tous les jours en lumière ces oppositions dans le caractère des croyances de chaque peuple, nées de la dissemblance des contrées qu'ils habitent.
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Ne pas borner l'enseignement de la morale à un simple énoncé de préceptes , aux leçons théoriques et froides de la sagesse antique , mais apprendre à l'homme ses devoirs d'uni manière plus efficace et plus pratique : tel est le but que s'est proposé et qu'a atteint le christianisme. Ce qui caractérise cette religion, c'est la conception d'un type moral , d'un être parfait, d'un modèle divin , qu'elle propose à l'humanité , comme un perpétuel exemple, comme un guide toujours infaillible. Ce type , c'est Jésus-Christ. Sa vie , c'est-à-dire l'Évangile , en dit plus à l'âme pieuse que tous les conseils sentencieux du Portique ou de l'Académie; c'est une morale vivante, dans laquelle chacun trouve des sujets de méditation, des règles de conduite appropriées à sa situation, à sa condition, à ses lumières.
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Les animaux occupent une grande place dans les fables de presque tous les peuples , et en particulier dans les mythes de la Grèce. Tantôt ils nous apparaissent comme des métamorphoses, des incarnations des dieux, tantôt ils leur sont donnés pour compagnons et pour symboles. D'autres fois la légende les représente comme envoyés pour ravager les contrées, punir les mortels qui ont excité le courroux d'un dieu. Ces animaux sont ou réels ou fantastiques. Mais lors môme qu'ils ne répondent, par la description qui en est faite, à aucun des êtres animés, ils en rappellent encore les formes et le caractère.
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En rêve, l’homme se révèle donc tout entier à soi-même dans sa nudité et sa misère natives. Dès qu’il suspend l’exercice de sa volonté, il devient le jouet de toutes les passions contre lesquelles, à l’état de veille, la conscience, le sentiment d’honneur, la crainte nous défendent.
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Le sommeil est le plus ordinairement la conséquence de la fatigue que nous éprouvons à mettre en jeu les organes placés sous l’empire de la volonté; comme durant la veille nous ne cessons pas d’agir, comme, d’autre part, nous ne pouvons, en vertu de notre constitution propre, produire qu’une certaine somme d’activité , le besoin du repos procuré par le sommeil se fait sentir périodiquement et à des intervalles d’autant plus rapprochés que nous sommes doués d’une moindre énergie pour agir. Selon que ce sommeil est plus ou moins complet, nos membres et nos sens, notre cerveau et nos muscles sont plus ou moins reposés, c’est-à-dire plus ou moins aptes à entrer de nouveau en jeu durant un laps de temps déterminé. L’épuisement de nos forces intellectuelles et physiques s’annonce par l’envie de dormir, et si nous voulons lutter contre l’invasion du sommeil à l’aide d’une surexcitation de la force nerveuse, notre fatigue augmente, cette surexcitation passée, et le besoin ne tarde pas à devenir plus impérieux.
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En France, les révolutions ont si profondément bouleversé le sol et tant renversé de monuments, que vous découvrez à grand' peine des institutions qui datent d'un siècle, des établissements dont l'origine remonte au delà de la première Révolution. C'est aux lettres et aux sciences qu'appartient l'honneur d'avoir conservé intacts de ces rares témoins d'un état de choses qui n'est plus.
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La disparition des forêts se lie intimement au progrès de la civilisation. Presque partout, avant d'être défriché, le sol se dérobait aux regards sous un épais manteau de feuillage.
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L'histoire ne s'offrirait à nous que comme un inexplicable mystère ou un étrange caprice de la Providence, si l'on cessait d'y voir l'effet né de l'ordre universel.
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Le caractère patriarcal de la religion aryenne que je signale ici, ressort encore des analogies nombreuses existant entre cette religion et la religion des Hébreux. La Bible, comme le Rig-Vêda, nous a conservé des restes des croyances primitives de l'humanité. Au delà des formes que le mosaïsme avait imposées à la religion, au culte des enfants d'Israël, on aperçoit les vestiges de croyances plus matérielles et plus naïves, de pratiques plus étroitement liées à la vie nomade.
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Le lion s’offre à nous tantôt comme un animal fier, fort avec modération, dominateur des forêts, mais noble dans l’exercice de sa puissance ; tantôt comme un animal féroce et vorace, dont rien n’arrête la fureur et auquel il est difficile de résister.
A ces deux aspects différents, sous lesquels nous considérons le caractère du lion, correspondent les deux sens distincts attachés à l’emploi symbolique de la figure de cet animal. Ou bien le lion est l’emblème de la force, de la puissance de cette vertu appelée fortitudo divina, et qui fut celle des martyrs par excellence ; ou bien il est l’image du démon, toujours prêt à saisir le pécheur qu’il guette, comme la bête fauve guette sa proie, et qu’il s’apprête à dévorer au fond des enfers.
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Le dauphin désigna aussi le Christ. Et comme cela avait eu lieu pour la colombe, les chrétiens conservèrent sur leurs sarcophages ce symbole d’origine païenne, en lui attribuant un sens nouveau287. Les anciens avaient toujours manifesté pour cet animal une sorte de vénération ; ils le regardaient comme très attaché à l’homme et comme ayant été plus d’une fois, pour lui, une occasion de salut. Cette croyance venait de l’observation, faite par les premiers navigateurs, que ces cétacés suivent par troupes les navires, afin de dévorer les restes d’aliments qu’on en jette. Quand le temps s’éclaircit, les dauphins viennent folâtrer en foule à la surface de la mer, y font mille cabrioles. Les matelots les regardent pour cette raison, comme précurseurs du beau temps.
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Il y a donc trois degrés dans l’intelligence humaine, ou plutôt dans nos actes, conçus par rapport à l’intelligence : 1° l’acte instinctif qui s’accomplit sans le concours de l’intelligence individuelle; 2° l’acte intelligent, mais involontaire, tel qu’il se passe dans le rêve, tel qu’il semble aussi avoir lieu quelquefois , à l’état de veille, par l’effet de l’habitude; 3° enfin l’acte intelligent volontaire, résultat d’une réflexion plus ou moins prolongée. L’acte effectué d’abord volontairement est susceptible de se produire ensuite involontairement; mais ce qui est plus étrange, c’est que l’intelligence peut accomplir de prime abord, sans l’intervention de la volonté, un acte qui dénote le concours de toutes les autres facultés.
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La nuit, qui diminue le nombre des sensations, qui n’apporte pas toutes les causes d’excitation du jour, stimule ainsi moins l’appareil sensoriel; elle ne met pas autant en jeu la force nerveuse, et voilà pourquoi elle provoque l’homme au sommeil, d’autant plus qu’elle vient se joindre à la fatigue de la veille.
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L’observation à deux est presque toujours indispensable; car avant que l’esprit ait repris conscience de soi-même, il se passe des faits psychologiques dont la mémoire peut sans doute persister après le réveil, mais qui sont liés à des manifestations qu’autrui seul peut constater. Ainsi, les mots qu’on prononce, assoupi ou dans un rêve agité, doivent être entendus par quelqu’un qui vous les puisse rapporter. Il n’est pas jusqu’aux gestes, aux attitudes qui n’aient aussi leur importance.
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