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Critiques de Ana Mirallès (229)
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Djinn, tome 13 : Kim Nelson

voilà, c'est fini. Fin de l'histoire de Kim, de la perle noire, de la princesse immortelle et du trésor. Une fin que je trouve finalement un peu fade ... Le narrateur est M. Preem qui rappelle les grands événements de la quête de Kim au début du tome, avec la parenthèse africaine. Puis Kim rencontre la princesse devenue la rani et l'intrigue est dénouée. Les origines de Kim ne sont pas explicitement totalement révélées, la solution (les circonstances précises) reste à l'imagination du lecteur... pourquoi pas. Finalement pour moi qui ne suis pas très BD, j'ai aimé cette série, graphiquement et pour l'histoire quand celle-ci s'inscrit dans un cadre historique clair. C'est sympa....
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Djinn, tome 10 : Le pavillon des plaisirs

je retrouve Djinn après une pause involontaire : apparemment il y avait un autre lecteur de la série à Bibliothèque ! Nouveau cycle qui est censé se passer entre le premier et le deuxième (c'est comme Star wars !) : l'Afrique ne m'a pas interpelée, tandis que le cadre indien me parle davantage. On découvre un autre harem, on retrouve le principe d'éducation du corps à la sensualité ... mais pour prendre le pouvoir. j'ai trouvé intéressant de retrouver un cadre historique à l'histoire de la courtisane. pas de Kim dans ce volume, une nouvelle "mission" pour Jade, de nouveaux dilemmes pour les Nelson, un nouveau mystère (qui est ce fantôme ?)... ce premier tome donne envie de lire la suite et relance la dynamique de la série qui prenait pour moi un peu l'eau
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Djinn, tome 5 : Africa

ce tome lance le cycle Afrique de l'histoire de Jade, Lady et Lord Nelson. il est étrange cependant qu'on nous annonce que leur périple a avant celà fait une escale en Inde mais qu'on ne nous racontera le voyage indien qu'après le cycle Afrique. bref, les temporalités sont encore mêlées, entre le temps de 3 héros et la quête de Kim qui a aussi été en inde avant de faire ce voyage africain. l'origine de cette aventure, c'est une perle noire dérobée par un explorateur portugais qui a atterri on ne sait comment dans le trésor du sultant et que JAde porte à l'oreille sur un marché, boucle d'oreille qui était l'ornement de la statue d'une déesse africaine dont Jade de ce fait est vue comme la nouvelle incarnation. Vous suivez ? oui c'est un peu capilotracté, mais on fait ce qu'on peut pour lier les 2 cycles. Ce qui m'a frappé, c'est la facilité de Jade à passer de Djinn et femme de harem à déesse africaine (elle est aussi devenue moins orientale de tein et de cheveux, durant le voyage). Pur le reste, c'est un tome de transition, donc l'histoire encore une fois avance assez peu, on a ajouté des fièvres, des envoutements ....
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Djinn, tome 3 : Le Tatouage

Je ne suis pas très BD, mais il m'arrive de m'égarer à la bibliothèque, surtout si j'ai peu de temps pour "vraiment" lire ou quand j'ai envie de changement. Djinn est une assez bonne surprise. Graphiquement, c'est coloré, avec deux fonds différents pour les moments passés (la vie de JAde) et la quête de Kim dans le présent. L'histoire joue avec L Histoire et les fantasmes de l'Orient des harems avant la Première Guerre Mondiale, dans un empire ottoman en déclin. Les femmes donnent leur corps mais y gagnent le pouvoir : Jade semble être la servante du sultan mais joue son propre jeu, avant de s'y prendre elle-même ... Kim pour retrouver cette grand-mère rêvée marche dans ses pas au sens littéral du terme et accepte de traverser les mêmes étapes/épreuves....ce 3° tome fait avancer l'histoire un peu plus vite; je me suis habituée aux changements d'époque sans signal particulier et au personnage de Kim que je trouverais relativement sympathique au début; Malek me semble bien fade à côté des autres personnages : on verra la suite ...bientôt !
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Djinn, tome 4 : Le Trésor

L'histoire se poursuit avec ce quatrième tome. Les atouts de la série sont toujours présents à savoir le graphisme et la mise en couleur toujours aussi bons. Le cycle se déroule au milieu d'un harem ottoman. Le cors des femmes y est donc magnifié sans jamais tomber dans le vulgaire. La trame historique est très intéressante.



