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Citations de Alice Clark-Platts (12)


Est-ce cela, le mariage ? se demande-t-elle. Un équilibre permanent entre désir et impatience ?
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On parla beaucoup du fait que Lila avait serré son hamster dans les mains jusqu'à l'étouffer, quelques mois avant le meurtre de Kirstie. Amy Bowman, sa mère, avait expliqué, tremblante, à la police, que c'était faux. L'animal s'était échappé de se cage, avait rampé sous l'oreiller de Lila dans la nuit, si bien qu'elle avait dormi dessus sans le savoir, l'étouffant involontairement. Mais, à ce stade, la vérité n'intéressait personne. Lila était l’incarnation de la perversion et devait payer pour son crime.
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- Bon, d'accord, quelles sont vos preuves ?
Le visage de Hillier se crispe.
- Quelles sont-elles ? répète-t-il.
Elle laisse retomber les épaules.
- Je suis dans la police depuis quinze ans. Si ça ne développe pas votre instinct, je ne sais pas ce que ça fait.
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Ce regard.

Le regard que la policière lui a lancé juste avant de tourner les talons. C’est un regard qui renvoie Hazel vers un passé lointain, sur le chemin longeant le canal.

Et soudain, c’est comme si un abîme s’ouvrait sous ses pieds, comme si tous les beaux rêves qu’elle avait bâtis au fils du temps -avec Johnny, son travail, ses collègues - s’apprêtaient à partir en fumée. De la même manière que les bateaux pirates échoués contre les rochers au bas du promontoire où se dresse l’hôtel, ses trésors seront découverts, dispersés, pillés … Et ensuite une tempête de calomnies se déchaînera.
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Il frémit bien qu'il ne fasse pas froid dans la pièce et se dirige vers la fenêtre sans raison, sondant l'extérieur glacial par-delà son reflet. Il lève les deux mains, touche la vitre du bout des doigts, suit le trajet de la pluie qui s'écoule de façon ininterrompue. Il sent la chaleur de son souffle, le calme inquiétant de son soupir. On dirait que le temps s'est suspendu pendant un millième de seconde. Il y a une fraction de silence au milieu du crépitement de l'eau contre le verre. On dirait que l'averse a cessé, que le ciel s'est épuisé, a renoncé pour rentrer chez lui. Puis il se fend de nouveau de part en part, avec un éclair boursouflé et un bruit de déchirure.
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Je pourrais te mentir. Te dire que ce n'est pas vrai, mais tu connais la vérité aussi bien que moi. Mais ça vaut la peine de se battre, tu ne crois pas ? Pour ta liberté ?
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Personne ne vient jamais à votre secours dans la vie, on est seul jusqu'au bout. Du premier au dernier jour.
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Ce regard.
Ce regard qui dit : Elle n'est pas humaine. Elle est possédée par le mal.
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- Quelqu'un m'envoie des mails, affirmant connaître ma véritable identité, tout en se faisant passer pour moi. Pour Rose Bowman.
- Mais qui est au courant ? Qui d'autre, à part moi ?
- Je ne sais pas, Jonny. J'ai reçu le premier il y a environ deux mois. Et puis, un par semaine. J'ai reçu des fleurs mortes aussi. A l'appartement. Au travail. Et des cartes. Les messages sont très courts. Une ligne ou deux. Jamais plus. Mais ils sont terrifiants. Déstabilisants. On me menace.
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- Je pourrais très bien faire partie de ce genre de tordus. Qu'est-ce qui vous fait dire que je ne suis pas le dangereux pédophile auquel vous faites allusion ?
Le journaliste fronce les sourcils.
- Vous n'en avez pas l'air.
- Quel air faudrait-il avoir ?
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Mais Amy s'était éloignée de lui. Depuis longtemps. Et, à dire vrai, sa fille Lila lui était également devenue étrangère, un fantôme, laissant un espace vide à la place de celle qu'il avait cru si bien connaître. Ce vide avait été rempli par autre chose - des pensées et des images terribles, et s'il était vraiment honnête avec lui-même, il ne savait plus qui était sa Lila.
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- Chuuut..., murmura Lila, faisant hésiter l'enfant. Tu sais où habitent les fées ? Dans un petit vallon, juste là-bas.
Elle désigna la clôture de l'aire de jeux, l'endroit où l'herbe descendait et où le terrain s'étendait à perte de vue.
- Juste là. Elles vivent dans de minuscules maisons. Sous des boutons d'or et des perce-neige. C'est fantastique.
Rose vit les yeux de l'enfant suivre les mouvements décrits par la main de sa sœur, ses cils s'écarter sous l'effet des noms merveilleux et farfelus qu'elle donna aux fées : Titane, Toile d'araignée, Graine de moutarde.
Elle se remit à danser et à sautiller à travers l'ombre de son aînée, qui reprenait son chemin. Elle se répéta les noms à voix basse : Muguet, Jacinthe, et son préféré : Bouton de rose.
Elles sautèrent sur le sol rugueux, foulèrent les pavés gris, franchirent le portail et retrouvèrent l'herbe jaunie par le soleil, les touffes qui leur éraflaient les mollets, piétinèrent les feuilles sur leur passage. Ensuite, elles descendirent la pente, vers la fraîcheur et la rangée de chênes qui montaient la garde, puis coururent jusqu'au bout du vieux sentier longeant le canal.
C'était leur destination.
Cette ravine de verdure, où les arbres murmuraient au-dessus d'elles, les observaient et attendaient.
Attendaient la suite.
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