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Critiques de Ana Mirallès (229)
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Djinn, tome 1 : La favorite

Quand on fait une recherche sur les harems, on ne trouve pas grand-chose. J’ai l’impression que beaucoup de gens fantasment dessus, mais il y a peu de références sur le sujet en France. Ici, une jeune femme cours après l’ombre de son aïeul. Elle se retrouve entraîner dans une aventure dangereuse et érotique. Son histoire et celle de son ancêtre s’entrecroise de façon magnifique. J’ai été totalement envoutée par cette histoire. Les dessins sont très beaux et colorés. Ils font rêvés. Il est question de manipulation, de corruption, de sentiments et de volupté. Ce qui m’a le plus plus, c’est que cette bande-dessinée plait autant aux hommes qu’aux femmes.
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Djinn, Tome 6 : La perle noire

Le bijou du trésor du sultan appartenait à la déesse Anaktu des Orushi. Kim refait son apparition. Elle est toujours sur les traces de Jade. Sa quête est plus difficile en Afrique qu’en Turquie. Sur ce continent, il est question de magie noire. Tout est plus dur pour une Blanche dans un pays qui garde un mauvais souvenir de leur présence sur leurs terres. Ayant eu un tome sur Jade, celui-ci est sur Kim. On y voit les nouvelles relations qu’elle noue, mis également les quelques traces du passé de sa famille qu’elle découvre. Kim doit choisir entre le Djinn qui est en elle et la femme sensible qu’elle est.
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Djinn, Tome 7 : Pipiktu

Kim est totalement absente, encore une fois, de cette bande-dessinée. On retrouve Jade, mais elle n’est plus elle-même. Elle est droguée et devient la déesse dont ont besoin les guerriers pour mener leur guerre contre les colonisateurs. J’aime beaucoup découvrir Miranda avant qu’elle devienne Lady Nelson et une épouse dévouée. Elle veut retrouver Jade, même si celle-ci est redevenue une Djinn froide et insensible. Jade est l’incarnation terrestre de la déesse. Maintenant, plus personne ne commande à cette femme. Elle est la concentration du pouvoir sur les hommes. La guerre est déclarée.
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Djinn, Tome 8 : Fièvres

La déesse qu’est Jade mène sa bataille. Tandis que Kim recherche toujours à connaître son aïeule en retrouvant la perle qu’elle a porté. Cette quête la mènera encore une fois à se mettre dans des situations très difficile. Kim ressemble énormément à Jade, physiquement. Elle se rapproche de plus en plus psychologiquement d’elle. Kim semble être la réincarnation de son ancêtre. Une bonne partie de la bande-dessinée parle du vol de l’autre perle et de ce qui lui est arrivée. Il y a aussi cet amour entre Ebony, jeune femme à la peau ébène, et Augery, homme blanc. Avec tout cela, j’ai envie de connaître la suite.
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Djinn, tome 9 : Le Roi gorille

Dans ce tome, la magie de l’Afrique prend une place extrêmement importante. Tout le récit montre que si monde a évolué et s’est industrialisé, les traditions magiques sont toujours très ancré dans leur société. Jade a été l’incarnation d’une déesse. Elle veut rendre le continent à son peuple. Pour se faire, elle a besoin de plus de puissance. Voilà pourquoi on trouve le roi gorille dans ce tome. Il est une autre légende et une autre magie. Kim a fini aveugle à la fin du tome précédent. Sa quête continue avec une jeune femme sous l’emprise de la magie. Comme dans toute la série, la femme grâce à son corps peut manipuler les hommes, et maintenant les gorilles. Les relations entre Jade et une espèce animal n’est pas le passage que je préfère, même si l’homme reste un animal. Kim a encore fait des ravages. Son partenaire d’aventure tombe irrémédiablement sous son charme. Un cycle se finit un peu comme le précédent. Il était intéressant mais le prochain me semble plus intriguant et passionnant.
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Djinn, tome 10 : Le pavillon des plaisirs

