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Critiques de Ami Bouganim (12)
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Néguev, le désert de Dieu

C'est à Béer Shéva, dans le Néguev, région désertique d'Israël, qu'Abraham planta un tamaris et proclama le nom de l'Éternel. le Néguev apparaît donc d'abord comme un lieu de révélation. Ami bouganim nous plonge dans le récit biblique. Et c'est à Sdé Boquer, un Kibboutz du Néguev, que David Ben Gourion, fondateur de l'État d'Israël et chef de son premier gouvernement, s'y établit avec sa femme et y écrivit ses mémoires. le Néguev a été aussi peuplé de Bédouins et les Nabatéens, qu'évoque Strabon, sous l'occupation romaine , y avaient construit des villes comme celle d'Avdat dans le cadre luxuriant d'une source coulant dans un canyon. Un autre livre donc d'Ami Bouganim dans la collection "sites et sources" des Éditions du Nadir.
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Tibériade Le lac aux miracles

J'aime beaucoup Ami Bouganim, un auteur marocain né au sein de la communauté juive d'Essaouira, installé ensuite en Israël, et cette collection "Sites et Sources" des Éditions du Nadir. Dans ce volume Ami Bouganim nous présente Tibériade et la mer de Galilée, "la plus belle et la plus sacrée des mers de terre sainte". La ville de Tibériade, souvent détruite au cours de son histoire, a été construite à l'époque de Tibère. Jésus selon les évangiles y marcha sur les eaux et prêcha dans les localités situées autour du lac. Sous l'occupation romaine le Talmud de Jérusalem y a été rédigé. Moïse Maïmonide y aurait été enterré. Et c'est à Tibériade que le premier Kibboutz fut crée au début du XXème siècle. Ami Bouganim évoque quelques personnalités du mouvement ouvrier sioniste, mais aussi le destin poignant de la poétesse Rachel Bluwstein atteinte de tuberculose et dont la tombe se situe à l'ombre d'un palmier planté sur le bord du lac.
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Safed Ville mystique

Safed se situe à 850 m d'altitude à proximité du mont Méron en Galilée. Le mont Méron abrite la tombe de Rabbi Shimo'n bar Yoh'aï, un maître prestigieux qui, selon des versions du Talmud, aurait fui avec son fils la persécution des Romains, trouvant refuge dans une grotte et y étudiant jusqu'à la mort de l'empereur (Hadrien) la Torah . C'est à ce rabbin qu'on attribua plus tard la rédaction du "Zohar". Les croisés érigèrent une forteresse à Safed. La ville prospéra sous les Mamelouks, mais c'est en accueillant les premiers Juifs expulsés d'Espagne que Safed connut un important essor tant sur le plan économique que spirituel : elle devint dans un contexte d'exil et d'incertitude l'un des grands centres de la Cabale. La ville n'a pas été ensuite épargnée au cours de son histoire. Ami Bouganim nous invite dans ce petit livre très séduisant (je regrette qu'il ne soit pas dans la base de données avec la couverture en illustration) à parcourir l'histoire de cette "ville mystique".
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Mer morte

Ami Bouganim évoque dans ce livre la mer Morte, appelée en hébreu la mer de sel , "une mer dans le désert". Selon une légende les ruines de Sodome et Gomorrhe gisent sous ses eaux. L'histoire de la mer Morte, appelée parfois la mer de Loth par les Arabes, est donc étroitement liée à la Bible.

C'est à Ein Guédi, une oasis luxuriante, que David, menacé de mort par Saül, trouva refuge.

En 1947 un bédouin découvre dans une grotte des jarres remplies de parchemins : les manuscrits de la mer Morte. cette grotte se situait dans la région de Qumran où les Esséniens, une secte religieuse, menaient une vie retirée.

Sur des falaises surplombant la mer Morte avait été édifiée la forteresse de Massada. Celle-ci fut assiégée par les romains et connut un sort tragique.

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Carmel, le mont du retour

Le mont Carmel, la vigne de Dieu, est un lieu chargé d'histoire et de sacralité. Le prophète Elie, selon la Bible, y triompha des prêtres de Baal. Haïfa, en contrebas, devint à partir du XIXème siècle un port important et connut plusieurs vagues d'immigration. Ce livre d'Ami Bouganim, né à Essaouira, est surtout un livre de témoignages, à la fois pleins de ferveur et de détresse, sur les différents exodes qui ont façonné la société israélienne, des juifs venus d'Europe, du Maroc, du Yémen, d'Ethiopie, etc. Paru dans cette très belle collection au petit format "Sites et Sources" des Editions du Nadir.
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Asher le devin

