Quand on fait une recherche sur les harems, on ne trouve pas grand-chose. J’ai l’impression que beaucoup de gens fantasment dessus, mais il y a peu de références sur le sujet en France. Ici, une jeune femme cours après l’ombre de son aïeul. Elle se retrouve entraîner dans une aventure dangereuse et érotique. Son histoire et celle de son ancêtre s’entrecroise de façon magnifique. J’ai été totalement envoutée par cette histoire. Les dessins sont très beaux et colorés. Ils font rêvés. Il est question de manipulation, de corruption, de sentiments et de volupté. Ce qui m’a le plus plus, c’est que cette bande-dessinée plait autant aux hommes qu’aux femmes.
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ainsi se clot la période indienne... cycle très court et laissant de côté des caractères, des pistes, des possibles... Après un cycle africain bien plus étoffé, c'est dommage (mais peut être que le fait de préférer ce cycle au précédent me fait mauvais juge). L'ultime album est annoncé en préface après 10 années d'aventures du djinn et de la famille Nelson.
Cet opus est très rythmé mais les fans de courbes féminines seront un peu déçu (mais pas complètement) ! Plus d'aventures que dans les tomes précédents et l'orgueil des anglais colonialistes et la révolte des indiens sont bien dépeints dans un décors réaliste.
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Fait partie des 5 nommés des "Victor de la BD" dans mon collège. Une belle histoire qui met bien en évidence la cruauté des hommes et leur inconscience face au réchauffement planétaire.
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Ce tome se focalise sur Jade, devenu la déesse Anaktu et le sort qu'elle va réserver à Lord Nelson, devenu Pipiktu. Un tome plus violent que les autres, mais toujours très envoutant. Belle histoire et graphismes toujours aussi jolis.
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Les portes étroites et les espaces infinis !
Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l’album érotico-pornographique ‘Corps à corps’ (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa’ avec la collaboration d’Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne’. Mais ce n’est qu’en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn’, elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa’’, dont l’action se déroule à la cour de l’empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.
‘Djinn’ est une saga qui comprend, à l’heure actuelle, 3 cycles :
- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook
- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook
- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume
‘Djinn 5 : Africa’ (2005) - 46 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de belles aquarelles) :
Nous retrouvons Lord et Lady Nelson et Jade et leur enfant après guerre. Riches du trésor du Sultan noir, ils entament un tour du monde qui les conduit, dans un premier temps, en Afrique noire. Jade y est très vite remarquée : elle porte à l’oreille une perle noire qui est en fait celle d’Anaktu, la déesse des fièvres, volée autrefois par les hommes du Sultan. Ce que Jade ignore, c’est que les Orushi, les anciens disciples d’Anaktu, ont pris le sentier de la guerre, avec pour objectif de chasser définitivement les blancs qu’ils massacrent allégrement. Persuadés que Jade est la réincarnation de leur déesse, les Orushi l’enlèvent…
‘Djinn - le deuxième cycle’ est une fresque sur la fin d’une autre époque, celle des colonies. Et c’est bien sûr aussi une nouvelle réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du colonisateur ou du colonisé, le détient, d’autant plus que c’est le corps de la Femme qui restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l’Homme ne pourra s’empêcher de plier. ‘Djinn’ est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?
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Entre le verre et le cristal !
Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique 'Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie 'Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque 'A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série 'Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur 'Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, 'Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.
'Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :
- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook
- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook
- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume
Ce coffret en très épais carton, qui nous vaut sur la couverture, le dos et le quatrième de couverture une superbe fresque érotique, comprend le tome 4 du premier cycle + 1 artbook + une double page cartonnée noire avec deux dessins pleine page en couleur à l'intérieur (extraits de l'artbook) + 1 port-folio qui se présente sous la forme d'une enveloppe blanche en carton épais contenant 6 splendides aquarelles érotiques sur un beau papier blanc d'une certaine épaisseur.
De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l'espoir de pouvoir s'y informer sur sa grand-mère, Jade, qu'elle n'a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l'histoire de Kim comme à celle de Jade :
Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu'elle s'emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l'ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s'applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle...
Dans le deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l'époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s'en échapper sa femme...
Dans le troisième tome, Jade se retrouve dans les bras de Lord Nelson : comme le Sultan a enlevé à celui-ci son épouse, que le dit Anglais n'a su retrouver dans le dédale du gynécée du Sultan, Lord Nelson a finalement enlevé la favorite du maître des lieux et s'est enfui avec elle...
Dans le quatrième et dernier tome, c'est la fin de l'Empire : le Sultan noir libère ses oiseaux et ses femmes (dans cet ordre-là !) ; Jade, qui lui était revenue, après le décès des Nelson, s'est vue confier une dernière mission : conduire les Allemands, les nouveaux alliés du Sultan, jusqu'à son mythique trésor, enfoui quelque part dans les sables du désert...
Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d'affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu'effectue Kim ; il tient absolument à s'emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle...
Dans le deuxième tome, Kim réussit, avec l'aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu'au nid d'aigle d'Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l'épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l'homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l'ancienne tradition des harems et y reçoit, à l'occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée...
Dans le troisième tome, Kim, pour sauver Malek, fait prisonnier et mis à mal par Ebru Sarki, accepte de se donner aux invités de celui-ci...
Dans le quatrième et dernier tome, Kim, possédée par l'esprit -le djinn- de sa grand-mère, conduit à son tour Amin Doman et ses hommes sur les traces du trésor jamais retrouvé du Sultan noir...
Plus l'artbook qui conclut le premier cycle : un texte de Jean Dufaux qui raconte la genèse et l'évolution de la saga illustré de nombreux croquis et autres crayonnés, dessins préparatoires et magnifiques aquarelles finales en N&B et en couleur pour prolonger le plaisir.
'Djinn - le premier cycle' est une fresque sur la fin d'une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c'est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l'esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. 'Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?
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Dans les arabesques de la peau !
Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l’album érotico-pornographique ‘Corps à corps’ (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa’ avec la collaboration d’Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne’. Mais ce n’est qu’en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn’, elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa’’, dont l’action se déroule à la cour de l’empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.
‘Djinn’ est une saga qui comprend, à l’heure actuelle, 3 cycles :
- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook
- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook
- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume
‘Djinn 3 : le tatouage’(2003) - 46 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de belles aquarelles) :
De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l’espoir de pouvoir s’y informer sur sa grand-mère, Jade, qu’elle n’a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l’histoire de Kim comme à celle de Jade :
Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu’elle s’emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l’ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s’applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle…
Dans le deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l’époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s’en échapper sa femme…
Dans ce troisième tome, Jade se retrouve dans les bras de Lord Nelson : comme le Sultan a enlevé à celui-ci son épouse, que le dit Anglais n’a su retrouver dans le dédale du gynécée du Sultan, Lord Nelson a finalement enlevé la favorite du maître des lieux et s’est enfui avec elle…
Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d’affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu’effectue Kim ; il tient absolument à s’emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle…
Dans le deuxième tome, Kim réussit, avec l’aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu’au nid d’aigle d’Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l’épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l’homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l’ancienne tradition des harems et y reçoit, à l’occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée…
Dans ce troisième tome, Kim, pour sauver Malek, fait prisonnier et mis à mal par Ebru Sarki, accepte de se donner aux invités de celui-ci…
‘Djinn - le premier cycle’ est une fresque sur la fin d’une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c’est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l’esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l’Homme ne pourra s’empêcher de plier. ‘Djinn’ est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?
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Waluk, petit ourson abandonné par sa mère, se voit contraint d'essayer de survivre par lui-même dans un environnement plus qu'hostile, le Pôle Nord. Mais il est petit, pas très fort, et n'a pas appris à chasser. Sa rencontre avec Esquimo, un vieil ours qui n'est plus assez fort pour chasser tout seul, va l'aider. Devenant inséparables, le vieil ours va servir de père et d'ami à Waluk. Mais quand Esquimo se fait capturer par les hommes, Waluk va devoir convaincre ses congénères de l'aider.
Conte initiatique sous forme de bande dessinée (ce qui est assez rare, ce genre prenant plutôt la forme d'albums), Waluk traite de l'amitié et de la solidarité, mais aussi d'écologie, en décrivant les conditions de vie des ours polaires, les difficultés liées au changement climatique et l'intervention des hommes sur cet environnement. Les dessins sont quant à eux superbes, c'est ce qui m'a le plus marqué. Les couleurs, la souplesse du trait, un très beau livre.
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La fin du cycle ottoman de Djinn. Je n’ai au final que modérément apprécié cette série érotique au cœur des harems turcs. Malgré quelques bonnes idées comme celle de lier les destins de Kim et de Jade à des époques différentes et malgré tout le talent de la dessinatrice dont j’aime particulièrement le travail, je pense qu’il me sera difficile de continuer à suivre les aventures des Djinns. La faute à une histoire un peu fade qui ne m’a pas vraiment emballé. Ce quatrième tome et à mon avis d’ailleurs, le moins bon de la série.
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Malgré une histoire qui s’accélère un peu et le soupçon de fantastique qui fait son apparition, j’ai encore une fois trouvé le scénario assez moyen. Rien de catastrophique heureusement, mais mon intérêt reste assez limité. Il me reste encore un album pour terminer ce cycle, je ne sais pas encore si j’entamerai le second. Si c’est le cas, cela sera encore une fois pour le coup de crayon d’Ana Mirallès que trouve toujours très réussi.
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