Ce nouveau cycle est à placer chronologiquement entre le premier et le deuxième cycle. Il n’y a pas de place pour Kim dans cette histoire. Le trio Jade, Lady et Lord Nelson se trouve en Inde, alors qu’ils sont morts en Afrique. Ils ont été invités par le Maharadjah qui a connu le Lord pendant ses études. Jade est la plus grande experte des pouvoirs féminins. Elle doit transmettre son savoir à Tamila pour qu’elle puisse contrôler et manipuler son futur époux. Il faut préserver sa virginité à tout prix. Ici, on entre dans un autre univers, une époque où tout était différent. Ce moment fait rêver et fantasmer beaucoup de monde. Tout semble merveilleux, mais il ne faut pas oublié qu’on est au sommet du gouvernement. Les secrets sont nombreux autant que les jeux de pouvoirs. Jade dirige Lady Nelson et a une mission. Le mystère de l’ensemble donne envie de poursuivre la lecture, tout en connaissant la suite de l’histoire.
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Djinn, tome 12 : Un honneur retrouvé

ainsi se clot la période indienne... cycle très court et laissant de côté des caractères, des pistes, des possibles... Après un cycle africain bien plus étoffé, c'est dommage (mais peut être que le fait de préférer ce cycle au précédent me fait mauvais juge). L'ultime album est annoncé en préface après 10 années d'aventures du djinn et de la famille Nelson.



Cet opus est très rythmé mais les fans de courbes féminines seront un peu déçu (mais pas complètement) ! Plus d'aventures que dans les tomes précédents et l'orgueil des anglais colonialistes et la révolte des indiens sont bien dépeints dans un décors réaliste.
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Djinn - Intégrale, Cycle 1 : Ottoman

Djinn est une série de bande dessinée qui a commencé en 2001 (publiée chez Dargaud), sur un scénario de Jean Dufaux et des dessins et couleurs d’Ana Mirallès (On la retrouve au dessin sur Muraqqa, une autre série prometteuse).



Le cycle Ottoman raconte deux histoires. La première se passe vers 1910-1920 et met en scène le couple anglais des Nelson (Harold et Miranda) et Jade. La deuxième met en scène Kim Nelson, la petite fille de Jade sur la piste de son aïeule.



Ce 1er cycle est axé sur Kim Nelson. Cette jeune Anglaise débarque à Istanbul (Turquie) en quête de l’histoire de sa grand-mère Jade qu’elle n’a pas connue, mais dont elle a beaucoup entendu parler. Cette dernière était la favorite du Sultan Murati, surnommé le Sultan Noir, qui lui avait demandé de séduire le diplomate anglais Lord Nelson. Malheureusement, les plans du Sultan ne se passent pas exactement comme prévus…. Et le piège se resserre sur le lord anglais et sa femme, puis sur Kim de nos jours (sans oublier les « légers » dégâts collatéraux qui découleront du changement de Jade ;) ). En effet, il ne faut pas oublier que les femmes du harem exerçaient un pouvoir souterrain et possédaient une grande influence sur la politique.



Le cycle Ottoman raconte les parcours initiatiques de Jade, Miranda et bien sûr Kim; parcours parsemés d’embûches, de bonnes et de mauvaises surprises…



Le contexte :



Le contexte est très marqué dans cette série basée sur une trame historique, relatant notamment le soutien des Turcs aux Allemands pendant la première guerre mondiale avec l’évocation d’Enver Pacha (on rencontre successivement les ambassadeurs anglais puis allemand). Le récit est, par le jeu d’entrelacement des époques, toujours à la limite du fantastique et de l’ésotérisme (on peut parfois se sentir un peu déboussolé par l’enchevêtrement des 2 intrigues Jade/Kim).