Ami Bouganim, dans ces contes, nous restitue avec beaucoup de truculence la vie du quartier juif de Fès à l'époque du protectorat français. Certains événements semblent mettre le mellah et ses responsables en transe comme l'arrivée d'une maison de plaisir, l'emprisonnement d'un coreligionnaire, l'arrivée d'un instituteur, le mariage de deux jumelles, le choix d'un médecin, la mort d'un vieillard, etc. Asher le devin est l'un des personnages récurrents de ces contes. Ce guérisseur est envoyé en France pour devenir le médecin de la colonie. A son retour il reprend ses vieux remèdes et veut surtout faire partager sa passion pour le théâtre qu'il a découvert en France, et il est toujours autant sollicité pour résoudre grâce à ses dons particuliers toutes sortes de dilemmes.
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Es-Saouira de Mogador

Ami Bouganim vit en Israël mais est né au Maroc, à Essaouira, où il passa son enfance, dans une maison délabrée de la médina. Cette ville n'a cessé depuis de l'inspirer et dans ce guide il nous en communique l'atmosphère particulière, sa culture juive, arabe, berbère, andalouse ... Il y croise de nombreux personnages, du chiffonnier au commis de l'état. Il évoque le vent qui semble indissociable de la ville en citant Rûmî le poète persan.
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Le charmeur de mouettes

Un livre que je suis content d'avoir tenu entre mes mains. Même s'il ne m'a pas complètement charmé, le charmeur de mouettes est un roman bien écrit évoquant sans lourdeurs les liens qui peuvent unir un individu à un territoire.

Je remercie Babelio et les éditions La chambre d'échos que je ne connaissais pas pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique.
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Le charmeur de mouettes

Mogador, cité du vent, est l'ultime demeure de sa mère : après son décès, un avocat amer se rend vers sa tombe, pour mieux comprendre ce qui a pu l'arracher à ses origines. Son départ de Paris, où ils ont vécu tous les deux, devient une véritable quête initiatique.

À destination, un mystérieux personnage, dompteur de mouette, l'intrigue. Est-il mendiant ou prince ?

La poésie nous berce dans ce lieu chargé d'histoire, traversé de touristes et de résidents enracinés depuis plusieurs générations. La chute donne corps à ce personnage, il saisit une opportunité, enfin il prend en main son histoire.

Une lecture atypique.
Lien : https://partagerlecture.blog..
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Le charmeur de mouettes

Un livre très poétique,raconté par une avocat international ,sur la recherche de ses origines ,de l'amour de sa patrie et de sa ville natale .

Après le décès de sa mère son fils veut qu'elle retrouve la terre qui la vu naître pour être enterrée au Maroc à Magador-Essaouira .

Il cherche aussi son histoire ,ses origines, sa mère ayant été répudié par son père et ayant du fuir son pays.

Une rencontre avec un personnage original un charmeur de mouettes et toute l'histoire de sa mère d'origine berbère va lui être dévoilée.

Je n'en dis pas plus .

C'est comme un récit très onirique qui nous séduit . Une écriture toute en finesse très poétique

L'amour de la mère et de la terre d'origine est le centre de ce conte ainsi que la recherche profonde de l'identité d'un peuple dépassé par la modernité
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Un bâtard en Terre promise

Merci à Masse Critique ainsi qu'aux éditions La Chambre d'Echos dont j'ai reçu ce roman.



Ce livre est le récit d'une inadaptation.

Le narrateur et sa mère quittent le Maroc et les terrasses de Casablanca pour Israël, Terre promise à leurs aïeux juifs.

Mais ce jeune état est rude et Cid ne s'y reconnait pas.

Né de mère juive et de père inconnu, ayant vécu en pays arabe, il est en crise identitaire et ne se réalise pleinement que dans la relation maternelle.

Sa jeunesse se passe agréablement dans la ville de Casablanca et à l'école de l'Alliance.

Mais les juifs du Maroc sont de plus en plus brimés et, petit à petit, fuyent le pays.

Quand la maman de Cid décide de gagner Israël, il ne peut que la suivre mais il est loin de partager son enthousiasme et ses convictions religieuses et ce pays lui semble une imposture messianique.

Commence alors pour lui, une vie faite d'amertume et de désillusions.

Il refuse toute participation à la vie sociale et se renferme sur lui-même.

Il cherche du travail parce qu'il faut bien de l'argent mais n'a que mépris pour ses employeurs.

Il est dégoûté par le pays tout entier, son administration, sa religion, son armée, sa politique.

Lorsque meurt sa mère, il l'embaume pour la garder encore un peu près de lui... Elle était tout son univers...Il continue à lui parler, à vivre en elle et elle en lui.

Sans elle et sans goût, il finira par se suicider.



La plume d'Ami Bouganim est très belle, incisive, tranchante, sans concession.

L'auteur ascène ses coups dans un style bref, affirmatif.

J'ai vécu ce roman comme un cri, un hurlement de douleur et de colère.
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Un bâtard en Terre promise

Ce livre n’est pas simple à chroniquer parce qu’il reflète une réalité d’antan, celle d’Israël qui dans les années 60-70, n’était encore qu’à ses balbutiements, un tout jeune état aux premiers pas maladroits, bercé par des guerres et des conditions souvent rudes pour ceux qui décidaient de s’y installer.