Ce tome laisse place à l'aventure. Il débute sous les meilleurs auspices avec cette recherche du trésor et ce temple au milieu du désert. Par contre, cette sorte de mirage sous forme de succursale de banque suisse n'est pas à mon goût. Cela gâche l'ambiance jusqu'ici magique de l'album et clôt ce cycle en queue de poisson. Dommage !
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Djinn, Tome 8 : Fièvres

J'ai retrouvé avec plaisir Jade et j'ai suivi son épopée, celle de la Djinn devenue déesse... Dans ce tome, Jade s'affranchit du sorcier qui la téléguidait mais pas seulement... Elle reprend son destin en main et part à la recherche du Roi Gorille, une autre légende.



De son côté, Kim continue à rechercher la perle noire et part sur les traces de son ancêtre... Bon, j'avoue que les aventures de Kim ne m'intéressent guère mais j'ai bien aimé ce tome qui nous permet de découvrir la suite des aventures de Jade. J'ai également apprécié le fait que Kim passe à un autre niveau de vision à la fin du tome.



Par ailleurs, j'ai apprécié le retour de la sensualité dans cette histoire, les scènes sont magnifiques et les dessins, toujours autant à la hauteur !





Ce que j'aime : le personnage de Jade, l'érotisme et la violence crue qui montre les pires côtés du colonialisme





Ce que j'aime moins : Kim, je trouve que son histoire n'est pas très intéressante et tourne en rond





En bref : Un bon tome, très réussi graphiquement et qui nous permet d'en savoir plus sur Jade





Ma note





7/10
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Djinn, tome 2 : Les 30 clochettes

Kim Nelson poursuit son initiation et entre dans le monde fascinant du harem à travers les souvenirs et l'histoire de son héritage familial et de Jade la favorite du Sultan et nous entraîne dans cette quête charnelle et spirituelle, l'esprit du djinn...
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Djinn, tome 1 : La favorite

Alors, déjà je tiens à préciser que je le lis en PDF.... ce qui n'est pas entièrement satisfaisant (les bd, je préfère les avoir en papier), cependant, j'ai assez apprécié ce premier tome en dépit des différentes chronologies qu'il n'est pas toujours facile d'appréhender. Nous suivons donc les traces de Kim Nelson (temps présent) qui recherche ses racines : Jade (l'autre temporalité), sa grand mère, favorite du sultan et reine du harem. Kim a de temps à autres des "flashs" sur la vie de sa grand mère et doit surtout faire face à la convoitise ( financière) d'un homme véreux ruiné qui cherche le trésor du sultan et à celle (sexuelle) de son homme de main. Néanmoins, Kim n'est pas seule, elle reçoit l'aide d'un mystérieux jeune homme dans son enquête tout comme celle d'une mère maquerelle (même si on se doute bien que c'est très intéressé). J'avoue avoir un peu de mal à m'attacher à cette héroïne, belle (y'a des dessinateurs qui se font plaisir), sexy, qui plait à tous les hommes et qui n'a visiblement aucun problème avec sa nudité (ça j'aime bien) . Du coup la partie Kim est très axée sur l'action (poursuites, évasions...) ce qui me séduit peu. En revanche, j'adore le personnage de Jade, elle fait une entrée fracassante dans l'histoire avec son premier acte en tant que nouvelle favorite : on comprend donc qu'elle n'a aucun scrupule. Sa stratégie de séduction de la femme de Nelson est osée, mais ça donne des scènes croustillantes entre femmes même si Lady Nelson se laisse un peu trop facilement séduire à mon gout (surtout vu la pudibonderie de l'époque)



Pour le reste, l'histoire est plaisante même si j'ai trouvé la fin du tome un peu abrupte et j''apprécie la sensualité et les couleurs riches des dessins. Je lirais la suite avec plaisir





Ce que j'aime : le personnage de Jade, très riche





Ce que j'aime moins : les parties Kim très "espionnage"





En bref : Un bon premier tome, aux dessins soignés et aux couleurs riches, agréable à lire qui pose les bases d'une histoire intéressante et épicée





Ma note





6,5/10
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Djinn, tome 12 : Un honneur retrouvé

Troisième tome du cycle India et avant-dernier tome de la saga.