Toute cette petite chronique pour vous dire que cette série est un petit bijou, tant sur le plan scénaristique qu’au niveau du dessin. On voyage, on découvre et on plonge dans un monde inconnu, où se mêle l’orient et l’occident, l’amour et la trahison, réalité historique et dessous des cartes…. Tout cela dans un monde oscillant entre lumière et ténèbres…



Personnellement j’aime beaucoup le style de dessin d’Ana Mirallès et ses couleurs chatoyantes. Son trait s’harmonise parfaitement avec l’ambiance d’un harem (les tissus en transparences…
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Djinn, tome 4 : Le Trésor

Sur fond historique, Jean Dufaux laisse la part belle à une fiction à la limite du fantastique, où passé et présent se joignent habilement. Il arrive dans ce premier cycle très facilement à nous entraîner dans son histoire et ne perd pas un instant le fil de son récit, alors que l'alternance entre deux époques n'est pas toujours la voie de la facilité. Mais même si le scénario est original et réserve sa part d'onirisme, il a cependant manqué un je ne sais quoi pour m'emporter complètement, d'autant plus que de nombreux clichés sont présents (des personnages secondaires stéréotypés, aux prouesses sexuelles qui apportent le pouvoir). Et en dépit de l’envoûtement que peut susciter cet univers, peut-être est-il ici un peu trop marqué par un fantasme occidental qui rebutera, je pense, les amateurs de réalité historique.

Mais en s'attelant au monde des harems, les auteurs ont au moins réussi à ne pas tomber dans l'écueil de la vulgarité. Je pense qu'on ne peut en ça que louer le trait d'Ana Miralles. Fine, teintée de couleurs chaudes et d'une sensualité époustouflante, sa plume magnifie le corps des femmes sans tomber dans le sordide. Les scènes de harem, par exemple, entre tenues transparentes et vapeur des bains turcs, sont une ode à la langueur. Et au-delà de cette atmosphère érotique, mentionnons également les paysages de toute beauté, en particulier lorsqu'il s'agit de représentations d'Istanbul


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Waluk

Fait partie des 5 nommés des "Victor de la BD" dans mon collège. Une belle histoire qui met bien en évidence la cruauté des hommes et leur inconscience face au réchauffement planétaire.

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Djinn, Tome 7 : Pipiktu

Ce tome se focalise sur Jade, devenu la déesse Anaktu et le sort qu'elle va réserver à Lord Nelson, devenu Pipiktu. Un tome plus violent que les autres, mais toujours très envoutant. Belle histoire et graphismes toujours aussi jolis.
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Djinn, tome 5 : Africa

Les portes étroites et les espaces infinis !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l’album érotico-pornographique ‘Corps à corps’ (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa’ avec la collaboration d’Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne’. Mais ce n’est qu’en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn’, elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa’’, dont l’action se déroule à la cour de l’empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





‘Djinn’ est une saga qui comprend, à l’heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





‘Djinn 5 : Africa’ (2005) - 46 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de belles aquarelles) :





Nous retrouvons Lord et Lady Nelson et Jade et leur enfant après guerre. Riches du trésor du Sultan noir, ils entament un tour du monde qui les conduit, dans un premier temps, en Afrique noire. Jade y est très vite remarquée : elle porte à l’oreille une perle noire qui est en fait celle d’Anaktu, la déesse des fièvres, volée autrefois par les hommes du Sultan. Ce que Jade ignore, c’est que les Orushi, les anciens disciples d’Anaktu, ont pris le sentier de la guerre, avec pour objectif de chasser définitivement les blancs qu’ils massacrent allégrement. Persuadés que Jade est la réincarnation de leur déesse, les Orushi l’enlèvent…





‘Djinn - le deuxième cycle’ est une fresque sur la fin d’une autre époque, celle des colonies. Et c’est bien sûr aussi une nouvelle réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du colonisateur ou du colonisé, le détient, d’autant plus que c’est le corps de la Femme qui restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l’Homme ne pourra s’empêcher de plier. ‘Djinn’ est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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Djinn, tome 4 : Le Trésor