Une alyah c’est un énorme bouleversement, on doit quitter une vie pour s’en reconstruire une autre ailleurs avec tous les écueils que cela comporte et chacun ressent ce nouveau départ de façon totalement différente, selon son vécu mais aussi en fonction des objectifs qu’il s’est fixés et de ses attentes dans un nouveau pays qu’il va devoir apprivoiser.



Dans ce livre il est question de l’alyah de Cid -j’ai presque du mal à écrire son nom parce qu’il n’est pratiquement jamais cité -, et de sa maman dont il est très proche, une relation fusionnelle qui pourrait sembler étouffante parfois, il vit pour elle, elle vit pour lui, il ne semble pas y avoir de place pour quelqu’un d’autre et cette maman est son seul point d’attache, telle une ancre qui, si elle se brisait, ferait tout chavirer.



Cid a un problème identitaire, il est élevé par une mère juive, qui va bien sûr lui transmettre la religion mais il ne connaît pas son père, dont on ne lui parle jamais, il n’a donc aucun point de repère masculin, il se qualifie de « bâtard »….. –je ne sais pas pourquoi ce nom me fait l’effet d’une insulte et agresse mes oreilles-, je n’ai rien relevé dans le livre qui laisserait penser que son père est de religion différente (ou alors je suis passée à côté) ce qui pourrait accentuer son problème d’identité.



Cid n’est pas le style de garçon expansif, il travaille à l’école mais s’ennuie aux cours du talmud Torah, heureusement qu’il a sa mère pour partager la littérature et les sorties au cinéma, il se sent néanmoins bien dans son quartier de Casablanca dans ce petit appartement sur une terrasse avec deux chambres, une cuisine, une salle de bains, et, cerise sur le gâteau, une cheminée, bien pratique pour les soirs d’hiver. C’est marrant comment l’auteur arrive à nous faire apprécier cet endroit, même s’il ne semble pas idyllique.



Quand sa mère prend la décision de partir pour Israël il n’a pas d’autre choix que de la suivre, d’ailleurs il la suivrait partout, elle est son autre, son oxygène, il ne pourrait vivre sans elle. Si sa mère part par idéal et par conviction religieuse, espérant une vie meilleure sur la terre de ses ancêtres, il n’est pas du tout dans cette optique et la découverte de son nouveau pays ne va rien arranger.



Bien sûr que c’est difficile, c’est une nouvelle naissance, -dans le cas de Cid, cela pourrait s’apparenter à une mort lente au sens figuré- il faut tout réapprendre, on sait ce que l’on quitte, on ne sait pas ce que l’on va trouver, c’est une fois sur place que l’on réalise ce qu’on a perdu et ce que peut-être on ne trouvera jamais.



Si sa mère commence lentement à s’acclimater, lui en revanche il se renferme. C’est un bon citoyen, il fait son service national sans rechigner, il est brillant dans son travail -et encore il ne fait pas ce qu’il souhaite puisqu’il voulait être médecin- mais il n’a pas d’amis, pas de vie sociale parce qu’il n’en veut pas, il a sa mère, ça lui suffit. Il ne s’aime pas, il se déteste même, il n’a pas confiance en lui et dans cette situation il est évident qu’il ne peut pas avoir confiance en l’autre, il rejette sa propre image négative sur les autres et surtout sur le pays, un pays qu’il semble mépriser viscéralement et où absolument rien ne trouve grâce à ses yeux.



Inconsciemment, le jour où sa mère décède, Cid meurt avec elle et bien qu’il soit toujours là physiquement, il n’est plus vraiment dans le monde des vivants. C’est étrange et lourd…. je ressens ce malaise, je suis une peu perdue au milieu des pages et je déteste ce plaidoyer contre Israël, contre ses habitants, contre la religion, l’armée, l’administration, …. cette haine est tellement féroce qu’elle en devient flippante mais peut-être qu’il faudrait que je sois encore plus bouleversée par cette fusion indéfinissable entre une mère et son fils et ne pas attacher une telle importance à cette alyah qui le fait souffrir de tout son être.



Un moment donné j’ai cru que j’allais arrêter la lecture, parce que ce livre me déprimait au plus haut point et il me faisait bondir aussi, j’avais du mal à m’y retrouver…. mais je ne pouvais pas, j’étais comme captée par l’écriture qui est, il faut l’avouer, très belle, et peut-être que je voulais, inconsciemment, trouver un petit point positif qui aurait pu dire « Oui Israël a des défauts, tout n’est pas parfait » d’ailleurs la perfection n’existe pas et si elle existait quelle pourrait en être sa définition ? « Non ce n’est pas possible d’haïr un pays à ce point »…..



Je reste perplexe, je n’ai peut-être pas abordé ce livre comme il le fallait, je ne l’ai peut-être pas ressenti de la bonne façon, je suis peut-être passée à côté de l’essentiel et de ce qu’il fallait retenir….. l’amour d’un fils pour sa mère…… je n’ai peut-être pas compris ce que l’auteur voulait transmettre….. je ne regrette pas de l’avoir lu, peut-être qu’un jour je le relirai en le recevant autrement…..
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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