Nous retrouvons Miranda toujours à l’intérieur du Pavillon des plaisirs où l’on va l'utiliser pour s’assurer de la coopération du Maharadjah avec les anglais. Dans le même temps, la révolte gronde dans le pays et les anglais sont près à tout pour mater la révolution.



Ce tome nous apporte la conclusion de l’histoire de Jade. A la fin du tome, elle et les Nelson partent pour l’Afrique (et donc pour le cycle Africa). Le prochain tome sera consacré à Kim et marquera la dernière étape du voyage.



Encore une fois, les dessins d’Ana Miralles nous entraînent dans les palais indiens et dans les plaines du pays. J’aime toujours autant son style de dessin, je trouve les images magnifiques. Et l’histoire s’accélère dans ce tome, pour mon plus grand bonheur.



Il me tarde maintenant de lire le treizième et dernier tome de cette saga...


Lien : http://mondedemara.canalblog..
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Djinn, tome 4 : Le Trésor

Fin du cycle ottoman. Comme esquissé dans les 3 premiers tomes, les deux histoires, aux deux époques, se rejoignent et s'emmêlent, sans vraiment se démêler, ce qui n'est pas une surprise.



Sinon, que serait le mystère ?



Et pourquoi continuerait-on la série ?



Peu ou pas d'érotisme dans ce tome (je le regretterais presque ;) ), juste le récit, le scénario, que, pour ma part, je trouve assez solides, à l'échelle de ce qu'on trouve dans les très bonnes séries BD.



Je me pourlèche les babines par avance de la lecture du deuxième cycle !
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Djinn, tome 12 : Un honneur retrouvé

L'une des plus belles surprises de la série Djinn est le dessin (et couleurs) d'Ana Mirallès. Avec son style, son art et son talent, elle donne tout le charme, toute la beauté, toute la sensualité nécessaire pour séduire le lecteur et l'entrainer dans ces récits. "Un honneur retrouvé" lui permet de conclure en beauté le cycle India.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Djinn - Intégrale, Cycle 2 : Africa

Attention, cette saga de bande-dessinée contient des scènes explicites et de nombreuses scènes de nudité ; elle n'est donc pas à mettre entre toutes les mains !



Rappel : Je sais que je ne ferais pas l'unanimité en parlant de cette lecture. En effet, il y a de nombreuses scènes plutôt « hot » dans cette bande-dessinée. Mais si vous lisez cette BD uniquement pour ces scènes, vous manquerez toute l'histoire et c'est fort dommage. D'ailleurs, je vous conseille vivement de lire la longue page explicative qui précède chaque album (lorsque je lis des BD, j'ai tendance à me dispenser des gros aplats de textes, mais là, c'est assez indispensables pour comprendre le contexte et en plus c'est bien écrit!). De la même manière, vous pouvez tout à fait lire et comprendre la BD en survolant seulement les scènes dénudées, c'est très possible. En revanche, vous raterez certainement l'aspect sensuel et initiatique voulu par les auteurs....



Jade et les Nelson ont décidé de faire le tour du monde et arrivent en Afrique. Toujours ancré dans la réalité historique, les héros débarquent alors que les tribus se rebellent contre les colons. Jade porte à son oreille une mystérieuse perle noire. Cette perle attise la convoitise des tribus et met en danger le trio. En effet, les tribus ont décidé de reprendre les terres qui leur appartiennent, mais ils ont besoin pour cela de réveiller l'ancienne déesse des fièvres.

