Il aurait été raisonnable d'abandonner. Hugo conseillait toujours ce qui était raisonnable. Il me donnait la possibilité de recommencer. Mais je ne voulais pas recommencer, je voulais juste m'arrêter, laisser ma biographie suspendue à un fil, sans bornes ni éphémérides, au rebut dans une galerie souterraine. Je laissais l'action à ceux qui avaient encore de l'énergie, je me contentais de l'excipient du breuvage vital : promenades, livres, la décoration de ma nouvelle maison, films, tasses de thé...