Entre le verre et le cristal !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique 'Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie 'Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque 'A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série 'Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur 'Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, 'Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





'Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





Ce coffret en très épais carton, qui nous vaut sur la couverture, le dos et le quatrième de couverture une superbe fresque érotique, comprend le tome 4 du premier cycle + 1 artbook + une double page cartonnée noire avec deux dessins pleine page en couleur à l'intérieur (extraits de l'artbook) + 1 port-folio qui se présente sous la forme d'une enveloppe blanche en carton épais contenant 6 splendides aquarelles érotiques sur un beau papier blanc d'une certaine épaisseur.





De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l'espoir de pouvoir s'y informer sur sa grand-mère, Jade, qu'elle n'a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l'histoire de Kim comme à celle de Jade :





Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu'elle s'emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l'ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s'applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle...





Dans le deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l'époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s'en échapper sa femme...





Dans le troisième tome, Jade se retrouve dans les bras de Lord Nelson : comme le Sultan a enlevé à celui-ci son épouse, que le dit Anglais n'a su retrouver dans le dédale du gynécée du Sultan, Lord Nelson a finalement enlevé la favorite du maître des lieux et s'est enfui avec elle...





Dans le quatrième et dernier tome, c'est la fin de l'Empire : le Sultan noir libère ses oiseaux et ses femmes (dans cet ordre-là !) ; Jade, qui lui était revenue, après le décès des Nelson, s'est vue confier une dernière mission : conduire les Allemands, les nouveaux alliés du Sultan, jusqu'à son mythique trésor, enfoui quelque part dans les sables du désert...





Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d'affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu'effectue Kim ; il tient absolument à s'emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle...





Dans le deuxième tome, Kim réussit, avec l'aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu'au nid d'aigle d'Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l'épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l'homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l'ancienne tradition des harems et y reçoit, à l'occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée...





Dans le troisième tome, Kim, pour sauver Malek, fait prisonnier et mis à mal par Ebru Sarki, accepte de se donner aux invités de celui-ci...





Dans le quatrième et dernier tome, Kim, possédée par l'esprit -le djinn- de sa grand-mère, conduit à son tour Amin Doman et ses hommes sur les traces du trésor jamais retrouvé du Sultan noir...





Plus l'artbook qui conclut le premier cycle : un texte de Jean Dufaux qui raconte la genèse et l'évolution de la saga illustré de nombreux croquis et autres crayonnés, dessins préparatoires et magnifiques aquarelles finales en N&B et en couleur pour prolonger le plaisir.





'Djinn - le premier cycle' est une fresque sur la fin d'une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c'est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l'esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. 'Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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Djinn, tome 3 : Le Tatouage

Dans les arabesques de la peau !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l’album érotico-pornographique ‘Corps à corps’ (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa’ avec la collaboration d’Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne’. Mais ce n’est qu’en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn’, elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa’’, dont l’action se déroule à la cour de l’empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





‘Djinn’ est une saga qui comprend, à l’heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





‘Djinn 3 : le tatouage’(2003) - 46 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de belles aquarelles) :





De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l’espoir de pouvoir s’y informer sur sa grand-mère, Jade, qu’elle n’a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l’histoire de Kim comme à celle de Jade :





Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu’elle s’emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l’ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s’applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle…





Dans le deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l’époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s’en échapper sa femme…





Dans ce troisième tome, Jade se retrouve dans les bras de Lord Nelson : comme le Sultan a enlevé à celui-ci son épouse, que le dit Anglais n’a su retrouver dans le dédale du gynécée du Sultan, Lord Nelson a finalement enlevé la favorite du maître des lieux et s’est enfui avec elle…





Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d’affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu’effectue Kim ; il tient absolument à s’emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle…