Jade est alors enlevée et la déesse des fièvres prend possession d'elle la déshumanisant totalement. Miranda Nelson part à la recherche de Jade et de son mari enlevé par les tribus. Quant à Harold Nelson, il veut rendre son humanité à Jade et la délivrer des tribus autochtones.



De nos jours, Kim est toujours sur les traces de ses ancêtres, à la recherche de la perle noire portée par Jade. Ce trésor est évidemment recherché par de nombreux chercheurs de trésors qui l'aideront pour arriver à leur propre fin. La jeune femme devra alors traverser de nombreuses épreuves.



Ce cycle est beaucoup plus sombre, beaucoup plus cruel. L'Afrique n'a rien des délices sensuels des harems. C'est une terre fiévreuse où les tribus cannibales n'hésitent pas à s’entre-tuer. La sueur se mêle au sang, la jungle dévore tout, brise les corps et les esprits.

Les dessins sont toujours aussi beaux et l'histoire toujours aussi bien menée. Néanmoins, ce cycle est beaucoup plus dur que le précédent. J'ai néanmoins particulièrement aimé la facette que l'on découvre sur la vie passé de Lady Nelson ce qui éclaire toute sa vie sous un nouveau jour.

Pour ma part, je trouve que ce cycle est vraiment dans la continuité du précédent, mais attendez-vous à moins de rêve, à une réalité plus brute et plus dure.



Il y a encore 2 tomes qui clôturent le saga Djinn. En fait, ces 2 tomes se glissent entre les deux cycles, mais il est conseillé de les lire après Africa, pour retrouver un peu de douceur. Ils ont de toute manière été écrits après, je ne les avais donc pas lu avant Africa.
Lien : http://girlkissedbyfire.word..
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Waluk

Waluk se retrouve tout seul : sa mère l’a abandonné. Poussé par la faim, il se risque à sortir de son abri. Manquant d’expérience, Waluk est condamné à ne se nourrir que d’œuf mais sa rencontre avec Esquimo va le sauver. Le viel ours va lui enseigner ce qu’il sait en matière de chasse et d’humain. Un jour, alors qu’ils se nourrissent dans une décharge, Esquimo est fait prisonnier et il ne devra son salut qu’au courage de Waluk.



J’ai refermé cet album avec une pointe dans le cœur. En effet, cette histoire rend concrète tout ce que l’on raconte dans les media au sujet du réchauffement climatique et de la disparition des ours polaires. Ce qui rend le message plus réaliste, c’est que les deux héros n’ont pas affaire à des chasseurs cruels ou des patrons d’entreprise sans scrupule mais à des personnes ordinaires.

Cela mis de côté, ce livre, à mis chemin entre l’album et la bande-dessinée, est une sorte de conte initiatique. Waluk, grâce à l’amitié et l’expérience qu’Esquimo lui transmet, va grandir et même parvenir à fédérer les autres ours, chose qui n’était jamais arrivé. On trouve même une référence à l’ours Nanook, personnage de la mythologie inuit. J’aurais aimé un petit encart explicatif de la part de l’auteur : la mythologie inuit n’étant pas forcément très connue du grand public français. D’un autre côté, ça m’a obligé à me renseigner et ainsi à élargir mes connaissances.

Les illustrations sont sympathiques et j’adore la bouille de Waluk.
Lien : http://hellody.canalblog.com..
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Corps à corps

Le grand enchevêtrement !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz, mais s’est surtout fait connaître grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux.





Celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a signé en 91 cette BD sexy pas très convaincante (éditée en France en 99 seulement), une œuvre de jeunesse en fait aux dessins pas forcément exceptionnels, très vite lue (46 pages en couleur et en partie en N&B avec seulement 3/4 vignettes par planche et plusieurs planches en pleine-page) et surtout tout aussi vite oubliée.





Tout tourne autour d’une jeune femme qui est la vedette d’un spot publicitaire tourné par un vieil ami de sa famille qui la désire depuis longtemps et compte bien profiter de ce tournage pour voir ses efforts enfin aboutir. Sauf que la jeune femme a un petit ami très jaloux, qu’elle craque pour l’assistant du metteur en scène et surtout ne veut pas entendre parler d’une liaison avec celui-ci. Fort dépité, le réalisateur aigri tente de la faire chanter, mais va avoir une petite surprise en la matière…





Cette histoire-prétexte a quelque chose des films pornographiques en ce sens qu’elle offre surtout à Ana Mirallès la possibilité de signer quelques vignettes érotico-pornographiques relativement réussies, mais ennuie plus qu’elle n’intéresse. Pour amateurs résolus uniquement donc !

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Djinn - Intégrale, Cycle 1 : Ottoman

Entre le verre et le cristal !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique 'Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie 'Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque 'A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série 'Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur 'Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, 'Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





'Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





L'intégrale du cycle ottoman :





De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l'espoir de pouvoir s'y informer sur sa grand-mère, Jade, qu'elle n'a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l'histoire de Kim comme à celle de Jade :





Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu'elle s'emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l'ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s'applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle...





Dans le deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l'époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s'en échapper sa femme...





Dans le troisième tome, Jade se retrouve dans les bras de Lord Nelson : comme le Sultan a enlevé à celui-ci son épouse, que le dit Anglais n'a su retrouver dans le dédale du gynécée du Sultan, Lord Nelson a finalement enlevé la favorite du maître des lieux et s'est enfui avec elle...



Dans le quatrième et dernier tome, c'est la fin de l'Empire : le Sultan noir libère ses oiseaux et ses femmes (dans cet ordre-là !) ; Jade, qui lui était revenue, après le décès des Nelson, s'est vue confier une dernière mission : conduire les Allemands, les nouveaux alliés du Sultan, jusqu'à son mythique trésor, enfoui quelque part dans les sables du désert...





Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d'affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu'effectue Kim ; il tient absolument à s'emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle...





Dans le deuxième tome, Kim réussit, avec l'aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu'au nid d'aigle d'Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l'épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l'homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l'ancienne tradition des harems et y reçoit, à l'occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée...





Dans le troisième tome, Kim, pour sauver Malek, fait prisonnier et mis à mal par Ebru Sarki, accepte de se donner aux invités de celui-ci...





Dans le quatrième et dernier tome, Kim, possédée par l'esprit -le djinn- de sa grand-mère, conduit à son tour Amin Doman et ses hommes sur les traces du trésor jamais retrouvé du Sultan noir...





Plus l'artbook qui conclut le premier cycle : un texte de Jean Dufaux qui raconte la genèse et l'évolution de la saga illustré de nombreux croquis et autres crayonnés, dessins préparatoires et magnifiques aquarelles finales en N&B et en couleur pour prolonger le plaisir.





'Djinn - le premier cycle' est une fresque sur la fin d'une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c'est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l'esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. 'Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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Djinn, tome 9 : Le Roi gorille

Une pirogue vide s’enfonce au cœur des ténèbres !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l’album érotico-pornographique ‘Corps à corps’ (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa’ avec la collaboration d’Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne’. Mais ce n’est qu’en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn’, elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa’’, dont l’action se déroule à la cour de l’empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





‘Djinn’ est une saga qui comprend, à l’heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





‘Djinn 9 : le Roi Gorille’ (2009) - 46 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de bien belles aquarelles) :





Dans le premier volet de ce nouveau cycle nous avions retrouvé Lord et Lady Nelson et Jade et leur enfant après guerre. Riches du trésor du Sultan noir, ils avaient entamé un tour du monde qui les a conduits, dans un premier temps, en Afrique noire. Jade y fut très vite remarquée : elle portait à l’oreille une perle noire qui était en fait celle d’Anaktu, la déesse des fièvres, volée autrefois par les hommes du Sultan. Ce que Jade ignorait, c’est que les Orushi, les anciens disciples d’Anaktu, avaient pris le sentier de la guerre, avec pour objectif de chasser définitivement les blancs qu’ils massacrèrent allégrement. Persuadés que Jade était la réincarnation de leur déesse, les Orushi l’avaient enlevée…