Dans le deuxième tome, Kim réussit, avec l’aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu’au nid d’aigle d’Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l’épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l’homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l’ancienne tradition des harems et y reçoit, à l’occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée…





Dans ce troisième tome, Kim, pour sauver Malek, fait prisonnier et mis à mal par Ebru Sarki, accepte de se donner aux invités de celui-ci…





‘Djinn - le premier cycle’ est une fresque sur la fin d’une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c’est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l’esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l’Homme ne pourra s’empêcher de plier. ‘Djinn’ est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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Waluk

Waluk, petit ourson abandonné par sa mère, se voit contraint d'essayer de survivre par lui-même dans un environnement plus qu'hostile, le Pôle Nord. Mais il est petit, pas très fort, et n'a pas appris à chasser. Sa rencontre avec Esquimo, un vieil ours qui n'est plus assez fort pour chasser tout seul, va l'aider. Devenant inséparables, le vieil ours va servir de père et d'ami à Waluk. Mais quand Esquimo se fait capturer par les hommes, Waluk va devoir convaincre ses congénères de l'aider.



Conte initiatique sous forme de bande dessinée (ce qui est assez rare, ce genre prenant plutôt la forme d'albums), Waluk traite de l'amitié et de la solidarité, mais aussi d'écologie, en décrivant les conditions de vie des ours polaires, les difficultés liées au changement climatique et l'intervention des hommes sur cet environnement. Les dessins sont quant à eux superbes, c'est ce qui m'a le plus marqué. Les couleurs, la souplesse du trait, un très beau livre.
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Waluk

Le dessin d’Ana Mirallès [...] accompagne avec justesse ce récit venu du grand froid. Elle fait naviguer habilement le lecteur entre des planches pleines de tendresse, qui illustrent merveilleusement la complicité des deux héros, et des moments plus sombres, où la réalité revient vite au galop. Voilà un très bel album jeunesse, format à l’italienne, à découvrir en famille !
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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Djinn, tome 4 : Le Trésor

La fin du cycle ottoman de Djinn. Je n’ai au final que modérément apprécié cette série érotique au cœur des harems turcs. Malgré quelques bonnes idées comme celle de lier les destins de Kim et de Jade à des époques différentes et malgré tout le talent de la dessinatrice dont j’aime particulièrement le travail, je pense qu’il me sera difficile de continuer à suivre les aventures des Djinns. La faute à une histoire un peu fade qui ne m’a pas vraiment emballé. Ce quatrième tome et à mon avis d’ailleurs, le moins bon de la série.
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Djinn, tome 3 : Le Tatouage

Malgré une histoire qui s’accélère un peu et le soupçon de fantastique qui fait son apparition, j’ai encore une fois trouvé le scénario assez moyen. Rien de catastrophique heureusement, mais mon intérêt reste assez limité. Il me reste encore un album pour terminer ce cycle, je ne sais pas encore si j’entamerai le second. Si c’est le cas, cela sera encore une fois pour le coup de crayon d’Ana Mirallès que trouve toujours très réussi.
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Djinn, tome 4 : Le Trésor

Une BD tout simplement merveilleuse ! Pourquoi avoir mis le T.4 dans ma bibliohèque et pas le tome 1 ? Car cette couverture est de loin la plus belle. Des couleurs flamboyantes et un scénario bien construit, que demander de plus ?

Le premier cycle en Turquie m'a cependant davantage plu que le 2ème en Afrique à cause de ses couleurs certainement, de son atmostphère, mais l'intrigue reste toujours aussi captivante.

Un vrai plaisir des yeux !
Lien : http://yacours.wordpress.com..
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Djinn, tome 9 : Le Roi gorille

Kim Nelson continue de mettre ses pas dans ceux de Jade, sa grand-mère.

Le Roi Gorille est le dernier Tome du second cycle : AFRICA. S’ouvrira ensuite un nouveau volet qui nous conduira en Inde.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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