Dans le second volet, nous avons retrouvé, à notre époque, Kim, la petite-fille de la djinn Jade, toujours encore sur la trace du trésor de ses grands-parents et donc maintenant, à son tour, en Afrique noire. Un Maharadjah (le troisième cycle reviendra sur la partie indienne de toute cette histoire) lui ayant avancée l’argent grâce auquel elle va tenter de retrouver la fameuse perle noire : celle-ci contient un élixir qui seul permettra à une aïeule du Maharadjah, qui a cessé de grandir à partir de l’âge de 12 ans et qui vit encore, de poursuivre normalement sa croissance et sa vie…





Dans le troisième volet, nous fumes de retour dans le passé : Lady Nelson, qui elle n’avait pas été enlevée par les Orushis, a monté une expédition pour retrouver son mari, enlevé en même temps que Jade, et surtout celle-ci, qui obsédait littéralement Miranda…





Dans le quatrième volet, nous avons navigué à nouveau entre les deux époques (comme dans chaque album du premier cycle, procédé qui avait été abandonné jusque là dans ce deuxième cycle) : dans le passé, Jade commençait enfin de réussir à se défaire de l’emprise d’Anaktu, sans abandonner pour autant sa mainmise sur les Orushis ; au présent, Kim se rapprochait de son but, mais à quel prix…





Dans ce cinquième et ultime volet de ce second cycle des destinées érotico-oniriques et fantastico-aventureuses de Jade et de Kim, la première, étrangère aux lois des Blancs comme aux révoltes des Noirs, fait revivre la légende du Roi Gorille, l’alliance sacrée qui va permettre le retour au calme et à la tranquillité, pendant que la seconde, qui s’était un peu trop penchée sur son passé et avait manqué de se faire engloutir par celui-ci, va enfin aboutir dans sa quête…





‘Djinn - le deuxième cycle’ est une fresque sur la fin d’une autre époque, celle des colonies. Et c’est bien sûr aussi une nouvelle réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du colonisateur ou du colonisé, le détient, d’autant plus que c’est le corps de la Femme qui restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l’Homme ne pourra s’empêcher de plier. Récit sur le pouvoir et le sexe, ‘Djinn - le deuxième cycle’ est dur et violent, à l’image du continent noir, constamment agité par des luttes intestines, toujours en mouvement, comme la lave des volcans, un continent qui baigne dans la sueur, l’inconfort et les doutes. Mais bien sûr ‘Djinn - le deuxième cycle’ reste avant tout une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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Djinn - Intégrale, Cycle 1 : Ottoman

Entre le verre et le cristal !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique 'Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie 'Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque 'A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série 'Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur 'Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, 'Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





'Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





L'intégrale du cycle ottoman :





De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l'espoir de pouvoir s'y informer sur sa grand-mère, Jade, qu'elle n'a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l'histoire de Kim comme à celle de Jade :





Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu'elle s'emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l'ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s'applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle...





Dans le deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l'époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s'en échapper sa femme...





Dans le troisième tome, Jade se retrouve dans les bras de Lord Nelson : comme le Sultan a enlevé à celui-ci son épouse, que le dit Anglais n'a su retrouver dans le dédale du gynécée du Sultan, Lord Nelson a finalement enlevé la favorite du maître des lieux et s'est enfui avec elle...





Dans le quatrième et dernier tome, c'est la fin de l'Empire : le Sultan noir libère ses oiseaux et ses femmes (dans cet ordre-là !) ; Jade, qui lui était revenue, après le décès des Nelson, s'est vue confier une dernière mission : conduire les Allemands, les nouveaux alliés du Sultan, jusqu'à son mythique trésor, enfoui quelque part dans les sables du désert...





Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d'affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu'effectue Kim ; il tient absolument à s'emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle...





Dans le deuxième tome, Kim réussit, avec l'aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu'au nid d'aigle d'Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l'épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l'homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l'ancienne tradition des harems et y reçoit, à l'occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée...





Dans le troisième tome, Kim, pour sauver Malek, fait prisonnier et mis à mal par Ebru Sarki, accepte de se donner aux invités de celui-ci...





Dans le quatrième et dernier tome, Kim, possédée par l'esprit -le djinn- de sa grand-mère, conduit à son tour Amin Doman et ses hommes sur les traces du trésor jamais retrouvé du Sultan noir...





Plus l'artbook qui conclut le premier cycle : un texte de Jean Dufaux qui raconte la genèse et l'évolution de la saga illustré de nombreux croquis et autres crayonnés, dessins préparatoires et magnifiques aquarelles finales en N&B et en couleur pour prolonger le plaisir.





'Djinn - le premier cycle' est une fresque sur la fin d'une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c'est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l'esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. 'Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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Waluk

Un conte plus subtil et dense qu'il ne peut paraître, d'une grande force évocatrice parce que s'inscrivant à la fois dans le réel par le biais du message écologique, dans l'universel par l'usage de l'anthropomorphisme, dans l'ornirisme par la légende. Il y a une transcendance dans cet album, il serait vraiment regrettable de le limiter à un discours didactique environnemental pour enfant parce qu'un personnage ourson, c'est touchant, le nounours d'enfance.



Ce qui m'a frappée dans cette lecture, c'est que justement, le mot qui me vient pour la définir est : multiple. Autant pour le public jeunesse que adulte, émouvante et parfois drôle par ses personnages, dure et inquiétante par son sujet, par la lutte nécessaire, dépassant ce sujet. Il n'est pas seulement question de la dégradation par l'homme d'un environnement naturel et de ses conséquences, cet album raconte aussi la transmission intergénérationnelle sans l'idéaliser, cette relation aux aînés, leur expérience et un certain regard sur le monde. Le propos est profond sans tension, ni leçon, mais transmet à l'image du vieil ours Esquimo. Sans concession, ni facilité, il n'y a rien de puéril dans cette BD, on y voit autant la beauté que la laideur, la solidarité que la violence. La vie. L'éditeur qualifie cet album de " conte initiatique ". C'est parfaitement le cas, au plus près de la définition de conte et d'initiation.



Cet album est impressionnant par son équilibre : équilibre entre le discours et le récit, entre ce chaud des ours et le froid de la banquise, entre les scènes animalières et les scènes de confrontation avec les humains, un équilibre pour cet équilibre menacé que l'on retrouve dans le format à l'italienne - idéal pour ces paysages -, format entre album et BD, comme en témoigne le découpage dynamique des planches, la variété de perspectives et de dimensions, certaines en cases typiquement BD classiques, d'autres muettes, très expressives, qui relèvent plus de l'album.



Equilibre magistralement mis en évidence et en valeur par le dessin de Ana Miralles, un équilibre dans les portraits et postures des ours à la fois d'imagerie enfantine et d'un réalisme certain qui parvient à rendre le doux et la force. Tout dans le trait raconte cette sensibilité du texte de Emilio Ruiz sans en occulter la rudesse. Son travail de coloriste sur cet univers et ses personnages de blanc est une réussite. Sa palette décline la chaleur et la caresse du pelage, des tons plutôt vanille, les reflets, les effets de lumières sur la glace, des camaïeux de bleus et de roses. Les pages finales, une vision d'une aurore boréale, sont superbes. Elles sont celles de l'onirisme de ce récit et pourtant tellement jeunesse par la façon dont les expressions et positions de Waluk sont croquées, par ses tons vifs, éclatants. Une jolie émotion.

Les touches de couleurs, tranchées, des scènes avec les humains et leur monde, expriment tout le décalage entre les deux environnements. Des teintes qui ne sont pas criardes mais qui parviennent à faire ressentir comme une agressivité. Oui, on se sent agressé par les machines et des déchets de consommation répandus qui apparaissent sur les pages, sur ces blancs délicats.



C'est pourquoi, je suis si déçue par la couverture de l'édition française qui ne fait pas honneur à cette BD. Je la trouve même trompeuse parce que trop enfantine. Waluk ne se lira pas avant 8-9 ans.






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Waluk

Waluk est un jeune ours polaire abandonné par sa maman qui n'est jamais rentrée. Il a faim, il a froid, il ne sait pas chasser et traine son désespoir sur la banquise jusqu'au moment où il croise la route du vieux Esquimo qui, lui, a perdu le flair indispensable à sa survie. Le vieil ours va, dès lors, prendre Waluk sous son aile et lui prodiguer force conseil et sagesse pour amener notre jeune ours sur les traces du légendaire Nanook.



Ce sympathique album vient du duo Miralles (Djinn) et Ruiz qui nous proposent en même temps un autre album destiné aux adultes cette fois-ci (l'orientalisant Muraqqa).

Bien loin de son univers habituel donc, la dessinatrice nous emmène sur les traces des ours polaires, dans un monde menacé peu à peu par la pollution et l'homme.

On y suit les aventures du petit Waluk, naïf et inexpérimenté, qui va peu à peu apprendre à se nourrir et à survivre dans une contrée, de plus en plus dénaturée par l'homme.

Ce récit initiatique dénote d'ailleurs d'un certain parti-pris et dénonce en arrière-fonds la dégradation de l'environnement. On y voit des ours condamnés, faute de nourriture suffisante suite à une banquise qui se réduit, à venir manger chez l'homme des poissons qui servent à attirer les animaux pour mieux les observer ou à farfouiller ses poubelles.

Mais loin d'être une histoire plombante, Waluk se révèle plein de fraicheur et de drôlerie. Le petit ours est l'auteur de réparties innocentes qui font sourire et ses déboires ne sont jamais trop sombres.

Son apprentissage auprès d'Esquimo lui sera fort profitable et le mènera vers plus de maturité et de responsabilité. Soulignant avec intelligence la force de l'entraide et du collectif, cette petite histoire qui tire vers le conte est pleine de douceur et laisse passer ses messages de manière subtile sans être moralisatrice.



Le dessin est à l'image du récit : doux et rond, il emporte son lecteur dans un univers de glace facilement représentable. Les ours sont extrêmement attachants et leur figure, très expressive.



Waluk est un album qui s'offrira très facilement aux enfants, qui apprécieront ce petit ours maladroit dans lequel ils s'identifieront sans aucun doute, tout en convenant aux parents, soucieux d'offrir un album de qualité intelligent et bien gratté.

N'hésitez pas à craquer pour cet album qui passera peut-être malheureusement inaperçu.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Waluk

Waluk est un ours polaire abandonné par sa mère. Livré à lui-même, tiraillé par la faim, il est incapable de chasser les phoques qui pourraient l’engraisser. Devant se contenter d’œufs, d’algues et de poissons morts, il peine à se débrouiller seul dans un environnement hostile. Sa rencontre avec le vieil ours Esquimo va heureusement lui redonner du baume au cœur. Devenu inséparable, ce duo improbable va affronter avec optimisme et bonne humeur un quotidien pas toujours facile à vivre.



L’histoire du bébé ours polaire abandonné par sa maman, ça marche à tous les coups ! Si vous y rajoutez des valeurs comme le courage, l’altruisme, l’amitié et un soupçon d’humour, vous disposez de tous les ingrédients qui feront votre succès auprès des jeunes lecteurs. Ana Mirallès et Emilio Ruiz ne s’y sont pas trompés. Mais ils ont eu l’intelligence de ne pas se contenter d’un scénario ultra classique. D’une part, l’album aborde la question du réchauffement climatique et des bouleversements engendrés par l’activité humaine sur le milieu naturel des plantigrades. D’autre part, grâce au talent de la dessinatrice, le voyage de Waluk et d’Esquimo devient envoutant. Les différentes mimiques des ours sont d’une variété et d’un réalisme étonnants. Dernier élément positif, l’histoire se termine bien, les auteurs n’ayant pas fait le choix de jouer gratuitement sur la corde sensible (non, le vieil ours ne meurt pas à la fin !).



Une certitude, Waluk ne laissera aucun lecteur de glace. Un album délicieux dont le format à l’italienne conviendra parfaitement aux petites mains. A découvrir et à faire découvrir.




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